évacuation de la condensation de l'eau

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  • Bonjour,

    J'ai une question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse.

    Comment l'eau dégagée par les personnes dans les avions de grandes lignes est évacuée ?

    L'avion étant préssurisé, quel mécanisme est mis en oeuvre ?

    Merci d'éclairer ma lanterne.
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  • A mon avis: comme la clim a tendance à assécher l'air, on retrouve cette eau ds des bacs récupérateurs de la clim et aisni le système peut l'évacuer plus facilement
    mais bon comme le disais Barthez, c'est (peut-être) juste une c…ie. :mrgreen:
    Infos Garde-Côtes
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  • C'est le système de conditionnement d'air qui gère le taux d'humidité. D'ailleur l'air est assez sec en avion, et c'est un problème très connu des vols long courrier.
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  • Cluster a écrit

    C'est le système de conditionnement d'air qui gère le taux d'humidité. D'ailleur l'air est assez sec en avion, et c'est un problème très connu des vols long courrier.

    C'est pourquoi le système de conditionnement comprend un humidificateur. L'écacuation de l'air viciè de la cabine se fait normalement grace au système conditionnement/pressurisation. La surpression dans la cabine (600 hpa pour les transports et 300 hpa pour les avions de combat) est maintenue grace au calage diffèrentiel des débits des soupapes d'admition et d'évacuation. La régulation se fait par le pilotage du débit de fuite de la soupape d'évacuation. Dans les transports civils les débits sont très importants car la norme impose un renouvellement complet de l'air cabine toutes les trois minutes environ. La norme FAR 25.831 impose un renouvellement d'air de 280 litres par passager et par minute.
    On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget
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  • Sharky 13 a écrit

    La surpression dans la cabine (600 hpa pour les transports et 300 hpa pour les avions de combat)
    je me garderai bien de contester tes chiffres. Juste me permettrai-je de te demander confirmation.
    600hPa, c'est, grosso modo, la surpression exercée sur nos tympans lors d'une plongée à 6 mètres de profondeur (pas encore douloureuse mais désagréable).
    Ca me parait donc beaucoup pour un vol commercial.
    Mais peut-être le fait que cette surpression s'établisse de manière progressive la rend moins perceptible ?

    Tout cela m'amène d'ailleurs à une question plus générale:
    pourquoi une telle surpression par rapport à la pression au sol ?
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  • Je me demandais (et me demande toujours) pourquoi une telle différence entre les avions de transports et de combats ?



    Jivaro
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  • jeepsaloon a écrit

    Sharky 13 a écrit

    La surpression dans la cabine (600 hpa pour les transports et 300 hpa pour les avions de combat)
    je me garderai bien de contester tes chiffres. Juste me permettrai-je de te demander confirmation.
    600hPa, c'est, grosso modo, la surpression exercée sur nos tympans lors d'une plongée à 6 mètres de profondeur (pas encore douloureuse mais désagréable).
    Ca me parait donc beaucoup pour un vol commercial.
    Mais peut-être le fait que cette surpression s'établisse de manière progressive la rend moins perceptible ?
    Tout cela m'amène d'ailleurs à une question plus générale:
    pourquoi une telle surpression par rapport à la pression au sol ?

    Le delta P de 600hpa n'est pas par rapport à la pression sol, mais par rapport à la pression atmosphèrique liée à l'altitude à laquelle se trouve l'avion. Les variations de pressions sont fixées règlementairement pour l'altitude cabine à 400ft/min à la descente et 600 ft/min à la monté, soit respectivement 2 et 3 m/s. Toujours suivant les normes OACI l'altitude cabine d'un avion commercial ne doit pas exèder 8000ft (2438m).

    jivaro.k2 a écrit

    Je me demandais (et me demande toujours) pourquoi une telle différence entre les avions de transports et de combats ?Jivaro

    Sur un avion de transport il y a un grand volume de cabine et de petites surfaces de transparents, donc de faibles risques de décompression explosive en cas de perte d'un hublot par exemple. Sur un avion de combat le volume cabine est rès faible et la surface de la verrière très importante. Donc en cas de perte de celle ci, c'est la décompression explosive assurée. C'est pourquoi le delta P est plus faible et le port d'un masque inhalateur obligatoire afin de maintenir une PAO2 viable dans les poumons des pilotes.
    On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget
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  • Merci de l'explication, c'est plus clair maintenant :salut:



    Jivaro
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  • Sharky 13 a écrit

    Le delta P de 600hpa n'est pas par rapport à la pression sol, mais par rapport à la pression atmosphèrique liée à l'altitude à laquelle se trouve l'avion.
    Mais dans ce cas, les tympans de chaque passager ne sont-ils pas soumis à une "dépression" sachant qu'ils ont gardé en mémoire la pression régnant au sol lors de la fermeture des portes ?

    Exemple: à 30 000 pieds, altitude commerciale courante, la Pa extérieure est de l'ordre de 300hPa.
    Si on y ajoute les 600 hPa de delta, on a donc une pression cabine de 900 hPa, soit une dépression par rapport à la pression "standard" au sol de 1013 hPa

    J'ai bon là ?

    EDIT

    Sharky 13 a écrit

    Toujours suivant les normes OACI l'altitude cabine d'un avion commercial ne doit pas exèder 8000ft (2438m).
    Et donc, si j'ai bien suivi, 2438 correspondent à la dépression relative maximum qui l'on puisse faire subir à un passager, soit environ 260 hPA (1013,2 - 752,7 )

    Toujours bon ?
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par pennan le Oct. 6, 2007, 3:08 p.m.
  • Bon partout, continue comme ça; Pour les tympans ben oui ils souffrent un peu, surtout si la descente est rapide, c'est pour ça qu'il est recommander de mâcher du chévingoume, ça fait saliver et la déglutition provoque une vasalva et ça rétablie la pression de part et d'autre du tympan. Sinon tu fait toi même la manoeuvre vasalva en te pinçant les narines et en soufflant fort par le nez.

    Le problème des douleurs d'orèilles en avion provient de la différence de pression atmosphérique entre le sol et en altitude.
    L'interieur de l'oreille est séparé de l'exterieur par la trompe d'eustache qui s'ouvre (ou devrait s'ouvrir) toute les 4 minutes. En s'ouvrant, elle permet à la pression interne de l'oreille d'etre égale à celle de l'exterieur.
    En cas de montée ou descente rapide comme sur un avion, ces quatres minutes sont insuffisante pour que l'oreille s'equilibre et cela conduit à une douleur au niveau du tympan par une pression importante d'un coté ou de l'autre de celui-ci.
    Cet équilibrage est également difficile à faire en cas de rhume puisque cela empèche la trompe d'eustache de s'ouvrir normalement.
    Voici les conseils d'un ORL;
    Que faire :
    - effectuer un "vasalva" c'est à dire souffler lentement dans ces oreilles avec la bouche et le nez fermé jusqu'a entendre un "plop" sinonyme d'ouverture de la trompe d'eustache (attention à ne pas le faire fort sinon aie aie..)
    - macher du chewing-gum
    - avaler sa salive
    - en cas de rhume, il existe des medicaments permettant de deboucher la trompe (à associer à la salive, au chewing-gum et au vasalva…)

    et ceci dépendra encore de la forme de votre trompe.
    - Bien droite : facile à ouvrir
    - tordue : pas facile à ouvrir

    mais ça, seul un orl pourra vous le dire et vous conseiller
    On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par sharky 125 le Oct. 6, 2007, 7:06 p.m.
  • Merci Sharky13.
    Depuis mon premier vol, il y a à peine 53 ans de ça, j'ai bien noté ces variations de pression en cabine sans avoir jamais eu d'explication aussi précise.

    Sois en remercié.
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