Premier vol en planeur

Pour illustrer et corriger mes propos, à Cholet, où j'ai fait des treuillées, le largage est vers 400m, mais ça dépend des moments et des treuillées, l'idéal étant de monter encore plus haut pour bien faire (tendre vers les 500m).

Et l'illustration c'est une vidéo d'une treuillée, sur le terrain de Cholet justement : http://vimeo.com/64006381#

Pour info, on passe de 0 à 100km/h en l'espace de 4/5 secondes environ, donc une très belle voiture de sport, qui tape bien !

Ca me rappele plein de souvenir, quand j'ai commencé à voler, en planeur, en ….. 1975 ! (personne ne rigole !), à Thionville. A l'époque il n'y avait pas de treuil en France, et tous les remorqués se faisaient par avion (à l'époque des rallyes 180 ch), mais le treuillage était courant en Allemagne.
Le treuil est surtout utile en école, quand on enchaine les tours de pistes et entrainements d'atterrissage, en plus c'est beaucoup moins cher. Sinon, dés qu'on veut faire un peu de distance, il vaut mieux un remorquage, qui t’amènera plus haut et dans la pompe. Il faut aussi savoir que, près du sol (200 - 400 m, par exemple), les pompes sont bien moins organisées, moins régulières et moins puissantes qu'à 600 ou 800m.

La plupart des planeurs disposent de deux crochets, un pour le treuil, et l'autre pour le remorquage avion. La différence est la localisation : près du centre de gravité pour le treuillage, et plus en avant pour l'avion. Autre différence, l'angle d'ouverture automatique du crochet (sécurité) : pour le treuillage il va être relativement élevé (de l'ordre de 70 à 80° par rapport à l'axe du planeur), alors que pour le remorquage il va être plus faible (15 à 20°) Passé ces valeur, le crochet s'ouvre automatiquement. C'est étudié pour empécher qu'au treuillage le treuil ne tracte le planeur trop loin, et en remorquage, comme expliqué, que le planeur ne lève trop la queue de l'avion.
Un exercice intéressant en planeur est le "retour au sol". Dans le cas ou le pilote du planeur n'arrive pas à se larguer, la procédure est que le planeur se place sous le souffle de l'hélice du remorqueur (donc plus bas, avec cette fois ci une composante à faire descendre la queue du remorqueur), et le train remorqueur et planeur revient au terrain. Passé le seuil de piste, c'est le remorqueur qui largue le cable, et le planeur se pose alors avec le cable attaché à son nez.

Mon plus beau souvenir en planeur, un 300 km en Janus (un biplace en plastique, de très hautes performance, en 1977). Un jour d'automne, avec un fort vent d'est, on est parti vers l'Allemagne. On a mis plus de 3 heures à faire les 150 km aller, en ramant comme des bêtes. Par contre, le retour s'est effectué en à peine 1 heure, avec le vent dans le dos, et une magnifique rue de nuages. On a calé le planeur entre les nuages, en réglant la vitesse air pour avoir un vario neutre, et on a filé comme ça !

Niko a écrit

Et l'illustration c'est une vidéo d'une treuillée, sur le terrain de Cholet justement : http://vimeo.com/64006381#

C'est très illustratif, je me rends mieux compte au visionnage de cette vidéo.

Étant précisé que je n'ai jamais assisté à une telle scène (ni pratiqué).

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Merci JFF pour ce récit.

JFF a écrit

Le treuil est surtout utile en école, quand on enchaine les tours de pistes et entrainements d'atterrissage, en plus c'est beaucoup moins cher.

Effectivement ce doit être bien pratique (et bien plus économique). Au début de la formation, on se passerait bien du stress du remorquage

Ce n'est pas du planeur, mais hier j'ai eu la chance de faire mon baptême de parapente, grâce à un copain qui a pu m'emmener dans les airs près de Grenoble.

Malheureusement, je n'ai pas pris de photos, mais j'avoue que j'avais une sacré appréhension à l'idée de rester accroché en l'air via quelques bouts de cordes déjà que je n'aime pas trop prendre les télésièges pour remonter les montagnes…

Même si je suis resté bien agrippé aux suspentes (ou plutôt au harnais), j'ai quand même apprécié le vol, et il y a des chances que je recommence si j'en ai l'occasion. Par contre, j'ai été surpris du bruit (dû au vent relatif), alors que quand on les voit évoluer dans l'air, cela semble vraiment silencieux…

j'ai pu en faire un également il y a 3/4 ans.
j'étais vachement à l'aise, c'est incroyable cette sensation de légèreté.

j'étais tellement en confiance que le moniteur a pu faire un peu de vol sportif…la par contre ça remue bien!
ce qui m'a déplu c'est le décollage, c'est que…comment dire….ça serre un peu les castagnettes…

je mettrai une petite photo.

par contre pour hutch est-ce qu'il y avait l'appareil fort désagréable qui bip lorsque l'on monte ou descend?

Oui le pilote la mise en marche 5min pour m'expliquer sont fonctionnement

Un bip sur le variomètre ?

oui, les planeurs sont équipé d'une vario sonore, qui permet de piloter sans avoir besoin de regarder dans le cockpit. C'est très utile en compétition, ou simplement, quand tu es plusieurs à tourner dans la même pompe.

ok. Sur celui dans lequel j'ai volé il n'était pas enclenché. En revanche il y avait un avertisseur de rapprochement anti-collision (je ne pense pas que se soit le terme exacte, mais ça donne l'indication d'un rapprochement avec un autre appareil, par un petit jeu de lumières indiquant approximativement l'emplacement par rapport à soi).