Wikileaks, fuites indésirables

Clansman a écrit

Moi, ce qui me surprend, c'est qu'on en soit capable.

J'aurai pu te rassurer: en Suisse, ça fait longtemps que l'on connait les excellentes capacités françaises d'espionnages bancaires…

Clansman a écrit

Moi, ce qui me surprend, c'est qu'on en soit capable.

Il me semble que les services français ont plutôt bonne réputation (après, ce n'est pas un sujet que je connais bien).

Je crois plutôt que nous sommes des branquignols en ce domaine. La preuve, appeler le programme "Babar", autant mettre direct une pancarte "France".

J'aurai pu te rassurer: en Suisse, ça fait longtemps que l'on connait les excellentes capacités françaises d'espionnages bancaires…

Ben justement non, si nous étions vraiment bons, vous ne vous en douteriez même pas.

Mais rassurez-vous, je ne vais pas pousser la bassesse jusqu'à vous rappeler les plombiers du Canard Enchaîné. Ah bah en fait si.

Clansman a écrit

Je crois plutôt que nous sommes des branquignols en ce domaine. La preuve, appeler le programme "Babar", autant mettre direct une pancarte "France".

Bof, on est autant des branquignols que la NSA, les Chinois ou le Mossad, alors. C'est plutôt pas mal.

Là, il n'y a rien de sûr (ce sont seulement des indices qui peuvent très bien avoir été falsifiés), et c'est la première fois qu'on se serait fait chopper.

d9pouces a écrit

Bof, on est autant des branquignols que la NSA, les Chinois ou le Mossad, alors. C'est plutôt pas mal.

Là, il n'y a rien de sûr (ce sont seulement des indices qui peuvent très bien avoir été falsifiés), et c'est la première fois qu'on se serait fait chopper.

Je partage ton avis, la France ne tire pas trop mal son épingle du jeu en matière d'espionnage.

A noter que lorsque le scandale lié aux pratiques de la NSA a éclaté, certaines huiles des services de renseignement français ont rappelé que la France procédait également à de l'espionnage y compris de pays alliés.

Mais bien évidemment, les média ne s'étaient guère appesantis.

Bah c'est normal, c'est quand même leur boulot.

Il ne faut pas oublier que nous sommes (malheureusement ?) pas dans le monde des bisounours et si on ne fait pas un peu de renseignement, on est vite dépassés par les événements je pense.

C'est bien mon avis, et c'est d'ailleurs bien cela qui m'avait surpris :

Les média découvrent que les USA et sa puissante NSA font de l'espionnage ?!

Y compris de l'espionnage d'alliés ?!

Quel scoop !

Je pense que ce qui a le plus choqué aux USA est non pas que la NSA espionnait même les alliés mais que:

-Ils espionnaient des citoyens US sans mandat ni aucun contrôle au mépris de la loi qui interdit en théorie ce genre d'agissements
-L'ampleur gigantesque de ces écoutes qui ne sont même plus fait de façon industrielle, mais de façon quasi systématique sur l'ensemble du globe
-L'intrusion chez les géants du net US (Google/Facebook/Microsoft etc…) qui posent d'énormes problèmes de crédibilité et de confiance de la part de leurs clients sur les questions de confidentialité/espionnage économique.

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Cela dit, d'un point de vue pratique, ça ne doit pas être facile de savoir si le paquet qu'il récupère concerne un Américain ou un étranger, à vrai dire, je ne vois pas trop comment ils pourraient le deviner.

Je reste dubitatif : depuis le PATRIOT act, les services de renseignement américain ont obtenu des prérogatives immenses, et il a été largement démontré que très vite des dérapages avaient lieu (ex: fichage du FBI d'usagers lambda de bibliothèques…).

Depuis fin 2001 toujours, les moyens des agences de renseignements ont été considérablement renforcés, à hauteur du renforcement de leur pouvoir.

La NSA est l'une des agences qui a le plus bénéficié de cette débauche de moyens, avec absence de contrôle…

Le résultat, vous le devinez ?

Ouais, j'ai eu la visite de mecs habillés en noir, parlant français comme une vache texanne, et me demandant comment j'avais obtenu des infos sur le RQ-170.

Euh, sans dec, le Patriot Act est toujours en vigueur ?

Nico2 a écrit

Je reste dubitatif : depuis le PATRIOT act, les services de renseignement américain ont obtenu des prérogatives immenses, et il a été largement démontré que très vite des dérapages avaient lieu (ex: fichage du FBI d'usagers lambda de bibliothèques…).

Depuis fin 2001 toujours, les moyens des agences de renseignements ont été considérablement renforcés, à hauteur du renforcement de leur pouvoir.

La NSA est l'une des agences qui a le plus bénéficié de cette débauche de moyens, avec absence de contrôle…

Le résultat, vous le devinez ?

Beaucoup de sous dépensés pour rien ?

Clansman a écrit

Ouais, j'ai eu la visite de mecs habillés en noir, parlant français comme une vache texanne, et me demandant comment j'avais obtenu des infos sur le RQ-170.

Ne rigole pas, un jeune de 23 ans, au chômage mais doué en informatique, a reçu la visite du FBI accompagné de la police française, alors qu'il avait piraté le compte Twitter de Barack Obama.

Clansman a écrit

Euh, sans dec, le Patriot Act est toujours en vigueur ?

Et oui, jusqu'en juin 2015, minimum !

ce p'tit gars aura beau prétendre avoir fait ça pour alerter sur les failles du système il va avoir des ennuis . A t'il eu la permission de faire ça ? certainement pas

François C. était connu pour de « petites escroqueries qui lui avaient rapporté 15 000 euros, selon une source judiciaire, citée par l'Agence France-Presse. Mais il n'a jamais tenté de monnayer ni tirer un profit quelconque » du piratage du réseau Twitter. « Il a agi par pari, par défi de hacker », a déclaré Jean-Yves Coquillat, procureur de Clermont-Ferrand.

C'est en juillet 2009 que le FBI, qui avait relevé ses activités et déterminé l'origine française des connexions, avait alerté l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication. L'« intrusion dans un système de données » pour laquelle il risque d'être poursuivi, est punie en France d'une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison.

Il risquait gros, cependant je n'ai pas vu de news depuis.

Pour ma part, je ne vous cache pas être indulgent à son égard, puisqu'il n'avait pas de mauvaises intentions, et qu'il n'a pas causé de dommages de fond :

Ce n'est pas de sa faute si les lacunes de sécurité sont légions.

Aussi, si cela ne tenait qu'à moi, il écoperait d'une peine symbolique.