Remplacement des ravitailleurs US

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  • Ravitailleurs: un retrait de Northrop Grumman presenti aux Etats-Unis :roll:
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  • Pilou a écrit

    Ravitailleurs: un retrait de Northrop Grumman presenti aux Etats-Unis :roll:

    A priori de l'autre coté de l'Atlantique, rien n'est fait…Finalement, je préfère cet article :D
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  • Merci Pilou et Vigi! J'avais zappé l'info, pourtant datant du 24 février : donc l'appel d'offres pour le contrat des ravitailleurs US est (enfin) relancé!
    Northrop-EADS se réserve le temps de l'étudier avant de faire savoir s'ils restent dans la compétition. Apparemment, seuls des changements mineurs ont été apportés par rapport au texte du précédent appel d'offres. Le pentagone a aussi précisé 2 points :

    Le Pentagone a également réaffirmé que la procédure devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant le différend sur les subventions qui oppose à l'OMC Airbus à Boeing ne serait pas prise en compte dans l'attribution de l'appel d'offres.

    De même, le fait que Northrop fournisse à l'armée de l'Air américaine un logiciel informatique amené à être utilisé dans le cadre du contrat ne constitue pas un conflit d'intérêt, selon le Pentagone.

    Source
    "En temps de paix, le kamikaze n'a plus de raison de sauter sur quoi que ce soit d'inflammable. Il s'étiole. Le suicide était le seul but de son existence : maintenant qu'il n'a plus de raison de mourir, il n'a plus de raison de vivre.Heureusement, il est possible d'aider le kamikaze à en finir en déclenchant en lui cette irrépressible envie d'exploser sur l'ennemi qui lui valut naguère son immense prestige auprès des gonzesses. Comment? C'est simple : il suffit d'imiter le cri du porte-avions. Regardez bien. Pout, pout, pout, ….Kamikaze : Banzaï !Etonnant, non?"Desproges
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  • Northrop se couche
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • On se doutait tous de cette issue depuis quelques temps déjà.
    Bien triste constat pour cet appel d'offre…qui n'a surement pas fini de faire couler de l'encre (ou d'user des claviers de PC au choix). :roll:
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  • C'était malheureusement à prévoir. J'imagine pas la pression qu'ils ont du subit chez Northrop.
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  • On va quand même attendre l'annonce officielle. Parce que des "sources proches du dossier", il y en a eu tellement depuis le début qui ont raconté tout et son contraire, que je préfère ne pas m'emballer dans un sens ou un autre :wink:
    Joey… Tu aimes les films sur les gladiateurs ? :mrgreen:N'oublions pas EstelleQuiconque sauve une vie sauve l’Univers tout entierArmasuisse
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  • ouai enfin c'est pas comme si c'était une nouvelle qu'on connaissait pas, on s'en doute depuis des mois. Mais tu as raison, attendons quand même l'officielle.
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  • Arf…
    "EADS confirme que l'équipe Northrop Grumman/EADS ne répondra pas à l'appel d'offres pour remplacer les avions ravitailleurs américains", a indiqué pour sa part la maison-mère d'Airbus dans un autre communiqué publié en Europe.
    Joey… Tu aimes les films sur les gladiateurs ? :mrgreen:N'oublions pas EstelleQuiconque sauve une vie sauve l’Univers tout entierArmasuisse
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  • ogotaï a écrit

    Arf…
    "EADS confirme que l'équipe Northrop Grumman/EADS ne répondra pas à l'appel d'offres pour remplacer les avions ravitailleurs américains", a indiqué pour sa part la maison-mère d'Airbus dans un autre communiqué publié en Europe.

    bon comme ça c'est clair maintenant. Dmg pour EADS et airbus.
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  • Jarod 03 a écrit

    ogotaï a écrit

    Arf…
    "EADS confirme que l'équipe Northrop Grumman/EADS ne répondra pas à l'appel d'offres pour remplacer les avions ravitailleurs américains", a indiqué pour sa part la maison-mère d'Airbus dans un autre communiqué publié en Europe.

    bon comme ça c'est clair maintenant. Dmg pour EADS et airbus.

    pas d'accord. cela semble s'éclaircir en effet en faveur de Boeing mais attendons. en effet, le congrès n'a rien dit sur l'affaire et il se pourrais que les influentes commission de la défense viennent remettre leur nez dans le dossier …
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  • Je vois mal le congrès demander à Northrop de remettre sa candidature, mais pourquoi pas après tout ?
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  • Encore une belle victoire de l´égalité des chances…
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  • Et voilà, encore une fois j'aurais eu raison :mrgreen: .

    Comme prévu, cette compétition de pacotille a pris fin, et comme prévu c'était un appel d'offre déguisé en rafle en faveur de Boeing.

    Sans surprise aucune.

    Autre article, du Monde de ce jour :

    Avions ravitailleurs américains : EADS renonce

    C'est fini : EADS "ne sera pas candidat", a annoncé l'avionneur européen, lundi 8 mars. Le groupe a renoncé à concourir pour l'obtention de l'énorme marché du renouvellement de la flotte d'avions ravitailleurs de l'armée américaine. Un contrat qui porte sur la fourniture, sur dix à quinze ans, de 179 appareils, pour un montant estimé de 35 à 40 milliards de dollars (jusqu'à 30 milliards d'euros).

    Jugeant le nouvel appel d'offres inéquitable, Northrop puis EADS confirment leur retrait de la compétition.
    Le groupe a perdu 763 millions d'euros en 2009

    Le titre EADS chutait fortement mardi 9 mars à la Bourse, perdant 5,20 %, à 15 euros, en début de matinée, après la publication de ses résultats annuels et l'annonce de son retrait de la compétition des avions ravitailleurs américains.

    Pour la troisième fois depuis sa création voici dix ans, le groupe franco-allemand plonge dans le rouge. La maison-mère d'Airbus a annoncé une perte de 763 millions d'euros pour 2009. Les comptes sont plombés par des provisions d'1,8 milliard sur l'A400M, l'avion de transport militaire, et de 240 millions sur l'A380.

    Cette année, EADS s'attend à un chiffre d'affaires "globalement stable" (42,8 milliards en 2009) et à un résultat d'exploitation "d'environ 1 milliard" après une perte de 322 millions en 2009.

    Le retrait d'EADS "n'est ni un renoncement, ni un coup de poker", selon Gallois Le partenaire américain d'EADS dans cette compétition, Northrop Grumman, a estimé que l'appel d'offres favorisait Boeing. "Je partage son jugement, a affirmé, mardi au Monde, Louis Gallois, président exécutif d'EADS. Je le regrette d'autant que nous avions gagné la compétition en 2008 avant qu'elle ne soit remise en cause." Tom Enders, le patron d'Airbus, s'est dit lui "très frustré (…), mais les vrais perdants ce sont l'armée américaine et les contribuables".

    C'est la fin d'une saga de près de dix ans au cours de laquelle les conditions de l'attribution du marché, donc ses enjeux industriels, et le cahier des charges n'auront cessé d'être modifiés d'une échéance électorale à l'autre.

    Le marché des avions ravitailleurs américains, dont la flotte est très vétuste, aura été une affaire autant politique qu'économique et logistique. Les lobbies et leurs juristes se sont déchirés à coups de millions de dollars de financements divers et variés pour obtenir les faveurs du Congrès et de l'administration en place - en particulier des décideurs au Pentagone.

    Formellement, EADS et son partenaire américain, l'avionneur militaire Northrop-Grumman, ont décidé de retirer leur candidature pour des motifs juridico-techniques. Ils estiment que la dernière modification de l'appel d'offres effectuée par le département de la défense "favorise clairement" leur rival, l'américain Boeing, et qu'en soumissionnant, ils ne feraient qu'entretenir la "fiction" d'une compétition en réalité jouée d'avance.

    Les nouvelles conditions d'attribution font en effet du coût de l'appareil la condition prioritaire d'acquisition. Or il était de notoriété publique que le tanker dit "transatlantique" d'EADS-Northrop, le KC-45, une version adaptée de l'A330, était plus cher, mais que son rapport qualité-prix était jugé supérieur par presque tous les experts, Américains inclus.

    En 2008, l'US Air Force avait motivé sa préférence pour le KC-45 en invoquant l'état d'avancement de son prototype, sa capacité d'emport en carburant et son rayon d'action supérieurs à ceux de son concurrent. Las, le recours déposé par Boeing avait été validé par l'équivalent américain de la Cour des comptes.

    En réalité, estime Richard Aboulafia, expert en défense et aéronautique du consultant Teal Group à Fairfax (Virginie), "Northrop et EADS sont tombés victimes d'une conjoncture politico-économique très défavorable". Ils se sont beaucoup appuyés sur le candidat républicain à la présidence John McCain (qui avait poussé un PDG de Boeing à démissionner en 2003) et sur un des hommes forts du Sénat, Richard Shelby, de l'Alabama, principal représentant républicain à la commission bancaire et coprésident du Caucus sur la sécurité nationale du Congrès.

    Accessoirement, si EADS-Northrop l'avaient emporté, l'Alabama aurait été le principal bénéficiaire des créations d'emplois générées par leur futur tanker. Mauvaise pioche : Barack Obama fut élu, et Boeing, dont le siège social se trouve à Chicago (Illinois), n'avait pas lésiné sur la manne offerte à sa campagne.

    Mauvaise pioche encore sur le terrain économique. "Avec la crise, ajoute M. Aboulafia, le choix d'un appareil entièrement américain, qui plus est acquis à moindre coût, même si sa qualité est jugée inférieure, a bénéficié d'une forte impulsion." Boeing ne s'y est pas trompé, qui a fait campagne sur l'idée que son appareil, plus petit, fera économiser 10 milliards de dollars (7,5 milliards d'euros) au contribuable américain. Hormis l'aspect protectionniste, l'administration Obama a fait de la rationalisation financière de l'armement un de ses chantiers prioritaires.

    "Equitable"

    Son secrétaire à la défense, Robert Gates, avait soutenu l'option EADS-Northrop il y a deux ans. Cette fois, il soutient la solution Boeing. Le porte-parole du Pentagone a estimé son nouvel appel d'offres "équitable" et s'est dit "déçu" par l'attitude du consortium euro-américain. Lorsque le Pentagone avait choisi l'appareil proposé par EADS-Northrop, en février 2008, il l'avait jugé "clairement le plus valable. (…) Gates est un animal politique au sang froid", commente M. Aboulafia.

    Le consortium a-t-il tiré un trait sur ses chances ou tente-t-il une dernière manoeuvre pour que le Pentagone "rééquilibre" son cahier des charges d'ici au 10 mai, date butoir pour déposer une offre ? Pour Loren Thompson, directeur du secteur défense à l'Institut Lexington à Arlington (Virginie), des dissensions de fond sont apparues entre EADS et Northrop une fois que le Pentagone a privilégié un appareil de moindre envergure pour un moindre coût. "EADS visait en priorité une implantation sur le territoire américain ; Northrop a commencé de voir s'accumuler les risques et s'éloigner les bénéfices. Les intérêts des deux sociétés ont divergé." Northrop, qui ne déposera pas de recours contre le nouveau cahier des charges, a sans doute déjà planifié d'autres objectifs commerciaux.

    Pour M. Aboulafia aussi, l'affaire paraît conclue. Le consortium euroaméricain "ne peut même plus espérer une grande victoire électorale républicaine en novembre. En situation de crise économique, les républicains ne pourront pas apparaître comme les défenseurs d'un projet "étranger" contre un appareil américain".

    Le représentant démocrate Norm Dicks (Etat de Washington) s'est ouvertement réjoui : "Ce sera un avion américain construit par une compagnie américaine avec des salariés américains…" Tout espoir est donc vain ? Pour la première tranche des 179 appareils, "oui", assure M. Aboulafia. Mais à terme, c'est 500 avions ravitailleurs qu'il faudra renouveler. "Les appels d'offres pour les tranches 2 et 3 du marché seront lancés dans 5 à 15 ans", prévoit-il. D'ici là, EADS peut rêver.
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Néanmoins, cette capitulation en rase campagne… c'est aussi un sérieux problème pour Boeing :

    - il ne peut plus se dédouaner en accusant EADS et Northrop de tous les maux
    - il devra faire de gros efforts pour fournir un produit pas trop cher et sans dépasser le programme, parce que comme sous-entend cet escroc d'Aboulafia ( c'était le même qui vantait le F-35 ), la GAO et le Congrès vont guetter ce fourbi avec le couteau entre les dents. Si trop d'argent passe dans les dépassements de programme, des sénateurs influents comme McCain se feront un malin plaisir de tirer à vue. Sans parler des forums pro-européens qui rappelleront tous les échecs de Boeing depuis Mathusalem
    - ils n'ont toujours pas de perche capable de délivrer les capacités de carburant voulues par l'US Air Force… donc dépenses supplémentaires

    Point annexe : si Northrop se dégage, c'est qu'ils estiment ne plus devoir dépenser d'argent. Argent qu'ils pourront investir ailleurs. Dans les drones par exemple. Boeing n'aura pas ces marges.
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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