Je pense que les conséquences seront essentiellement diplomatiques.
La Russie prend le risque d'être exclue du G8, ce qui n'est tout de même pas rien.
Les relations entre V. Poutine et B. Obama, déjà passablement glaciales, ne devraient guère se réchauffer : je prévois une congélation longue durée.
Concernant les relations entre l'UE et la Russie, ce n'était pas brillant, ce devrait continuer à se dégrader sérieusement.
Aucune partie n'ayant intérêt à s'affronter militairement, je ne peux croire que cela se produira.
Des escarmouches entre militaires russes et ukrainiens semblent assez peu probables, les premiers ayant désarmé les seconds.
Ukraine: la Crimée sous contrôle pro-russe, l'Occident fait pression sur MoscouLa Russie a déjà augmenté de 6.000 soldats sa présence en Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine, qui abrite la flotte russe de la mer Noire, d'après le ministère ukrainien de la Défense.
Moscou a désormais un "contrôle opérationnel complet" sur la Crimée, a estimé dimanche à Washington un responsable américain, sous couvert de l'anonymat. (…)
Entre menaces d'isolement et main tendue, l'Occident cherchait lundi une solution diplomatique avec la Russie, accusée par l'Ukraine d'avoir choisi la guerre, alors que des commandos armés pro-russes ont pris de fait le contrôle de la Crimée. (…)
La Russie a déjà augmenté de 6.000 soldats sa présence en Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine, qui abrite la flotte russe de la mer Noire, d'après le ministère ukrainien de la Défense.
Moscou a désormais un "contrôle opérationnel complet" sur la Crimée, a estimé dimanche à Washington un responsable américain, sous couvert de l'anonymat. (…)
En déplacement à Kiev, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a mis en garde la Russie sur le "prix à payer" pour son action en Ukraine, après avoir rencontré les nouvelles autorités au pouvoir après la destitution le 22 février du président Viktor Ianoukovitch.
- Moscou devra payer le prix de son action -
"Cela ne peut pas être la manière dont les relations internationales doivent se régler au XXIe siècle. Ce n'est pas acceptable et il y aura des conséquences et un prix à payer", sur le plan économique et diplomatique, a-t-il jugé.
Déjà, les marchés financiers russes étaient inquiets des conséquences sur l'économie déjà chancelante de la Russie des possibles sanctions qui pourraient être imposées à Moscou, évoquées par le secrétaire d'Etat américain John Kerry dimanche.
La Bourse de Moscou chutait de plus de 11% vers 13H40 GMT, entraînant dans son sillage d'autres places européennes. Le rouble a pour sa part atteint des records historiques de faiblesse face à l'euro et au dollar, contraignant la banque centrale de Russie à annoncer une hausse surprise de son taux directeur à 7%, contre 5,5% auparavant. (…)
C'est tout de même chaud bouillant.