Le meilleur bombardier moyen francais de la WWII

  • Idem…


    J'vais étudier un peu les propositions avant de voter.

    En voyant la première photo du F222 j'ai bien rigolé, j'ai cru apercevoir un cessna biréacteur. "Et quoi y jettaient des bombes de 2kilos50 a la main depuis le cockpit ? :shock: "

    :D
    " Tant qu'y d'la poire, ya d'l'espoir "Vieux proverbe BelgeAncien d'AM.net, inscription 2005.
      Lien   Revenir ici   Citer
  • Faire et défaire c'est toujours travailler, ça m'apprendra la prochaine fois je regarderais mieux les topics
    Le breguet 691
    Je voulais vous citer celui là car je trouve que c'est avion particulièrement réussi meme si il ne put le prouver comme il se doit lors de l'engagement de 1940
    Quelque infos:
    Bombardier d'attaque leger
    2 moteurs hispano suiza 14 cylindre en étoile de 700cv
    vitesse max: 483 km/h plafond: 8500m autonomie: 1350km
    longueur: 10,22 m envergure: 14,85m
    Armement: 8 bombes de 50kg en soute
    1 canon de 20mm + 2 mitrailleuse 7,62mm dans le nez
    1 mitrailleuse 7,62mm entir arrière vers le bas
    1 mitrailleuse 7,62mm au poste arrière
    un petit lien photo
    http://www.airpages.ru/img/br691.jpg
    Merci Clansman pour la réorientation du sujet
      Lien   Revenir ici   Citer
  • J'ai voté pour le Leo 451.
    le LeO 451 a créé une peite surprise chez les aviateurs allemands avec la puissance de son canon de 20mm pour la defense à l'arrière. Ce canon sur lequel se sont cassé les dents quelques Messers était surnommé "la seringue de 20 mm".(le canon est un HS 404)

    malheureusement,il fut utilisé comme avion d'assault, dans un domaine ou il perd 100km/h et l'utilité de son viseur de bombardement.

    sources:
    la bataille de france de D.Chauvin
      Lien   Revenir ici   Citer
  • A choisir sa serai le BREGUET 691 (1939)
    conçu dans l'immédiat avant-guerre. comme avion polyvalent,
    bombardier léger version B2
    bombardier en piqué version AB2
    avion de reconnaissance version A3
    et de chasseur version C3
    cet avion n'a jamais étais produit a temps en quantité suffisante pour s'imposer au combat, mais il y a quand même heu des essais limites en opération qui révélèrent ses qualités.
    dommage pour ce (COU-COU) :(
      Lien   Revenir ici   Citer
  • A mon avis, l'histoire telle qu'elle s'est déroulée donne elle-même la réponse : le LeO 45/451.

    C'est d'abord en effet lui qui est sorti vainqueur du programme de bombardier auquel il était notamment opposé à l'Amiot 350 qui était moins rapide que lui (malgré une esthétique apparemment plus soignée). Ensuite, c'est lui qui a été l'ossature des forces de bombardement française pendant la campagne de France, puis après l'armistice. Pour ce qui est du canon de 20 mm du tireur arrière, que ce soit pour le LeO ou les autres appareils qui en étaient équipés, il avait le gros handicap d'avoir un temps de tir trop court et d'être très difficile à recharger en vol par le tireur.

    L'Amiot 351/354 est esthétiquement une magnifique machine. Mais il est donc arrivé derrière le LeO lors de la compétition pour leur programme, il est sorti en très peu d'exemplaires et n'a que très peu participé à des missions de combat. Après l'armistice, sont trop petit nombre construit a fait qu'il a quasiment disparu de l'inventaire français. Je crois me rappeler que les quelques appareils qui ont été maintenus en service (dont des versions spéciales à moteurs non montés sur les avions de série) ont surtout été utilisés comme transport rapide pour les autorités. Maintenant, je pense qu'il avait un potentiel extraordinaire. Seulement dans les faits, il na pas pu le prouver.

    Autre bombardier moyen ,trop vieux et tros lent, l'Amiot 143 s'est fait massacré lors de ses sorties.

    En raison de ses dimensions, la série des Bréguet 69X ne pouvait être utilisée au plus que comme bombardier léger, pas comme bombardier moyen. L'appareil fut surtout utilisé comme avion d'assaut, rôle dans lequel il subit de très lourdes pertes, moins à cause des qualités de l'avion, qui étaient bonnes, qu'en raison de la tactique française initialement utilisée : les appareils prenaient les colonnes allemandes dans l'axe. Certes, ça permettait d'avoir une plus grande chance de toucher des cibles, mais cela signifiait aussi que les ennemis avaient la possibilité de tirer pendant tout le temps du survol à très basse altitude… Et ce fut un vrai massacre… Ce n'est qu'au bout d'un moment que le commandement compris qu'il fallait en fait arriver à la perpendiculaire pour attaquer. Mais entretemps, le nombre d'appareils avait beaucoup diminué et ils n'eurent qu'un rôle marginal par la suite.

    S'agissant des Farman, ce n'était pas non plus des bombardiers moyens, mais des bombardiers lourds. En raison de leur lenteur, et donc de leur fragilité, ils ne furent utilisés que de nuit, pour aller effectuer quelques bombardements de cibles stratégiques au sud de l'Allemagne. Leur action eut peu d'effet. Mais la version qui a bombardé Berlin, n'est pas le Farman 222. Il s'agit du Farman 223/4.

    Au départ, le 223/4 est un appareil civil destiné à Air France. En raison de la guerre, les trois (!) exemplaires de l'appareil furent réquisitionnés au profit de la marine, qui effectua sur eux un certain nombre de modifications pour les rendre apte au combat, notamment en les équipant de réservoirs supplémentaires. En fait, un seul fut prêt avant l'armistice, celui baptisé Jules Verne. Si son action eut peu d'effets matériels (seul et avec sa trop faible quantité de bombes), son équipage a accompli une série d'exploits, en effectuant des bombardements à très grande distance, dont celui de Berlin est le plus connu.
    Au cours de la seconde guerre mondiale, ce bombardement de Berlin par l'équipage du Farman 223/4 Jules Verne fut le premier effectué par un appareil allié. L'avion survécut à toutes ses missions. En raison de ses exploits, la commission d'armistice germano-italienne l'interdit de vol, contrairement aux deux autres Farman 223/4 qui purent reprendre leur service civil. L'appareil resta donc plus de deux ans dans un hangar du sud-ouest et lors de l'invasion de la zone libre par les Allemands en 1942, il fut incendié pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi…
    Un site où l'on peut un peu mieux apprécier la bête (attention, il y a une erreur en début d'article, il s'agit bien du 223/4 et non du 222) :
    http://kitbox.free.fr/analyses/MS2005_8P/AZUR_JVerne/index.html


    Sinon, si mes souvenirs sont bons, le Bloch 131, essentiellement utilisé comme avion de reconnaissance, a eu de lourdes pertes pendant les premiers combats de la seconde guerre mondiale et a rapidement été retiré des combats. En revanche, un bombardier léger de Bloch, le 175, dont la version de reconnaissance 174 avait montré de grandes qualités, aurait pu devenir le meilleur bombardier léger français de la seconde guerre mondiale, s'il avait pu entrer en service en tant que tel (lui aussi a essentiellement été utilisé comme appareil de reconnaissance), et en nombre suffisant avant la fin des hostilités…
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par deltafan le 4 octobre 2009 11:11
  • Je crois qu'après l'exposé de Deltafan, il n'y a plus grand chose à dire . :salut:
    Tout y est exposé et argumenté et mon vote est allé sans hésitation vers le LéO 451, seul véritable bombardier moyen français digne de ce nom.

    tomcat101 a écrit

    le LeO 451 a créé une petite surprise chez les aviateurs allemands avec la puissance de son canon de 20mm pour la défense à l'arrière. Ce canon sur lequel se sont cassé les dents quelques Messers était surnommé "la seringue de 20 mm".(le canon est un HS 404)
    A modérer cependant car le HS 404 n'avait qu'un chargeur de 60 coups et s'enrayait fréquemment. De plus, son débattement très réduit laissait beaucoup d'angle mort aux chasseurs allemands.
    L'Amiot 351 est apparu à un mois de la fin du conflit donc un trop bref emploi opérationnel pour véritablement le juger.
    Le F222 est un bombardier lourd et donc ne devrait pas apparaitre dans ce sondage.
    L'amiot 143 n'a effectué que des attaques nocturnes jugées, à juste titre, moins périlleuses (sauf une attaque diurne le 14 mai 1940 sur Sedan).

    Deltafan a écrit

    Autre bombardier moyen ,trop vieux et tros lent, l'Amiot 143 s'est fait massacré lors de ses sorties.
    Pas vraiment, car justement, ce fut l'un des types d'appareils les moins touchés de la campagne de France. Précisément parce qu'il ne faisait que des missions de nuit.
    "Pro patria et humanitate"
      Lien   Revenir ici   Citer
  • résumé des pertes
    LeO451 : 67 (20 par accident, 21 par la Flak, 26 en CA)
    Bloch200/210 : 18 (10 acc, 6 Flak, 2 CA)
    Amiot351/354 : 13 (8 acc, 5 Flak)
    Amiot143 : 10 (2 acc, 8 Flak)

    source: ils étaient là, J&P Martin 2001
    le Quiz aviation
      Lien   Revenir ici   Citer
  • stanak a écrit

    Amiot143 : 10 (2 acc, 8 Flak)
    Dont 3 abattus lors de cette fameuse mission du 14 mai 1940 sur Sedan.
    "Pro patria et humanitate"
      Lien   Revenir ici   Citer
  • Ce jour là, le RDV avec l'escorte est raté, les bombardiers font demi tour avant d'avoir atteint l'objectif sur ordre du chef de groupement, voulant ainsi épargner le reste des équipages. Toute la chasse allemande est dehors. De son côté, la RAF subira son plus fort pourcentage de perte de la 2eGM. La chasse en 340 sorties remporte 46 victoires pour 28 pertes.
    le Quiz aviation
      Lien   Revenir ici   Citer
  • foxkilo02 a écrit

    (…)

    Deltafan a écrit

    Autre bombardier moyen ,trop vieux et tros lent, l'Amiot 143 s'est fait massacré lors de ses sorties.
    Pas vraiment, car justement, ce fut l'un des types d'appareils les moins touchés de la campagne de France. Précisément parce qu'il ne faisait que des missions de nuit.

    Exact, j'aurais du précisé "… de jour".

    A noter que dans un récent hors-série du Fana (où les évènements de Sedan sont rapportés avec précision), il est indiqué que l'appareil a également été très utilisé comme appareil de reconnaissance de nuit pendant la "drole de guerre".
      Lien   Revenir ici   Citer