Forces terrestres suisses

C'est vrai que Parrot se concentre sur le matériel plus haut-de-gamme ; a priori ils abandonnent les petits drones pour les particuliers.

J'avoue que je ne connaissais pas cette entreprise, mais elle semble faire du bon matériel. 
Il faut dire qu'en général je ne m'intéresse pas spécialement aux drones.

Le Conseil Fédéral approuve le recours à l’armée afin d’appuyer les cantons au niveau des hôpitaux, de la logistique et de la sécurité.

Dans un premier temps, 3'000 militaires seront appelés pour soutenir le système de santé avec des prestations sanitaires, notamment de soins, de surveillance des patients, de transport sanitaire et de logistique hospitalière. Par la suite, d'autres soldats peuvent aussi être appelés pour des tâches sanitaires et de logistique, mais également pour des tâches de sécurité en appuis aux gardes-frontières et aux polices cantonales si besoin. Dès aujourd'hui, jusqu'à 8'000 militaires sont concernés, mais il pourrait y en avoir plus d'engagés en cas de besoin. 

Cela montre au moins aux plus sceptiques (fosse ou non) que l'armée peut également être utile, même s'il n'y a pas de conflit armé majeur. 

Session parlementaire du jour à Berne:
L'engagement de la Swisscoy au Kosovo (KFOR) est prolongé jusqu'à fin 2023. Dès avril 2021, ce contingent sera de maximum 195 militaires, mais pourrait être renforcé par 20 personnes supplémentaires en cas de menace accrue. 

Le budget militaire 2020 à 2,7 mia de FrS et le plafond des dépenses militaires à 21,1 mia de FrS pour les années 2021 à 2024 ont aussi été acceptés. Cette augmentation du budget de l’armée de 1,4% par an, équivalent aux autres départements fédéraux, doit permettre le renouvellement de plusieurs systèmes durant les années à venir (avions de combat et missiles sol-air, cyberdéfense, modernisation des troupes au sol, etc.).

J'avais complètement zappé que la KFOR était encore en action !

On a tendance à oublier cette région depuis quelques années et pourtant c'est loin d'être calme. J'en ai parlé avec un des récents commandants du détachement suisse de la KFOR, il y a très souvent des conflits entre groupes des différentes ethnies. Et parfois c'est vraiment "chaud bouillant" dans les tractations pour éviter des affrontements armés qui risqueraient d'enflammer rapidement toute la région. 

Alors qu'il y a encore quelques années il n'y avait qu'un seul type de drone de reconnaissance utilisé par les forces armées suisses, retiré du service depuis, c'est maintenant un quatrième modèle qui va entrer en service prochainement. En effet, après l’Hermes 900 qui remplace les vieux Ranger, l’Orbiter 2B de reconnaissance tactique pour les Forces terrestres et le mini-drone Parrot de poche, l'armée suisse va s'équiper d'Indago 3 de Lockheed-Martin. Ce appareil doit pouvoir effectuer des missions de reconnaissance aérienne dans des environnements inaccessibles par des drones à voilure fixe comme l'Orbiter 2B.

J'ai vu dans le Vingt Minutes suisse d'aujourd'hui (à Genève) que… eh bien justement un des Hermes qui finalisait ses essais en Israël s'est écrasé malencontreusement dans le désert. Le constructeur prendra en charge le remplacement de l'appareil pas encore livré aux Suisses.

Exact Ciders, j'ai vu ça également (pour une fois que je feuillette ce journal…)
La source de ce communiqué, plus officielle mais sans plus de renseignement, sur le site du DDPS (Département fédéral de la Défense, de la Protection de la population et des Sports).

Dans le cadre du développement de l'armée, le Conseil fédéral veut modifier la loi sur l'armée et sur son organisation, notamment dans le domaine de la cyberdéfense. 
Il devra organiser les capacités militaires clés dans les domaines de la cyberdéfense, de la cryptologie, la guerre électronique, ou encore des prestations informatiques. La création d'un cyberbataillon et d'un état-major spécialisé fera passer les effectifs travaillant dans ce secteur de 206 à 575 militaires. Ces derniers verront leur instruction complétée par un stage auprès de partenaires externes, afin que l'Armée puisse bénéficier de l'expérience déjà acquise.

Un des arguments des opposants aux nouveaux avions de combat était justement qu'il vaudrait mieux développer la cyberdéfense que l'aviation. Si cette annonce avait été faite durant l'été, le résultat des votations aurait peut-être été un peu moins serré…

Pour préserver la santé des militaires et ne pas surcharger les services sanitaires, près d’un tiers des 11'200 recrues commenceront le 17 janvier prochain leur école de recrues (ER) d’hiver par de l’enseignement à distance. Ces personnes n’entreront physiquement au service que le 31 janvier.
Cet enseignement à distance doit permettre aux recrues de s’approprier des connaissances de base théoriques du domaine militaire et du quotidien à l’armée et effectuer un entraînement sportif prédéfini. Le résultat de l’apprentissage sera vérifié après l’entrée au service. Les jours passés en enseignement à distance, qui implique environ six heures d’autoformation et d’apprentissage par jour et quatre heures d’entraînement sportif par semaine, seront entièrement imputés en tant que jours de service.

Quand je pense qu'à mon époque, dans l'infanterie, on boostait la formation du maniement des armes pour qu'au premier weekend chaque nouvelle recrue puisse retourner chez elle en ayant déjà tiré avec son arme personnelle… 

En effet, ça change pas mal, mais j'imagine que c'est dur de faire autrement vu le contexte. Mais du coup, ont-ils leur arme sans jamais avoir tiré ?

En effet, ça change pas mal, mais j'imagine que c'est dur de faire autrement vu le contexte. Mais du coup, ont-ils leur arme sans jamais avoir tiré ?

Ils recevront leur arme personnelle au moment de leur entrée en service "physique". Dès ce moment là, ils pourront être formés pour aller tirer au stand, puis drillés ensuite pour le tir de combat.

L'armée suisse va opérer sa mue numérique en investissant près de 2 milliards de francs (2 mia d'€uros) dans le domaine cyber.
J'ai envie de dire "Enfin!", si c'est pas déjà trop tard… 

Ce qu'il y a de bien avec le cyber, c'est que quelque soit la longueur de l'article qu'on est en train de lire, on n'a aucune idée de ce que ça veut dire concrètement