Une analyse intéressante de cette vente sur Le Monde aujourd'hui. Petit extrait :
Au Quai d'Orsay, en revanche, l'affaire [la vente de BPC à la Russie] suscite de fortes réserves. "L'issue idéale" pour évacuer les critiques, commente un diplomate de haut rang, "serait que les Russes renoncent à l'acquérir". En faisant cavalier seul avec un tel contrat, Paris pourrait se retrouver en position inconfortable, au moment où la Pologne et les Etats baltes demandent des garanties sur les mécanismes de solidarité entre alliés. La guerre de Géorgie a servi de coup de semonce. Le vaste exercice militaire conjoint (13 000 soldats) entre la Russie et la Biélorussie, en septembre 2009, a renforcé les craintes. Le Mistral, "c'est un problème de conscience et de réalisme politique", dit Bernard Kouchner, sans expliciter. Un diplomate résume : "Nous sommes opposés à tout ce qui pourrait alimenter la volonté russe de nous diviser dans l'OTAN et l'Union européenne."
source : Le Monde, article de 2 pages. Première page ici.