Air France-KLM envisage de créer une "low cost"

Où il est question de Air France /KLM, de low-cost, de fret et de réduction de la flotte d'appareil cargo.

Toute l'histoire ici

Les court-courrier de "Pégase" font un régime minceur.
Ce sera 15° d'inclinaison et pas autre chose !! Si t'es pas content…ben t'as qu'à prendre le train !!

posologie Slimfast

Vigi a écrit

Les court-courrier de "Pégase" font un régime minceur.
Ce sera 15° d'inclinaison et pas autre chose !! Si t'es pas content…ben t'as qu'à prendre le train !!

posologie Slimfast

C'est pas un Pégase, c'est une crevette

Pour avoir fait un tour récemment dans une bétaillère (A321 Atlas Blue), s'il y a plus de place pour les jambes, je prends ! Et l'inclinaison sur les courts-courriers, ça ne sert franchement pas à grand chose sinon à faire ch.. ton voisin de derrière
Pourvu simplement qu'ils ne leur prennent pas l'idée d'installer ce type de siège sur les moyens et longs courriers !

ogotaï a écrit

C'est pas un Pégase, c'est une crevette

Ah! Ben, je comprends pourquoi le personnel volant d'Air France est si aigri (et accessoirement souvent en grève)…c'est sur que chevaucher une crevette, ça a moins de "gueule" qu'un fringant destrier ailé.

Oui, je sais…pas la peine, je

j'ai sorti le tractopelle pour déterrer ce p'tit sujet, parce que je vous ai rien entendu écrire sur la grève chez Air France.

En effet, tu as tout à fait raison.

Ça tombe bien, je ne savais pas où poster cet article sur lequel j'étais tombé (sans trop me faire mal) : http://www.lesechos.fr/journal20140926/lec1_enquete/0203807038756-air-france-la-rebellion-des-enfants-gates-du-ciel-1046889.php

cachée dans les pins a écrit

j'ai sorti le tractopelle pour déterrer ce p'tit sujet, parce que je vous ai rien entendu écrire sur la grève chez Air France.

Oui, tu fais très bien d'en parler, mais c'est difficile d'aborder ce sujet sans tomber dans le politique. Je vais donc rester neutre, en critiquant les 2 côtés:

1) Côté pilotes grévistes, je ne suis pas sûr qu'ils aient choisi le bon moyen de défendre leur bout de gras en luttant contre leur propre compagnie. Leurs ennemis s'appellent RyanAir et EasyJet, pas De Juniac. Faire perdre 200 millions à Air France en ce moment, sans parler des effets de long terme sur les clients qui ont vu leur voyage annulé, c'est… complètement fou, pour dire le fond de ma pensée. Pas sûr qu'Air France puisse encaisser ça. Et puis, quoiqu'il arrive, ils restaient bien payés et pas sur-exploités! Dans un marché européen où pleins de pilotes sont au chômage de longue durée (au point de payer pour travailler et faire leurs heures de vol!!), ceux d'AF ne connaissent pas leur chance.

2) Côté direction, les conditions de travail des pilotes n'étaient pas le chantier prioritaire, et c'était fou de commencer par ce qui pouvait exploser en conflit social. De Juniac a non seulement touché à un levier sensible, mais en plus, même si les pilotes n'avaient pas moufté, ce levier ne pouvait rapporter que des queues de cerises. Les pilotes d'Easyjet sont aussi bien payés que ceux d'Air France, c'est le modèle économique qui est différent. Il va falloir que cette direction apprenne à s'adapter, et son plan Transform 2020 me laisse peu impressionné (ils coupent dans les coûts, mais quid de plutôt attirer des clients et des recettes?). Autres décisions critiquables à mon humble avis: l'abandon d'Alitalia, le choix de conserver une flotte de moyen courriers vieillissants, le choix de ne pas diversifier leurs bases régionales (ie: si vous voulez aller en Angleterre ou en Allemagne, c'est de Paris et c'est presque tout: très peu de connections points à points), le choix de ne pas mettre Transavia sur les "grosses" liaisons (genre Paris-Londres ou Paris-Francfort) qui en tentant d'épargner Air France fait surtout un boulevard aux low-costs.

Sans rentrer dans les arguments pour ou contre, ni le côté politique, j'ai entendu une émission à la radio (oui, je n'ai toujours pas de télé…) où ils parlaient du sujet, avec des intervenants des deux camps.
Ce qui m'a impressionné, c'est surtout les différences entre les compagnies classiques et les low-cost actuelles pour le même genre de liaisons (il n'était pas question de long courrier).
Si je me souviens bien, on passe de 500-550 heures de vol par ans à 750. Mais c'est surtout le temps de "récupération" entre deux cycles de vol qui m'ont impressionnés: on passe de minimum 45 minutes à une moyenne de 30 minutes (par contre, je ne sais pas quand le chrono se met en marche: au moment de toucher le sol ou au moment où ils sortent de l'avion)…

Bon, c'est vrai que n'étant pas pilote, je ne me rends pas compte de la fatigue et du stress engendré par les décollages-vol-atterrissages successifs dans la journée… mais quand je pose mes fesses dans un avion, j'aime autant que les pilotes soient en forme.

d9pouces a écrit

En effet, tu as tout à fait raison.

Ça tombe bien, je ne savais pas où poster cet article sur lequel j'étais tombé (sans trop me faire mal) : http://www.lesechos.fr/journal20140926/lec1_enquete/0203807038756-air-france-la-rebellion-des-enfants-gates-du-ciel-1046889.php

L'article est intéressant, et a le mérite de rappeler que malgré tout, les pilotes de cette compagnie sont plutôt privilégiés.

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Fin de la grève à Air France : un conflit qui ne fait que des perdants

Cela s'appelle un fiasco : après une grève d'une durée exceptionnelle – quatorze jours – , les quelque 4 700 pilotes d'Air France ont décidé, dimanche 28 septembre, de mettre un terme à leur mouvement. (…)

Dans ce fiasco, tout le monde est perdant. Air France, d'abord, dont le redressement attendu des comptes est lourdement hypothéqué par ce conflit. Aux quelque 280 millions d'euros de pertes sèches dues aux annulations de vols s'ajouteront les dédommagements non négligeables des passagers et des voyagistes. Quant à l'image de la compagnie, elle est sévèrement abîmée, pour les dizaines de milliers de voyageurs français ou étrangers qui ont été laissés en rade pendant deux semaines.

Cela résume bien l'essentiel de cet énième conflit affectant cette compagnie.

En espérant que ça leur serve de leçon, maintenant…

Il y a un certain Mr Gagey (PDG d'Air France) qui doit pousser un soupir de soulagement aujourd'hui: les pilotes viennent d'approuver les plans de la direction pour developper Transavia.

Source: Liberation

C'était bien la peine de faire une grève dure, longue et (très) couteuse…

Nico2 a écrit

C'était bien la peine de faire une grève dure, longue et (très) couteuse…

Les pilotes ont quand même "gagné" la grêve, au sens qu'ils ont imposé la plupart de leurs vues à la direction. Certes, un accord pour développer Transavia est signé (conformément au souhait des pilotes, n'oublions pas qu'ils ne s'opposaient pas à ça), mais c'est essentiellement à leurs conditions:

- Les pilotes d'AF détachés chez Transavia gardent leur contrat de travail Air France et les avantages afférents (ancienneté, retraite, mutuelle…), ils sont seulement en détachement temporaire chez Transavia.
- Seuls des pilotes d'AF pourront piloter un "avion de plus de 110 sièges" de n'importe quelle compagnie du groupe Air France. En clair, il n'existera pas de pilote purement Transavia, uniquement des pilotes AF en détachement. Quand aux compagnies style HOP!, soit elles en resteront aux avions régionaux de petite taille, soit elles embaucheront des pilotes sous contrat AF.
- Le projet de "bases régionales" commodément sises à l'étranger dans des pays à bas coûts (Portugal notamment) est enterré. Les bases de Transavia seront en France uniquement.
- Transavia peut monter jusqu'à 40 avions (contre 14 aujourd'hui), mais toute augmentation de la flotte au-delà de ce seuil de 40 nécessitera une nouvelle approbation des syndicats de pilotes.

La principale (et conséquente!) victoire de la direction, c'est d'avoir obtenu que les pilotes détachés chez Transavia travaillent plus d'heures que leurs collègues d'AF, à salaire inchangé.

Bref, c'est un accord au moins aussi proche des exigences des pilotes que de celles de la direction. Dans d'autres pays/entreprises, cette négociation et ces consensus auraient eu lieu en amont . Dans cette histoire de positions rigides et de guerre des tranchées, ni la direction ni les syndicats n'ont brillé par leur comportement, à mon humble avis!

Sources:
Le Monde
Les Echos

Paxwax a écrit

Bref, c'est un accord au moins aussi proche des exigences des pilotes que de celles de la direction. Dans d'autres pays/entreprises, cette négociation et ces consensus auraient eu lieu en amont . Dans cette histoire de positions rigides et de guerre des tranchées, ni la direction ni les syndicats n'ont brillé par leur comportement, à mon humble avis!

Façon de faire purement française…