Article tunisien sans concession :
C'est le gouvernement Larayedh, en pleine crise politique, économique et financière qui a envoyé la lettre d'attention à ce sujet après qu'une délégation du quai d'Orsay ait longuement négocié l'affaire on ne sait pas avec qui en Tunisie.
Ça commence bien.
La France, dans la situation de crise où elle se trouve, ne crache plus sur les… miettes.
Ce n'est pas faux, stricto-sensu.
En tout cas, les patrons d'Eurocopter, le fabricant européen se frottent les mains. Il s'agit d'hélicoptères de transport de troupes destinés à l'armée tunisienne, que les Français sont parvenus à fourguer à notre pays, devançant les Américains qui voulaient nous vendre leurs Black Hawks.
Ils auront du mal à s'en remettre…
La Tunisie a, de son côté, négocié un financement «souple». Les sources ne précisent pas le sens de cette souplesse. (…) Ce silence gêné s'explique par les annonces faites sur le très mauvais état des finances de l'Etat qui a dû recourir à un emprunt intérieur pour payer les salaires et les retraites d'avril.
Espérons que le règlement ne sera pas sous forme de chèque sans provision :