CAC CA-1 Wirraway
Rappels
- Catégorie : Avion d'entraînement de base
- Constructeur : CAC
- Premier vol : 27 mars 1939
- Production : 755 appareils construits (cellules neuves)
- Voir aussi… : CAC CA-12 Boomerang
Historique
En 1936, 3 officiers australiens menés par le Wing Commander Lawrence Wackett furent chargés d'évaluer un appareil susceptible d'être construit sous licence en Australie. Ils choisirent le North American NA-16, prédécesseur direct du fameux T-6 Texan.2 appareils furent acquis afin de servir de prototypes à la licence, acquise en 1937 : un NA-16-1A à train fixe, similaire au BT-9 et redesigné NA-32 par North American, et un NA-16-2K à train rétractable, similaire au BC-1 et dont la désignation d'usine devint NA-33. Le moteur sélectionné était un R-1340 de 600 hp, lui aussi construit sous licence.
Le NA-16-1A et le NA-16-2K arrivèrent en Australie respectivement en août et septembre 1937, et reçurent les codes A20-1 et A20-2. Le NA-16-1A effectua son vol inaugural le 3 septembre 1937, suivi peu après du NA-16-2K. Ils furent plus tard transférés à la RAAF respectivement le 2 février et le 8 novembre 1938, puis à l'Engineering School en juin 1940 pour servir de cellules d'instructions.
Ce fut le NA-16-2K à train rétractable qui fut sélectionné pour la production en série. Il reçut cependant quelques modifications afin de lui permettre des missions d'attaque légère : une deuxième mitrailleuse Vickers K de 7,7 mm fut installée et la structure fut renforcée afin de permettre l'emport de 2 bombes (250 ou 500 livres).
L'appareil fut surnommé "Wirraway", ce qui signifie "challenge" en aborigène. La firme CAC, créée en 1936 et construisant ses usines à Fishermens Bend, fut chargée de la production en série. Le Wirraway est donc le premier avion de la CAC.
Le tout premier CA-1, codé A20-3, effectua son vol inaugural le 27 mars 1939 entre les mains du Flight Lieutenant 'Boss' Walker. Il fut conservé par CAC afin de servir aux tests et développement. La RAAF reçut ses 2 premiers Wirraway, A20-4 et -5, le 10 juillet 1939. Lorsque la guerre éclata en Europe, elle en avait reçut 6. Au total, 40 CA-1 furent construits avant que la chaîne ne passe au CA-3.
Bien qu'il y ait quelques différences de détails entre chaque type, les désignations renvoyaient surtout aux différents contrats de constructions. Les CA-3, -5, -7 à -9 restèrent donc similaires au CA-1 et seule la dernière variante construite, le CA-16, vit des modifications substantielles pour le bombardement en piqué. Moins connu, le Wirraway se distinguait en 3 versions : le Mk I qui renvoyait au CA-1, le Mk II qui correspondait aux CA-3 à -9, et le Mk III qui englobait CA-16 et CA-20.
En décembre 1940, 7 Wirraway étaient construits par semaine et en septembre 1941, 45 appareils sortaient par mois. La commande initiale de 620 appareils fut complétée avec le dernier CA-9 en juin 1942. Elle reprit plus tard avec le CA-16, mais de manière limitée.
Lorsque la guerre éclata dans le Pacifique, en décembre 1941, la RAAF disposait de 7 squadrons de Wirraway : les Nos 4, 5, 12, 22, 23, 24 et 25, soit 101 appareils. Au total, il allait en équiper 8, le dernier étant le 21e. Celui-ci, basé en Malaisie, devint le squadron Y de la RAF en 1941-1942.
Leur mission principale était l'entraînement, mais du fait de la guerre ils furent utilisés pour la chasse de fortune (les anglophones parlent d'emergency fighter), l'attaque au sol, la coopération avec l'armée de terre, l'observation, la liaison.
Ainsi, 5 Wirraway basés à Kluang dans la Malaisie britannique furent déployés au combat contre les forces d'invasion japonaises. Généralement pilotés par des Néo-Zélandais accompagnés d'observateurs australiens, ils connurent quelques succès.
Le Wirraway fut impliqué dans le premier combat aérien opposant Australiens et Japonais, le 6 janvier 1942. Plusieurs Wirraway du 24e squadront tentèrent d'intercepter des hydravions japonais H6K "Mavis" et un seul réussit à engager le combat, sans remporter de victoire. 2 semaines plus tard, 8 Wirraway du même squadron tentèrent de défendre Rabaul contre 100 avions japonais : seuls 2 Wirraway survécurent.
Le 12 décembre la même année, le Pilot Officer J. S. Archer remporta l'unique victoire du Wirraway en combat aérien, en plongeant sur un A6M Zero se trouvant 300 mètres plus bas. En comparaison, le Boomerang, dérivé monoplace et conçu pour la chasse du Wirraway n'en connut aucune…
Le Wirraway fut remplacé dans les missions de combat par le Boomerang et le P-40. La plupart des unités australiennes en première ligne disposaient d'un Wirraway dédié à la liaison avec d'autres unités ou les QG. Au moins l'un d'eux (anciennement A20-527) fut utilisé par l'USAAF dans cette mission au sein de la 5e Air Force, assez brièvement d'ailleurs.
755 Wirraway furent construits, le dernier étant livré à la RAAF en juillet 1946. Ils servirent essentiellement à l'entraînement à Uranquinty et Point Cook. En 1947-1948, l'un d'eux fut employé par la force d'occupation du Commonwealth au Japon.
En 1947, la Fleet Air Arm de la RAN fut fondée et reçut l'année suivante 17 Wirraway modifiés. Elle les conserva jusqu'en 1957, date à laquelle ils furent remplacés par des Vampire.
En 1948, la RAAF fonda une force de réserve, la Citizen Air Force, dont les squadrons N°22 (City of Sydney), N°23 (City of Brisbane), N°24 (City of Adelaide) et N°25 (City of Perth) furent dotés en partie de Wirraway. Outre l'entraînement, le Wirraway avait également comme mission de repérer les requins le long des plages. C'est dans ces circonstances qu'un Wirraway s'écrasa sur la plage de Maroochydore le 30 décembre 1950, tuant 3 enfant et blessant 14 personnes.
Dès 1954, 2 Wirraway quasi-neufs (9 et 12 heures de vol respectivement) furent achetés par la compagnie Super Spread Aviation, basée à Moorabbin Airport, afin de les modifier comme avions d'application civile, notamment l'épandage agricole. Mais ils se révélèrent peu adaptés à ce rôle et furent ferraillés après leur retrait le 10 avril 1956.
Le 4 décembre 1958, la RAAF commença à remplacer ses Wirraway par le Winjeel. Le Wirraway fit son dernier vol officiel le 27 avril 1959.
Bien que la plupart des Wirraway furent ferraillés, un nombre conséquent a survécu, soit exposés dans des musées soit utilisés comme warbirds. Le registre civil australien en comptait 10 en 2011. Un seul CA-1, l'A20-10, a survécu et est exposé à l'Australian National Aviation Museum de Moorabbin Airport.
Anciens pays utilisateurs
- Australie : Aéronavale australienne (17 exemplaires) — CA-20
- Australie : Armée de l'air australienne (755 exemplaires)
- États-Unis : USAAC (1 exemplaire)
- Royaume-Uni : RAF
Versions
- CAC CA-1 Wirraway I : 1er lot de production du Wirraway, 40 exemplaires. A20-3 à A20-42.
- CAC CA-3 Wirraway II : 2e lot de production du Wirraway, 60 exemplaires. A20-43 à A20-102
- CAC CA-5 Wirraway II : 3e lot de production du Wirraway, 32 exemplaires. A20-103 à A20-134
- CAC CA-7 Wirraway II : 4e lot de production du Wirraway, 100 exemplaires. A20-135 à A20-234
- CAC CA-8 Wirraway II : 5e lot de production du Wirraway, 200 exemplaires. A20-235 à A20-434
- CAC CA-9 Wirraway II : 6e lot de production du Wirraway, 188 exemplaires. A20-435 à A20-622
- CAC CA-10 Wirraway II : Projet d'une version de bombardement en piqué, non construite.
- CAC CA-10A Wirraway II : 113 CA-3, -5, -7 et -9 modifiés avec les ailes du CA-16.
- CAC CA-16 Wirraway III : 7e et dernier lot de production, 135 exemplaires. A20-623 à A20-755
- CAC CA-20 Wirraway III : Version spécifique à la marine australienne.
- CAC CA-28 Ceres : Avion agricole développé dans les années 1950.
Longueur | Envergure | Hauteur | Surface alaire | Masse à vide | Masse normale au décollage | Masse maxi au décollage | Masse maxi à l'atterrissage | Vitesse de décrochage | Vitesse ascensionnelle | Plafond opérationnel | Vitesse de croisière | Vitesse maximum | Distance de convoyage | Distance franchissable | Vitesse de croisière maximum | Nombre de points d'emport | Charge militaire | Équipage | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CAC CA-1 Wirraway I | 8,48 m (27,822 ft) | 13 m (43 ft) | 2,66 m (8,727 ft) | 23,76 m² (255,751 sq. ft) | 1 805 kg (3 980 lbs) | 2 991 kg (6 595 lbs) | 9,906 m/s (32,5 ft/s) | 7 010 m (23 000 ft) | 249 km/h (155 mph, 135 kts) | 354 km/h (220 mph, 191 kts) | 1 159 km (720 mi, 626 nm) | 293 km/h (182 mph, 158 kts) | 2 | 454 kg (1 000 lbs) | 2 | ||||
CAC CA-28 Ceres | 9,36 m (30,709 ft) | 14,3 m (46,916 ft) | 2,74 m (9 ft) | 29 m² (312 sq. ft) | 1 787 kg (3 940 lbs) | 3 048 kg (6 720 lbs) | 3 130 kg (6 900 lbs) | 1 939 kg (4 275 lbs) | 121 km/h (75 mph, 65 kts) | 179 km/h (111 mph, 96 kts) | 833 km (518 mi, 450 nm) | 648 km (403 mi, 350 nm) | 1 |
Sur le forum…
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Fiche sympa, sympathiquement illustrée.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Un peu autre chose pour changer.
Avion d'entraînement monomoteur australien de la seconde guerre mondiale.
En 1936, 3 officiers australiens menés par le Wing Commander Lawrence Wackett furent chargés d'évaluer un appareil susceptible d'être construit sous licence en Australie. Ils choisirent le North American NA-16, prédécesseur direct du fameux T-6 Texan.
2 appareils furent acquis afin de servir de prototypes à la licence, acquise en 1937 : un NA-16-1A à train fixe, similaire au BT-9 et redesigné NA-32 par North American, et un NA-16-2K à train rétractable, similaire au BC-1 et dont la désignation d'usine devint NA-33. Le moteur sélectionné était un R-1340 de 600 hp, lui aussi construit sous licence.
Le NA-16-1A et le NA-16-2K arrivèrent en Australie respectivement en août et septembre 1937, et reçurent les codes A20-1 et A20-2. Le NA-16-1A effectua son vol inaugural le 3 septembre 1937, suivi peu après du NA-16-2K. Ils furent plus tard transférés à la RAAF respectivement le 2 février et le 8 novembre 1938, puis à l'Engineering School en juin 1940 pour servir de cellules d'instructions.
Ce fut le NA-16-2K à train rétractable qui fut sélectionné pour la production en série. Il reçut cependant quelques modifications afin de lui permettre des missions d'attaque légère : une deuxième mitrailleuse Vickers GO de 7,7 mm fut installée et la structure fut renforcée afin de permettre l'emport de 2 bombes (250 ou 500 livres).
L'appareil fut surnommé "Wirraway", ce qui signifie "challenge" en aborigène. La firme CAC, créée en 1936 et construisant ses usines à Fishermens Bend, fut chargée de la production en série. Le Wirraway est donc le premier avion de la CAC.
Le tout premier CA-1, codé A20-3, effectua son vol inaugural le 27 mars 1939 entre les mains du Flight Lieutenant 'Boss' Walker. Il fut conservé par CAC afin de servir aux tests et développement. La RAAF reçut ses 2 premiers Wirraway, A20-4 et -5, le 10 juillet 1939. Lorsque la guerre éclata en Europe, elle en avait reçut 6. Au total, 40 CA-1 furent construits avant que la chaîne ne passe au CA-3.
Bien qu'il y ait quelques différences de détails entre chaque type, les désignations renvoyaient surtout aux différents contrats de constructions. Les CA-3, -5, -7 à -9 restèrent donc similaires au CA-1 et seule la dernière variante construite, le CA-16, vit des modifications substantielles pour le bombardement en piqué. Moins connu, le Wirraway se distinguait en 3 versions : le Mk I qui renvoyait au CA-1, le Mk II qui correspondait aux CA-3 à -9, et le Mk III qui englobait CA-16 et CA-20.
En décembre 1940, 7 Wirraway étaient construits par semaine et en septembre 1941, 45 appareils sortaient par mois. La commande initiale de 620 appareils fut complétée avec le dernier CA-9 en juin 1942. Elle reprit plus tard avec le CA-16, mais de manière limitée.
Lorsque la guerre éclata dans le Pacifique, en décembre 1941, la RAAF disposait de 7 squadrons de Wirraway : les Nos 4, 5, 12, 22, 23, 24 et 25, soit 101 appareils. Au total, il allait en équiper 8, le dernier étant le 21e. Celui-ci, basé en Malaisie, devint le squadron Y de la RAF en 1941-1942.
Leur mission principale était l'entraînement, mais du fait de la guerre ils furent utilisés pour la chasse de fortune (les anglophones parlent d'emergency fighter), l'attaque au sol, la coopération avec l'armée de terre, l'observation, la liaison.
Ainsi, 5 Wirraway basés à Kluang dans la Malaisie britannique furent déployés au combat contre les forces d'invasion japonaises. Généralement pilotés par des Néo-Zélandais accompagnés d'observateurs australiens, ils connurent quelques succès.
Le Wirraway fut impliqué dans le premier combat aérien opposant Australiens et Japonais, le 6 janvier 1942. Plusieurs Wirraway du 24e squadront tentèrent d'intercepter des hydravions japonais H6K "Mavis" et un seul réussit à engager le combat, sans remporter de victoire. 2 semaines plus tard, 8 Wirraway du même squadron tentèrent de défendre Rabaul contre 100 avions japonais : seuls 2 Wirraway survécurent.
Le 12 décembre la même année, le Pilot Officer J. S. Archer remporta l'unique victoire du Wirraway en combat aérien, en plongeant sur un A6M Zero se trouvant 300 mètres plus bas. En comparaison, le Boomerang, dérivé monoplace et conçu pour la chasse du Wirraway n'en connut aucune…
Le Wirraway fut remplacé dans les missions de combat par le Boomerang et le P-40. La plupart des unités australiennes en première ligne disposaient d'un Wirraway dédié à la liaison avec d'autres unités ou les QG. Au moins l'un d'eux (anciennement A20-527) fut utilisé par l'USAAF dans cette mission au sein de la 5e Air Force, assez brièvement d'ailleurs.
755 Wirraway furent construits, le dernier étant livré à la RAAF en juillet 1946. Ils servirent essentiellement à l'entraînement à Uranquinty et Point Cook. En 1947-1948, l'un d'eux fut employé par la force d'occupation du Commonwealth au Japon.
En 1947, la Fleet Air Arm de la RAN fut fondée et reçut l'année suivante 17 Wirraway modifiés. Elle les conserva jusqu'en 1957, date à laquelle ils furent remplacés par des Vampire.
En 1948, la RAAF fonda une force de réserve, la Citizen Air Force, dont les squadrons N°22 (City of Sydney), N°23 (City of Brisbane), N°24 (City of Adelaide) et N°25 (City of Perth) furent dotés en partie de Wirraway. Outre l'entraînement, le Wirraway avait également comme mission de repérer les requins le long des plages. C'est dans ces circonstances qu'un Wirraway s'écrasa sur la plage de Maroochydore le 30 décembre 1950, tuant 3 enfant et blessant 14 personnes.
Dès 1954, 2 Wirraway quasi-neufs (9 et 12 heures de vol respectivement) furent achetés par la compagnie Super Spread Aviation, basée à Moorabbin Airport, afin de les modifier comme avions d'application civile, notamment l'épandage agricole. Mais ils se révélèrent peu adaptés à ce rôle et furent ferraillés après leur retrait le 10 avril 1956.
Le 4 décembre 1958, la RAAF commença à remplacer ses Wirraway par le Winjeel. Le Wirraway fit son dernier vol officiel le 27 avril 1959.
Bien que la plupart des Wirraway furent ferraillés, un nombre conséquent a survécu, soit exposés dans des musées soit utilisés comme warbirds. Le registre civil australien en comptait 10 en 2011. Un seul CA-1, l'A20-10, a survécu et est exposé à l'Australian National Aviation Museum de Moorabbin Airport.
Versions :
Mk I : Correspond au CA-1 (40 exemplaires)
Mk II : CA-3 à 9 (soit 580 exemplaires).
Mk III : CA-16 (135 exemplaires) et CA-20 pour la marine (17 exemplaires modifiés).
CA-1 : 1er lot de production, 40 exemplaires. A20-3 à A20-42.
CA-3 : 2e lot de production, 60 exemplaires. A20-43 à A20-102
CA-5 : 3e lot de production, 32 exemplaires. A20-103 à A20-134
CA-7 : 4e lot de production, 100 exemplaires. A20-135 à A20-234
CA-8 : 5e lot de production, 200 exemplaires. A20-235 à A20-434
CA-9 : 6e lot de production, 188 exemplaires. A20-435 à A20-622
CA-10 : Projet d'une version de bombardement en piqué, non construite.
CA-10A : 113 CA-3, -5, -7 et -9 modifiés avec les ailes du CA-16.
CA-16 : 7e et dernier lot de production, 135 exemplaires. A20-623 à A20-755
Le CA-16 était dédié au bombardement en piqué : les ailes furent renforcées afin de permettre l'emport de davantage de bombes et furent dotées de freins de piqué. La production fut approuvée le 16 juillet 1943.
CA-20 : 17 Wirraway modifiés après-guerre et livrés à la marine australienne, dont un CA-1 et un CA-5. Ils conservèrent leur code de la RAAF et furent utilisés au sein des 723e et 724e squadrons.
CA-28 Ceres : Avion agricole développé dans les années 1950.
Dans les années 1950, la plupart des avions agricoles en Australie étaient des appareils militaires modifiés avec plus ou moins de bonheur. Les Wirraway et Wicket de CAC ne furent pas des succès. Le Wirraway par exemple n'était pas conçu pour le vol à basse altitude et basse vitesse.
CAC se rendit compte qu'il y avait un marché potentiel pour un appareil spécialement conçu pour l'épandage agricole, aussi racheta-t-il des surplus de Wirraway auprès de la RAAF.
Le concept qui en émergea ne conservait que la queue du Wirraway, roulette comprise. Le fuselage était entièrement nouveau, avec un cockpit monoplace surélevé et une trémie de 1,16 m3 disposée entre le moteur et ce cockpit. L'aile fut modifiée avec des dispositifs hypersustentateurs (becs de sécurité fixes, volets de bord de fuite), ainsi qu'au centre à cause notamment de la trémie et du centre de gravité. Le train principal, bien que récupéré du Wirraway, était fixe et reprenait les roues du CAC Mustang.
L'agrandissement de l'envergure et de la surface alaire rendait le Ceres plus docile que le Wirraway. Le moteur du Wirraway fut conservé, mais doté d'une hélice plus petite.
Le prototype vola pour la première fois en février 1958 entre les mains de Roy Goon, et le premier appareil de série fut livré en avril 1959. Au 6e appareil construit, la visibilité fut améliorée notamment en agrandissant la canopée.
Mais le Ceres fut un échec. CAC espérait en vendre au moins 50, mais seuls 21 exemplaires furent construits entre 1959 et 1963 (dont le prototype, d'ailleurs reconstruit après un crash en 1961). 6 furent cependant exportés en Nouvelle-Zélande.
Il souffrit de la concurrence des Piper Pawnee et PAC Fletcher, plus modernes et plus économiques. Quelques exemplaires survécurent, soit dans des musées comme l'ultime Ceres exporté en Nouvelle-Zélande et exposé au MOTAT d'Auckland, soit en état de vol (2 exemplaires).
Le Ceres profite en partie de la popularité du Wirraway comme warbird, et ses ailes sont parfois récupérées comme pièces détachées. Mais les appareils étant différents, les modifications nécessaires posent souvent problème.
http://les-avions-de-legende.e-monsite.com/pages/les-bombardiers/les-bombardiers-australiens/cac-wirraway.html
https://en.wikipedia.org/wiki/CAC_Wirraway
https://en.wikipedia.org/wiki/CAC_Ceres
http://www.aviastar.org/air/australia/common_wirraway.php
http://www.aviastar.org/air/australia/common_ca-28.php
http://www.militaryfactory.com/aircraft/detail.asp?aircraft_id=846
https://www.airforce.gov.au/raafmuseum/research/aircraft/series2/A20.htm
http://www.warbirdalley.com/wirraway.htm
http://dbdesignbureau.buckmasterfamily.id.au/tech_info_cac_wirraway.htm
http://www.flugzeuginfo.net/acdata_php/acdata_cac_wirraway_en.php
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=ru&u=http://www.airwar.ru/enc/aww2/ca3.html&prev=search
Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.