EADS Do-DT55

Rappels

  • Catégorie : Drone
  • Constructeur : EADS drapeau du pays drapeau du pays drapeau du pays
  • Premier vol : 2004
  • Missions : Drone-cible
EADS Do-DT55

Historique

L’EADS Do-DT55 est un drone-cible monoréacteur, muni d’une entrée d’air ventrale, d’ailes hautes très en arrière avec des dérives à leurs extrémités et d’un empennage canard en position médiane à l’avant.

En 2003, la Luftwaffe désire s’équiper d’une cible volante capable de simuler un missile antiradar se guidant par les rayonnements électromagnétiques, comme les ALARM ou les AGM-88 HARM. EADS retient l’option d’une cible volante larguée par un autre drone, jugée moins chère que si elle était larguée d’un avion ou qu’un drone totalement autonome.
Des cibles-volantes Do-DT25 sont donc modifiées pour être équipées d’un pylône ventral et d’un nez lisse et profilé, permettant ainsi d’être utilisées comme vecteurs.

La structure du DT-55 est en matériaux composites, comme les autres appareils de la série DT25/35/45. Il est muni d’un turboréacteur situé dans le fuselage et alimenté par une prise d’air ventrale. Sur le dessus du fuselage se trouve le dispositif permettant d’être arrimé au pylône ventral du DT25. À l’arrière du fuselage, en position haute, se trouvent les ailes en delta tronqué munies de dérives à leurs extrémités. Des empennages canards formés par deux petites ailes en position médianes sont situés à l’avant.
Le DT55 peut être équipé d’un amplificateur de SER pour faciliter sa détection par les radars.

En décembre 2004, le DT55 obtient sa certification et entre en service au sein de la Luftwaffe.
La trajectoire des deux appareils est programmée avant le décollage, mais il est possible de les modifier durant le vol ou de le guider manuellement. Durant une mission ordinaire, le couple DT25/DT55 décolle à partir d’une catapulte pneumatique et monte jusqu’à environ 4'000 ou 6'000 mètres tout en s’éloignant de plus de 60 km de la zone de tir. Ensuite, il se met à décrire un circuit en volant à une vitesse de croisière d’environ 360km/h. C’est au moment du largage, à une distance variant entre 35 et 60 km de l’objectif, que le DT55 met en marche son propulseur. Il se dirige ensuite de façon autonome, par pointage GPS, en direction de la zone de tir à une vitesse pouvant dépasser les 800 km/h. Après environ quatre minutes, son parachute de récupération s’ouvre, lui permettant de se poser sans s’abimer… s’il n’est pas détruit en vol. De son côté, le DT25 continue son circuit puis revient se poser à l’endroit programmé, en général près de la zone de lancement.

Le DT55 peut également être largué à partir d’un drone Mirach 100 ou Denel Skua.

Il semble être utilisé dans plusieurs pays, entre autre par l’armée et la marine allemande, de même qu’éventuellement au Canada…


Texte de Jéricho, avec son aimable autorisation.

Pays utilisateurs

Caractéristiques

  • Masse maxi au décollage : 22 kg (49 lbs)
  • Envergure : 0,6 m (1,97 ft)
  • Longueur : 1,65 m (5,413 ft)

Performances

  • Vitesse maximum : 828 km/h (514 mph, 447 kts)
  • Vitesse de décrochage : 360 km/h (224 mph, 194 kts)
  • Facteur de charge maximal : 7 G
  • Distance franchissable : 55 km (34 mi, 30 nm)
  • Plafond opérationnel : 8 300 m (27 231 ft)

Charge utile

  • Charge utile : 3 kg (7 lbs)

Sur le forum…

  • Merci à toi Jericho, je suis impressionné par ta productivité.
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Clansman a écrit

    La fiche sur le site
    Déjà? Merci Clansman! :D
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • La fiche sur le site
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • L’EADS Do-DT55 est un drone-cible monoréacteur, muni d’une entrée d’air ventrale, d’ailes hautes très en arrière avec des dérives à leurs extrémités et d’un empennage canard en position médiane à l’avant.

    En 2003, la Luftwaffe désire s’équiper d’une cible volante capable de simuler un missile antiradar se guidant par les rayonnements électromagnétiques, comme les ALARM ou les AGM-88 HARM. EADS retient l’option d’une cible volante larguée par un autre drone, jugée moins chère que si elle était larguée d’un avion ou qu’un drone totalement autonome.
    Des cibles-volantes Do-DT25 sont donc modifiées pour être équipées d’un pylône ventral et d’un nez lisse et profilé, permettant ainsi d’être utilisées comme vecteurs.

    La structure du DT-55 est en matériaux composites, comme les autres appareils de la série DT25/35/45. Il est muni d’un turboréacteur situé dans le fuselage et alimenté par une prise d’air ventrale. Sur le dessus du fuselage se trouve le dispositif permettant d’être arrimé au pylône ventral du DT25. À l’arrière du fuselage, en position haute, se trouvent les ailes en delta tronqué munies de dérives à leurs extrémités. Des empennages canards formés par deux petites ailes en position médianes sont situés à l’avant.
    Le DT55 peut être équipé d’un amplificateur de SER pour faciliter sa détection par les radars.

    En décembre 2004, le DT55 obtient sa certification et entre en service au sein de la Luftwaffe.
    La trajectoire des deux appareils est programmée avant le décollage, mais il est possible de les modifier durant le vol ou de le guider manuellement. Durant une mission ordinaire, le couple DT25/DT55 décolle à partir d’une catapulte pneumatique et monte jusqu’à environ 4'000 ou 6'000 mètres tout en s’éloignant de plus de 60km de la zone de tir. Ensuite, il se met à décrire un circuit en volant à une vitesse de croisière d’environ 360km/h. C’est au moment du largage, à une distance variant entre 35 et 60km de l’objectif, que le DT55 met en marche son propulseur. Il se dirige ensuite de façon autonome, par pointage GPS, en direction de la zone de tir à une vitesse pouvant dépasser les 800km/h. Après environ quatre minutes, son parachute de récupération s’ouvre, lui permettant de se poser sans s’abimer… s’il n’est pas détruit en vol. De son côté, le DT25 continue son circuit puis revient se poser à l’endroit programmé, en général près de la zone de lancement.

    Le DT55 peut également être largué à partir d’un drone Mirach 100 ou Denel Skua.

    Il semble être utilisé dans plusieurs pays, entre autre par l’armée et la marine allemande, de même qu’éventuellement au Canada…


    Versions :

    DT55 : Version de base permettant de simuler un missile antiradar, un missile de croisière ou un missile air-surface.


    Utilisateurs militaires :
    Allemagne : Il semble être en service au sein de la marine et de l’armée de terre.

    Canada : Commande prévue, livraison inconnue.


    Caractéristiques :
    Longueur : 1,65m
    Envergure : 0,60m
    Masse maximale au décollage : 22kg
    Charge utile : 3kg

    Moteur :
    Un turboréacteur de 220kN (22,4kgp).

    Performances :
    Vitesse max : 828km/h
    Vitesse minimale : 360km/h
    Plafond opérationnel : 8’300m
    Distance franchissable : 55km
    Endurance : 4 minutes
    Facteur de charge max : 7G

    Armement :
    Sans.


    Liens internet :

    http://de.wikipedia.org/wiki/EADS_Do-DT_55

    http://www.flightglobal.com/news/articles/eads-promotes-miniature-drone-198331/

    http://www.bredow-web.de/Drohnen_und_Raketen/EADS_Do-DT_55/eads_do-dt_55.html

    http://en.ruvsa.com/catalog/do_dt55/

    http://www.aviationnews.eu/3508/eads-defence-security-produces-500th-target-drone/

    http://www.dtic.mil/ndia/2002targets/frei.pdf

    http://www.airpower.at/news07/0602_targetdrones/index.html

    http://www.meggittcanada.com/media/public_files/documents/2012/Feb/24/PDS_DO-DT55.pdf
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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