Dewoitine D.332 Emeraude

Rappels

  • Catégorie : Avion de ligne
  • Constructeur : Dewoitine drapeau du pays
  • Premier vol : 11 juillet 1933
  • Version du : Dewoitine D.333
  • Production : 1 appareil construit (cellule neuve)
  • Missions : Transport de passagers
  • Voir aussi… : Dewoitine D.620
Dewoitine D.332 Emeraude

Historique

Le Dewoitine D 332 Emeraude resta à l'état d'un unique exemplaire, et si sa carrière fut tragiquement courte (à peine 6 mois), elle n'en fut pas moins bien remplie. Sa formule trimoteur, à train fixe est bien caractéristique de son époque.


1 / Historique

Le D 332 est né d'une spécification de la compagnie Air Orient de 1932, demandant un trimoteur long courrier pour assurer ses lignes d’extrême orient. Le cahier des charges exigeait de pouvoir transporter 8 passagers et leurs bagages, ainsi que 400 kg de fret, sur 2000 km (sans vent), et à une vitesse de croisière de 220 km/h. De plus, l'appareil devait pouvoir maintenir une altitude 2500m, en cas de panne d'un quelconque moteur. Dernier impératif, aucune dimension de l'avion ne pouvait dépasser 29 m, du fait de la taille des hangars.

Emile Dewoitine décida de partir de son monomoteur de raid D 33, pour dessiner un trimoteur en réponse à la spécification d'Air Orient, auquel fut assigné la désignation de D 332. Les essais en soufflerie confirmèrent les calculs, et la construction fut lancée fin août 1932.

Motorisé par 3 Hispano-Suiza 9V de 575 cv, le Dewoitine D 332 fit son premier vol depuis le terrain de Toulouse Francazal le 11 juillet 1933, piloté par Marcel Doret. Les essais se déroulèrent rapidement, et mirent en lumière les bonnes qualités de l'avion, supérieures aux exigences initiales : au poids maximal au décollage de 9356 kg, il était capable de parcourir 2100 km à la vitesse de croisière de 265 km/h.

Le certificat de navigabilité fut obtenu le 9 septembre 1933, avec l'immatriculation F-AMMY.

Dès le 7 septembre le D 332 s'attribua quatre records du monde : sur 1000 km avec 1000 kg de charge, à la vitesse moyenne de 259,56 km/h (ancien record à 224,78 km/h), et sur 2000 km avec des charges de 500, 1000, et 2000 kg, avec une vitesse de 255,25 km/h (anciens records à 228,27, et 151,36 km/h). Puis il effectua un voyage officiel en Union Soviétique entre les 12 et 22 septembre 1933, parcourant 13 000 km sans aucun problème.

Il fut officiellement remis à Air France, qui avait pris la suite de Air Orient, le 3 novembre 1933. La compagnie lui fit effectuer ses essais d'endurance avant mise en service opérationnel, avec une liaison Paris-Lyon-Marseille, puis un Paris-Dakar, suivi d'un Paris-Alger.

Puis, du 21 au 28 novembre le Dewoitine D 332 effectua la première liaison sur l’extrême orient, sa raison d'être. 48 h30 de vol suffirent pour relier Marseille à Saigon. Lors du vol retours, le 15 janviers 1934, sur le dernier tronçon, entre Lyon et Le Bourget, il fut pris dans un tempête de neige, et s'écrasa sur le Morvan, tuant ses 10 passagers et membres d'équipage, donc Maurice Nogues, directeur général adjoint d'Air France, Maurice Baluzac, le directeur technique, Emmanuel Chaumier, directeur de l'Aviation Civile, et Pierre Pasquier, Gouverneur Général de l'Indochine.

Cet accident déclencha de nombreuses polémiques, De l'enquête, il ressortit que la cause la plus probable fut que, suite à des conditions givrantes, le pilote perdit le contrôle de l'avion qui s’engagea en piqué. Lors de la ressource, sous fort facteur de charge, il perdit ses ailerons, puis les extrémités de voilures cassèrent, entrainant la chute.

Ce rapport mis en lumière que les normes de résistances structurelles de l’époque étaient insuffisantes. De plus, Dewoitine dut construire une nouvelle voilure, pour apporter la preuve que la précédente était conforme à la réglementation. En effet, celle de l'Emeraude n'avait pas subie d'essais statique, les services techniques du Ministère de l'Air ayant validé les calculs, par analogie avec ceux du D 33, donc le D 332 était un dérivé.

Alors que 21 D 332, ou dérivés, étaient déjà commandés (certains même en cours de construction), ces commandes furent annulés, et seuls 3 D 333, renforcés, furent construits. Cependant, il peut être considéré comme le prédécesseur des D 338, qui furent les fleurons de Air France avant guerre.


2 / Description

Le Dewoitine D 332 Emeraude était un monoplan trimoteur de transport de passagers, à train classique fixe. Il était de construction entièrement métallique, à revêtement travaillant.
Sa voilure, implanté en position basse, est de construction typiquement Dewoitine, mono longeron et de grand allongement : 8,76. Si ce grand allongement procurait de bonnes performances aérodynamiques (par réduction de la traînée induite), il se payait par des plus grands efforts enregistrés par la voilure et la nécessite d'une construction plus rigide, donc plus lourde. Les empennages horizontaux étaient contreventés par deux mats profilés.

Le fuselage, de section carrée, était prévu pour un équipage de trois membres, deux pilotes et un radio. Il était aménagé pour recevoir soit 14 passagers pour des liaisons courtes, soit 8 passagers en fauteuils couchettes pour les longs vols.
Le train classique était fixe, caréné par d'important pantalon, à la mode à l'époque. Le train principal était muni de freins, et la roulette de queue était directionnelle.

Le Dewoitine D 332 était motorisé par 3 moteurs de 9 cylindre en simple étoile, Hispano-Siuza 9V, de 575 cv à 1900 t/mn. Ils entraînaient des hélices bipales métalliques Levasseur à pas fixe. Ils étaient alimentés par 3 réservoirs, un derrière la cloison pare-feu centrale, de 1000 l, les deux autres derrière chaque moteur latéral, de 1100 l. Trois réservoirs de 85 l d'huile assuraient la lubrification des moteurs.




Texte de JFF, avec son aimable autorisation.

Caractéristiques

  • Masse maxi au décollage : 9 356 kg (20 626 lbs)
  • Masse à vide : 5 280 kg (11 640 lbs)
  • Surface alaire : 96 m² (1 033 sq. ft)
  • Hauteur : 5,35 m (17,552 ft)
  • Envergure : 29 m (95 ft)
  • Longueur : 18,95 m (62,172 ft)

Équipage

  • Équipage : 3

Performances

  • Vitesse de croisière : 265 km/h (165 mph, 143 kts)
  • Distance franchissable : 2 100 km (1 305 mi, 1 134 nm)
  • Plafond opérationnel : 5 950 m (19 521 ft)
  • Vitesse maximale BA : 300 km/h (186 mph, 162 kts)
  • Rapport puissance/masse maxi au décollage : 0.14 kW/kg
  • Charge alaire maxi au décollage : 97.46 kg/m²
  • Rapport puissance/masse à vide : 0.24 kW/kg
  • Charge alaire à vide : 55.00 kg/m²

Motorisation

  • 3 × moteurs à cylindres en étoile Hispano-Suiza 9V de 423 kW (575 ch, 567 hp)
  • Carburant (volume) : 3 100 l (819 US Gal., 682 UK Gal.)

Sur le forum…

  • Paxwax a écrit

    On fait les sous-marins aussi? Emeraudes et Rubis, ca aurait de la gueule :mrgreen: .
    Et tu veux les accompagner d'une perle? :mrgreen:
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Clansman a écrit

    L'Emeraude sur le site

    On fait les sous-marins aussi? Emeraudes et Rubis, ca aurait de la gueule :mrgreen: .
    "En temps de paix, le kamikaze n'a plus de raison de sauter sur quoi que ce soit d'inflammable. Il s'étiole. Le suicide était le seul but de son existence : maintenant qu'il n'a plus de raison de mourir, il n'a plus de raison de vivre.Heureusement, il est possible d'aider le kamikaze à en finir en déclenchant en lui cette irrépressible envie d'exploser sur l'ennemi qui lui valut naguère son immense prestige auprès des gonzesses. Comment? C'est simple : il suffit d'imiter le cri du porte-avions. Regardez bien. Pout, pout, pout, ….Kamikaze : Banzaï !Etonnant, non?"Desproges
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  • L'Emeraude sur le site
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • d9pouces a écrit

    Je ne connaissais pas non plus !

    Heureusement que les normes de sécurité ont changé, utiliser un avion sans avoir fait les essais statiques semble quand même assez surprenant pour l'époque.

    Merci !

    Ce n'est pas exactement qu'il n'y avait pas eu d'essais statiques. Mais la voilure du D 332 était dérivée de celle du D 33 "Trait d'Union". Et cette voilure là avait subie des essais statiques (ne serait ce que par la nouveauté que constituait à l'époque cette aile Dewoitine, mono longeron et à grand allongement)
    Les services officiels validèrent les calculs des ingénieurs de Dewoitine pour l'Emeraude, par extension des calculs et essais de l'aile du D 33.
    Cela aurait pu se tenir, si on avait suffisamment connu les comportements aéro-élastique des ailes, notamment sous forts facteurs de charges. Or les connaissances de l'époque ne le permettaient pas.
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  • d9pouces a écrit

    Heureusement que les normes de sécurité ont changé, utiliser un avion sans avoir fait les essais statiques semble quand même assez surprenant pour l'époque.
    Ouaip, mais à l'époque ils n'avaient pas des débuts d'incendies en vol… :mrgreen:
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Je ne connaissais pas non plus !

    Heureusement que les normes de sécurité ont changé, utiliser un avion sans avoir fait les essais statiques semble quand même assez surprenant pour l'époque.

    Merci !
    Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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  • Merci pour cette fiche sur un appareil que je ne connaissais pas, et qui a eu une carrière extrêmement éphémère. ;)
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • =) oh, quelle étonnante dégaine!
    moi je suis la fougère et lui l'oiseau de fer
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  • Merci pour cette fiche JFF, je ne connaissais pas l'appareil. Un régal! ;)
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Le Dewoitine D 332 Emeraude resta à l'état d'un unique exemplaire, et si sa carrière fut tragiquement courte (à peine 6 mois), elle n'en fut pas moins bien remplie. Sa formule trimoteur, à train fixe est bien caractéristique de son époque.


    1 / Historique

    Le D 332 est né d'une spécification de la compagnie Air Orient de 1932, demandant un trimoteur long courrier pour assurer ses lignes d’extrême orient. Le cahier des charges exigeait de pouvoir transporter 8 passagers et leurs bagages, ainsi que 400 kg de fret, sur 2000 km (sans vent), et à une vitesse de croisière de 220 km/h. De plus, l'appareil devait pouvoir maintenir une altitude 2500m, en cas de panne d'un quelconque moteur. Dernier impératif, aucune dimension de l'avion ne pouvait dépasser 29m, du fait de la taille des hangars.

    Emile Dewoitine décida de partir de son monomoteur de raid D 33, pour dessiner un trimoteur en réponse à la spécification d'Air Orient, auquel fut assigné la désignation de D 332. Les essais en soufflerie confirmèrent les calculs, et la construction fut lancée fin Aout 1932.

    Motorisé par 3 Hispano-Suiza 9V de 575 cv, le Dewoitine D 332 fit son premier vol depuis le terrain de Toulouse Francazal le 11 juillet 1933, piloté par Marcel Doret. Les essais se déroulèrent rapidement, et mirent en lumière les bonnes qualités de l'avion, supérieures aux exigences initiales : au poids maximal au décollage de 9356 kg, il était capable de parcourir 2100 km à la vitesse de croisière de 265 km/h.

    Le certificat de navigabilité fut obtenu le 9 septembre 1933, avec l'immatriculation F-AMMY.

    Dès le 7 septembre le D 332 s'attribua quatre records du monde : sur 1000 km avec 1000 kg de charge, à la vitesse moyenne de 259,56 km/h (ancien record à 224,78 km/h), et sur 2000 km avec des charges de 500, 1000, et 2000 kg, avec une vitesse de 255,25 km/h (anciens records à 228,27, et 151,36 km/h). Puis il effectua un voyage officiel en Union Soviétique entre les 12 et 22 septembre 1933, parcourant 13 000 km sans aucun problème.
    Il fut officiellement remis à Air France, qui avait pris la suite de Air Orient, le 3 Novembre 1933. La compagnie lui fit effectuer ses essais d'endurance avant mise en service opérationnel, avec une liaison Paris-Lyon-Marseille, puis un Paris-Dakar, suivi d'un Paris-Alger.

    Puis, du 21 au 28 novembre le Dewoitine D 332 effectua la première liaison sur l’extrême orient, sa raison d'être. 48h30 de vol suffirent pour relier Marseille à Saigon. Lors du vol retours, le 15 janviers 1934, sur le dernier tronçon, entre Lyon et Le Bourget, il fut pris dans un tempête de neige, et s'écrasa sur le Morvan, tuant ses 10 passagers et membres d'équipage, donc Maurice Nogues, directeur général adjoint d'Air France, Maurice Baluzac, le directeur technique, Emmanuel Chaumier, directeur de l'Aviation Civile, et Pierre Pasquier, Gouverneur Général de l'Indochine.

    Cet accident déclencha de nombreuses polémiques, De l'enquête, il ressortit que la cause la plus probable fut que, suite à des conditions givrantes, le pilote perdit le controle de l'avion qui s'engageat en piqué. Lors de la ressource, sous fort facteur de charge, il perdit ses ailerons, puis les extrémités de voilures cassèrent, entrainant la chute.

    Ce rapport mis en lumière que les normes de résistances structurelles de l’époque étaient insuffisantes. De plus, Dewoitine dut construire une nouvelle voilure, pour apporter la preuve que la précédente était conforme à la réglementation. En effet, celle de l'Emeraude n'avait pas subie d'essais statique, les services techniques du Ministère de l'Air ayant validé les calculs, par analogie avec ceux du D 33, donc le D 332 était un dérivé.

    Alors que 21 D 332, ou dérivés, étaient déjà commandés (certains même en cours de construction), ces commandes furent annulés, et seuls 3 D 333, renforcés, furent construits. Cependant, il peut être considéré comme le prédécesseur des D 338, qui furent les fleurons de Air France avant guerre.


    2 / Description

    Le Dewoitine D 332 Emeraude était un monoplan trimoteur de transport de passagers, à train classique fixe. Il était de construction entièrement métallique, à revètement travaillant.
    Sa voilure, implanté en position basse, est de construction typiquement Dewoitine, mono longeron et de grand allongement : 8,76. Si ce grand allongement procurait de bonnes performances aérodynamiques (par réduction de la traînée induite), il se payait par des plus grands efforts enregistrés par la voilure et la nécessite d'une construction plus rigide, donc plus lourde. Les empennages horizontaux étaient contreventés par deux mats profilés.
    Le fuselage, de section carrée, était prévu pour un équipage de trois membres, deux pilotes et un radio. Il était aménagé pour recevoir soit 14 passagers pour des liaisons courtes, soit 8 passagers en fauteuils couchettes pour les longs vols.
    Le train classique était fixe, caréné par d'important pantalon, à la mode à l'époque. Le train principal était muni de freins, et la roulette de queue était directionnelle.

    Le Dewoitine D 332 était motorisé par 3 moteurs de 9 cylindre en simple étoile, Hispano-Siuza 9V, de 575 cv à 1900 t/mn. Ils entraînaient des hélices bipales métalliques Levasseur à pas fixe. Ils étaient alimentés par 3 réservoirs, un derrière la cloison pare-feu centrale, de 1000 l, les deux autres derrière chaque moteur latéral, de 1100 l. Trois réservoirs de 85 l d'huile assuraient la lubrification des moteurs


    3 / Spécifications

    Avec 3 moteurs en étoile Hispano-Suiza 9V de 575, entrainant des hélices à pas fixe.

    Dimensions :
    - Envergure : 29,00 m
    - Longueur : 18,95 m
    - Hauteur : 5,35 m
    - Surface alaire : 96 m²
    - Masse à vide : 5280 kg
    - Masse maximale au décollage : 9356 kg

    Performances :
    - Vitesse maximale : 300 km/h au niveau de la mer
    - Vitesse de croisière : 265 km/h à 1650 m
    - Plafond pratique : 5950 m
    - Autonomie maximale : 2100 km avec 1190 kg de charge marchande


    4 / Sources

    Publications

    Raymond Danel, Jean Cuny; "les avions Dewoitine", Editions Larivière, Docavia n° 17, Paris, septembre 1982

    Liens web

    - http://en.wikipedia.org/wiki/Dewoitine_D.332
    - http://fr.wikipedia.org/wiki/Dewoitine_D.332_L%27%C3%89meraude
    - http://aviatechno.net/crevette/dewoitine.php
    - http://www.google.fr/search?q=dewoitine+d+332&client=firefox-a&hs=imk&rls=org.mozilla:fr:official&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=dHwUUpPtDobO0QX4nYHwDw&ved=0CD8QsAQ&biw=1267&bih=874
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