Bristol RATM (Reconnaissance Aircraft and Target Marker) :
Projet d’avion britannique des années 1950 destiné à la reconnaissance stratégique et au marquage d’objectifs.
Suite à différents travaux, en avril 1950 Bristol décide de développer un avion de relativement petite taille capable d’effectuer des reconnaissances aériennes d’objectifs et de les marquer afin de faciliter le travail des bombardiers. Ce projet est donc désigné "Reconnaissance Aircraft and Target Marker", mais ne semble pas avoir été doté d’un numéro le désignant. L’avion, de construction entièrement métallique, a un fuselage profilé. Les ailes, en position médianes, sont en flèche. La propulsion est assurée par deux turboréacteurs installés dans des nacelles sous les ailes. L’empennage, en "T", est en flèche. Le train d’atterrissage, escamotable, est quadricycle. Il est composé d’un train avant et d’un train principal composé d’une jambe centrale sous le fuselage et de deux s’escamotant sous les nacelles-moteurs, ces trois dernières étant à la même hauteur, elles doivent toucher la piste simultanément.
Pour faciliter le décollage, le RATM est équipé de moteur fusée d’appoint (RATO) largables après le décollage. Deux réservoirs de carburant largables sont installés sur les côtés du fuselage pour permettre d’atteindre l’altitude de croisière sans utiliser le carburant en interne. Ces réservoirs sont largués une fois vide, permettant de voler à plus grande vitesse. Le RATM effectue ensuite sa mission de reconnaissance, guidé par un dispositif de navigation automatique. Une fois l’objectif identifié, l’équipage largue la charge de marquage, d’une masse de 578kg, afin de le désigner aux bombardiers.
Bristol présente son projet au gouvernement et aux responsables militaires britanniques qui noteront que c’est un projet digne d’intérêt, mais que sur le plan technique, les responsables des forces aériennes ne sont pas intéressés. Le projet est par conséquent abandonné.
Caractéristiques et performances :
Longueur : 19,8m
Envergure : 19,2m
Surface alaire : 52,5m2
Masse au décollage : 24’426kg
Charge utile : 578kg
Masse de carburant totale : 14’288kg
Moteurs : deux turboréacteurs et moteurs-fusées d’appoints au décollage.
Vitesse de croisière : 936km/h
Plafond opérationnel : 12’802m
Distance franchissable : 12’964km
Armement : Sans.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing.
Bristol 185
Rappels
- Catégorie : Projet
- Constructeur : Bristol
- Missions : Chasse
Historique
Cet intercepteur est propulsé par un moteur-fusée. Pour limiter la section frontale, afin de diminuer la résistance à l’air le pilote est en position couchée. Le projet est commencé en 1952.
Sur le forum…
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" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch
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Bristol Jet Bomber :
Projet de bombardier biréacteur britannique des années 1950.
Ce projet de Bristol, né le 1er juin 1951, ne semble pas avoir été doté d’un numéro le désignant. C’est suite à l’étude d’un autre projet, désigné "Reconnaissance Aircraft and Target Marker", que Bristol décide d’étudier un bombardier conçu avec la même configuration aérodynamique. En effet, après les essais en soufflerie, les longues ailes fines en flèche équipées de nacelles-moteurs équipant cet avion de reconnaissance semblent permettre des vitesses et une manœuvrabilité intéressantes à basse altitude.
Le "Jet Bomber", de construction entièrement métallique, a donc un fuselage profilé en forme de cigare. L’équipage est constitué de trois membres : le poste de pilotage décalé sur la gauche est protégé par une verrière en forme de goutte d’eau, le navigateur et l’opérateur bombardier sont installés dans le fuselage et dans le nez de l’appareil. Les ailes en flèche, longues et fines, sont en position médianes. Elles sont équipées de volets Fowler et supportent chacune une nacelle-moteur contenant un turboréacteur Olympus OI.3. L’empennage horizontal, en flèche, est situé à la base de la dérive qui est également en flèche. Le train d’atterrissage principal est constitué de deux jambes en tandem sous le fuselage. Elles sont équipées à l’avant de deux roues en diabolo et de quatre roues à l’arrière. Au sol, des balancines situées sous les nacelles-moteurs sont déployées afin de stabiliser l’avion. Une soute à bombe ventrale permet d’emporter la charge offensive qui varie entre une bombe de 4’536kg ou six bombes de 454kg selon les besoins de la mission. Comme armement d’autoprotection, un canon de 30mm guidé par radar est prévu pour être installé à l’arrière du fuselage.
Malheureusement pour Bristol, si ce bombardier est jugé digne d’intérêt par le gouvernement britannique et les responsables militaires, ces derniers ne désirent pas en commander. Le projet est donc abandonné.
Caractéristiques et performances :
Equipage : 3
Longueur : 30,5m
Envergure : 25,5m
Surface alaire : 93m2
Masse au décollage : 39’282kg
Volume de carburant interne : 27’736L
Points d’attache sous les ailes : 0 (en soute)
Moteurs : deux turboréacteurs Bristol Olympus OI.3.
Vitesse max : Mach 0.92
Vitesse de croisière : 926km/h
Plafond opérationnel : 14’326m
Distance franchissable : 10’371km
Armement : Un canon de 30mm guidé par radar à l’arrière. En soute : 1 bombe de 4’536kg, ou 1 bombe de 2’268kg, ou 2 bombes de 1’814kg ou 6 bombes de 454kg.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 217 :
Projet d’avion supersonique ADAV britannique des années 1950, destiné à l’attaque au sol et la reconnaissance tactique.
En 1959, le constructeur britannique Bristol commence l’étude d’un avion d’attaque au sol et de reconnaissance tactique à décollage et atterrissage vertical désigné Bristol 217. C’est un avion monoplace ayant certaines ressemblances avec le Hawker Siddeley Harrier. Les entrées d’air semi-circulaires sont situées sur les côtés du fuselage, juste en retrait du cockpit. Elles alimentent en air le turboréacteur Bristol BE.53 dont les gaz sont expulsés par quatre tuyères orientables situées sur les côtés. Les ailes en flèche, en position haute, sont de petite taille. L’empennage de type conventionnel est en flèche. Le train d’atterrissage est constitué de quatre patins escamotables, situés sur les côtés, sous le fuselage.
Sa vitesse doit être légèrement supersonique. On peut imaginer que les charges offensives et les dispositifs de reconnaissance aérienne sont installés dans une soute ventrale ou sous le fuselage, puisque les ailes sont visiblement de trop petite taille pour être équipées de points d’emport.
Le projet semble être assez rapidement abandonné.
Caractéristiques :
Equipage : 1
Longueur : 15,2m
Envergure : 4,1m
Surface alaire : 10,0m2
Masse à vide : 3’040kg
Masse maximale au décollage : 6’305kg
Moteurs : un turboréacteur Bristol BE.53 de 80kN (8’155kgp).
Performances :
Vitesse max : 1’287km/h
Distance franchissable : 1’500km
Distance de décollage : 0m
Distance d’atterrissage : 0m
Armement :
Eventuellement canon en nacelle, bombes ou roquettes air-sol.
Liens internet :
http://i729.photobucket.com/albums/ww291/joncarrfarrelly/BRISTOL_217_01.png
Autre source principale:
British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 206 :
Projet d’avion de patrouille maritime bimoteur britannique des années 1950.
Pour répondre à la spécification GAR.339 concernant un avion de patrouille maritime basé à terre, le constructeur britannique Bristol commence l’étude de son Model 206 le 2 mai 1958. L’avion est motorisé par deux turbopropulseurs Rolls-Royce Tyne installés dans des nacelles sous les ailes. Ces dernières, en position haute, sont droites jusqu’aux moteurs, puis elles sont effilées jusqu’à leurs extrémités qui sont équipées de nacelles profilées. La dérive est rectangulaire avec une légère arête vers l’avant. L’empennage horizontal, conventionnel, possède un fort dièdre positif. Le train d’atterrissage tricycle escamotable est constitué de trois jambes de train équipées chacune de deux roues en diabolo.
Un radôme rétractable, contenant des systèmes de contre-mesures électroniques, est installé sous le fuselage. La nacelle à l’extrémité de l’aile gauche contient un projecteur, alors que celle de droite contient l’électronique nécessaire au tir des missiles air-surface.
La charge offensive est principalement contenue dans une soute ventrale, permettant d’emporter l’arment antisurface standard. En cas de besoin, il est également possible d’emporter grâce à des pylônes sous voilures deux missiles air-surface Bullpup.
Caractéristiques :
Longueur : 23,5m
Envergure : 32,6m
Surface alaire : 107,0m2
Diamètre des hélices : 4,88m
Masse maximale au décollage : 37’740kg
Volume de carburant interne total : 20’052L
Points d’attache : 2
Moteurs : deux turbopropulseurs Rolls-Royce Tyne R.TY.11 d’une puissance unitaire de 3’751kW (5’100ch) plus 5,7kN (580kgp).
Armement :
Jusqu’à 2’722kg de bombes et autres armement air-surface conventionnel en soute et deux missiles Bullpup sous voilure.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 204 :
Projet de bombardier supersonique britannique des années 1950.
Dans les années 1960, les responsables militaires britanniques désirent remplacer les English Electric Camberra. Pour cela, l’exigence GOR.339 est publiée, demandant la conception d’un bombardier supersonique capable de voler à basse altitude de jour comme de nuit, ayant des capacités de reconnaissance photographique et électronique et pouvant effectuer un bombardement nucléaire ou conventionnel à basse ou moyenne altitude avec ou sans visibilité. Son rayon d’action doit être d’au moins de 1’852km à Mach 0.95 sans ravitaillement en vol et sa vitesse maximale à haute altitude doit atteindre Mach 1.7.
Bristol étudie le Type 204 à partir du 14 janvier 1958. Sa cellule doit être construite principalement en aluminium, mais les parties particulièrement exposées à la température seront en acier ou en titane. Pour que l’appareil puisse avoir de bonnes performances supersoniques tout en gardant ses qualités de vol à vitesse subsonique, il est décidé de le doter d’ailes en delta gothiques relativement épaisses en position haute. Equipées de volets simples, elles sont dotées de becs de bord d’attaque, ainsi que d’aérofreins sur l’extrados. Pour faciliter le contrôle, une surface mobile maintenue par un pylône est installée à l’avant, sous le nez de l’appareil. Cette surface, également gothique, a sa partie avant qui peut s’incliner de 10° vers le haut et la partie arrière de 40° vers le bas, contribuant ainsi au contrôle longitudinal de l’appareil. La section du fuselage est de forme rectangulaire. Le cockpit accueille l’équipage constitué d’un pilote et d’un navigateur, protégés par une verrière munie de montants métalliques. Au-dessus des ailes se trouve l’entrée d’air de forme rectangulaire des deux turboréacteurs Rolls-Royce Olympus, dérivés des Bristol OI.15R et équipé d’une postcombustion simplifiée permettant 15% de poussée supplémentaire. La dérive, de grande taille, est en flèche. Le train d’atterrissage tricycle est escamotable sous l’avant du fuselage et dans les ailes. Il est constitué d’un train avant muni de deux roues en diabolo et de deux jambes de train principal équipés de deux fois deux roues en tandem.
Le rayon d’action prévu pour le Bristol 204 est de 1’621km, et bien qu’il soit capable d’être ravitaillé en vol, l’avionneur est obligé de développer des réservoirs de carburant auxiliaires largables pour atteindre les 1'000 nautiques (1’852km) de la spécification.
Le Bristol 204 doit emporter des radars capables de fonctionner en bande X ou J avec une antenne avant d’un diamètre de 61cm, et une autre antenne latérale en bande J. Un pack de reconnaissance photo est également prévu.
La charge offensive, emportée en soute, est constituée d’une bombe atomique Red Beard ou de quatre bombes de 454kg. Ces bombes sont installées sur un dispositif qui les sort, une fois la soute ouverte, avant de les lâcher afin d’éviter tout risque durant le largage.
Avant l’abandon du programme, aucune date ne semble avoir été donnée, mais la construction d’un prototype était projetée à court terme.
Caractéristiques :
Equipage : 2 ou 3
Longueur : 24,2m
Envergure : 9,8m
Envergure surface avant : 2,6m
Surface alaire : 76,3m2
Surface alaire surface avant: 4,7m2
Masse maximale au décollage : 34’338kg
Volume total des réservoirs internes: 19’706L
Points d’attache sous les ailes: 2
Moteurs : deux turboréacteurs Rolls-Royce Olympus d’une poussée unitaire de 84,7kN (8’635kgp) à sec et 100,1kN (10’200kgp) avec postcombustion.
Performances :
Vitesse max haute altitude: Mach 2.0
Vitesse max basse altitude: Mach 0.95
Plafond opérationnel : 16’764m
Rayon d’action avec carburant interne : 1’621km
Rayon d’action avec réservoirs auxiliaires : 1’900km
Armement :
Une bombe atomique Red Beard ou 4 bombes de 454kg en soute ; deux bombes de 454kg ou 12 roquettes de 76mm ou 74 roquettes de 51mm sous les ailes.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 186 :
Projet de bombardier subsonique britannique des années 1950, destiné à voler à basse altitude.
Au début des années 1950, les ministères de l’Air et de l’équipement britanniques s’intéressent à de nouveaux bombardiers capables de voler à basse altitude, sous la couverture radar soviétique, pour être moins vulnérables. Par conséquent, en mai 1952, la spécification B.126T avec l’annexe OR.314 sont publiés. Le nouvel appareil devra être capable de voler à basse altitude durant toute la mission, dont 80% du voyage aller à environ 150m. Sa vitesse de croisière doit être de Mach 0.85 et il doit pouvoir délivrer une bombe de 4’536kg à 2’780km.
Le 4 juin 1952, plusieurs constructeurs aéronautiques britanniques se disent intéressés, ils ont jusqu’en décembre pour présenter leur projet.
Dans un premier temps, Bristol prévoit que son Model 184 emportera la charge offensive au-dessus du fuselage, maintenue par un support fixe. Mais rapidement, il est décidé d’adapter cette bombe pour qu’elle puisse s’encastrer en partie sur le dessus du fuselage. L’appareil, entièrement métallique, a un fuselage de section ovale. L’équipage est formé d’un pilote, dans le cockpit, et d’un navigateur-bombardier installé dans le nez vitré. Il est possible d’installer un troisième membre d’équipage si nécessaire. L’accès aux différents postes se fait par une prote située sur le côté gauche du fuselage. Les ailes, en flèche en position médiane, sont munies de plusieurs longerons. Pour éviter un choc lors du largage de la bombe et pour éviter de perturber sa trajectoire une fois larguée, la dérive est en "V" avec un angle de 35°. Deux grands aérofreins sont situés à l’arrière du fuselage. Le train d’atterrissage tricycle est escamotable. La propulsion est assurée durant le vol par deux turboréacteurs Bristol Olympus BOl.1/2C installés dans des nacelles sur le fuselage, juste à l’arrière des ailes. Quatre fusées d’appoints, fonctionnant durant 32 secondes, permettent d’accélérer plus rapidement et de limiter la distance de décollage. En plus de ses réservoirs de carburant internes permettant d’emporter un peu plus de 58 tonnes de carburant, le Bristol 186 est également capable de se ravitailler en vol.
La bombe embarquée, légèrement modifiée par rapport à la demande d’origine, est adaptée au fuselage du Bristol 186. Elle est partiellement encastrée au-dessus du fuselage et elle est dégagée par des systèmes de vérins avant d’être larguée. Cette disposition particulière au-dessus de l’appareil lui permet une plus grande altitude pour ensuite voler jusqu’à sa cible par ses propres moyens. Sa masse est de 4’536kg, son diamètre est de 1,52m et sa longueur de 9,73m. Il est prévu qu’elle se dirige sur sa cible durant un vol libre d’environ 60 secondes grâce à deux petites ailes et un empennage cruciforme assurant son contrôle. Sa vitesse est maintenue entre Mach 0.8 et 0.9 grâce à l’utilisation d’un moteur-fusée interne qui est mis en marche juste avant le largage. Durant son vol libre, la bombe peut effectuer des manœuvres jusqu’à 3G.
Pour son autoprotection, un canon de 30mm situé à l’arrière du fuselage et dirigé grâce à un radar situé dans le cône arrière est prévu sur les plans, mais ne semble pas retenu pour la version finale.
Le Bristol 186 n’est finalement pas retenu et le projet est abandonné.
Caractéristiques :
Equipage : 2 ou 3
Longueur : 28,0m
Envergure : 17,8m
Surface alaire : 66,9m2
Masse à vide : 18’600kg
Masse au décollage : 81’647kg
Masse de carburant total : 58’060kg
Points d’attache : 1 (sur le fuselage)
Moteurs : deux réacteurs Olympus 101 de 48,9kN (4’985kgp) de poussée unitaire et quatre fusées d’appoints de 16,3kN (1’660kgp) chacune pour le décollage.
Performances :
Vitesse max haute altitude: mach 0.9
Vitesse de croisière : Mach 0.85
Distance franchissable : 9’581km
Armement :
4’536kg de charge offensive
Source principale:
British Secret Projects - Jet Bombers Since 1949; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 184 :
Projet de chasseur biréacteur monoplace britannique des années 1950, muni d’ailes en Delta.
Le constructeur britannique Bristol étudie son Model 183 à partir de novembre 1951. Cet appareil, un chasseur monoplace biréacteur, est muni d’ailes à géométrie variable. Assez rapidement, Bristol annonce qu’un appareil similaire, mais équipé d’ailes en Delta, pourrait avoir des performances proches tant en vitesse maximale qu’à l’atterrissage tout en étant moins complexe et moins cher à fabriquer. Pour le prouver, dès le début de l’année 1952, un appareil désigné Bristol 184 est étudié. Très proche du modèle précédent, il garde les deux turboréacteurs Armstrong Siddeley Sapphire Sa.4 installés côte-à-côte. Les entrées d’air semi-circulaires sont également situées sur les côtés du fuselage, en-dessous de la verrière. Deux aérofreins sont disposés à l’arrière du fuselage, sur les côtés et une crosse d’appontage est installée. Les principales modifications concernent l’aile en Delta installée en position médiane et la dérive en flèche démunie d’empennage horizontal.
Par contre, comme pour le 183, l’appareil manque de place pour le train d’atterrissage et les réservoirs de carburants internes. Par conséquent, il est également décidé de faire décoller le Bristol 184 avec une catapulte, l’appareil installé sur un chariot amovible. Pour l’atterrissage, l’avion doit utiliser des aires d’atterrissage constituées d’une importante épaisseur de polymères capable d’amortir le choc.
Le nez du Bristol 184 doit accueillir un radar ARI.5820, deux canons Aden de 30mm sont également disposés sous le nez. Comme sur le 183, le pilote qui est assis sur un siège éjectable bénéficie d’un collimateur GGS Mk.5 gunsight lui indiquant le point à viser selon la position et la vitesse de la cible.
Malheureusement, comme pour le 183 à ailes à géométrie variable, ce projet n’est pas retenu et l’appareil ne sera finalement jamais construit.
Caractéristiques :
Equipage : 1
Longueur : 21,3m
Envergure : 11,6m
Moteurs : deux turboréacteurs Armstrong Siddeley Sapphire Sa.4 d’une poussée unitaire de 43,3kN (4’413kgp).
Armement :
Deux canons Aden de 30mm en interne.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 183 :
Projet de chasseur biréacteur britannique des années 1950, muni d’ailes à géométrie variable.
C’est à partir de novembre 1951 que le constructeur britannique décide d’étudier un avion muni d’ailes à géométrie variable. Désigné Model 183, l’appareil est un monoplace propulsé par deux turboréacteurs Armstrong Siddeley Sapphire Sa.4 installés côte-à-côte. Les entrées d’air semi-circulaires sont situées sur les côtés du fuselage, en-dessous de la verrière. Des entrées d’air supplémentaires, de petites dimensions, sont ajoutées pour le vol en vitesse subsonique à basse altitude. Les ailes à géométrie variable sont en position médiane, leur flèche est modifiée grâce à des vérins hydrauliques. L’empennage en "T" est constitué d’une dérive en flèche surmontée d’un empennage horizontal triangulaire. Deux aérofreins sont disposés à l’arrière, sur les côtés du fuselage. La place à l’intérieur du fuselage manquant, il est décidé de faire décoller le Bristol 183 avec une catapulte, installé sur un chariot amovible. Pour l’atterrissage, il est décidé d’utiliser des aires d’atterrissage constituées d’une importante épaisseur de polymères capable d’amortir le choc… en espérant que ce dispositif soit disponible pour effectuer les premiers essais en vol de l’appareil.
Bien que des réacteurs munis de postcombustion puisse être installés sons avoir besoin de modifier en profondeur la cellule, il est décidé d’équiper l’appareil de Sapphire Sa.4 démuni de cette capacité. Les principales raisons évoquées sont que le Bristol 183 devrait être capable d’atteindre des vitesses d’environ Mach 1.39 sans ce dispositif, et que le faible volume des réservoirs internes ne permettrait pas l’emploi de la postcombustion de façon prolongée.
Bien que les deux réacteurs Sapphire Sa.4 soient équipés de système de postcombustion, il est prévu que l’appareil n’en ait pas besoin pour atteindre des vitesses supersoniques. De plus, le volume des réservoirs internes limiteraient le rayon d’action en cas d’utilisation prolongée.
Un radar ARI.5820 doit prendre place dans le nez du Bristol 183. L’armement est constitué de deux canons Aden de 30mm disposés également dans le nez. Le pilote, assis sur un siège éjectable, bénéficie d’un collimateur GGS Mk.5 gunsight lui indiquant le point à viser selon la position et la vitesse de la cible.
Pour compléter sa proposition, Bristol annonce qu’un appareil semblable, mais muni d’ailes en Delta, pourrait avoir des performances proches tant en vitesses maximales qu’à l’atterrissage, tout en étant moins complexe et moins cher à produire. Et pour démontrer que ces points étaient exacts, le Bristol 184 est développé.
Le projet Bristol 183 est par la suite abandonné et l’appareil ne sera finalement jamais construit.
Caractéristiques :
Equipage : 1
Longueur : 19,8m
Envergure à flèche minimale : 14,2m
Envergure à flèche maximale : 9,8m
Masse au décollage : 9’299kg
Volume total des réservoirs de carburant internes : 1’995L
Moteurs : deux turboréacteurs Armstrong Siddeley Sapphire Sa.4 d’une poussée unitaire de 43,3kN (4’413kgp).
Performances :
Vitesse max haute altitude: 1’477km/h
Vitesse max : Mach 1.39
Plafond opérationnel : 13’270m
Armement :
Deux canons Aden de 30mm en interne.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 178 :
Projet d’intercepteur britannique des années 1950, propulsé par moteur-fusée.
C’est pour répondre à la spécification F.124T, concernant le développement d’un intercepteur propulsé par un moteur fusée, que le constructeur britannique Bristol commence le 21 avril 1952 l’étude de son Model 178. Dès le début, deux configurations aérodynamiques sont retenues : des ailes effilées et des ailes en flèche en position médiane. Elles sont munies de becs de bord d’attaque et de volet Fowler. Le reste de l’appareil est identique entre les deux versions. Le fuselage, de section circulaire de faible diamètre, est muni d’un nez très profilé. Le poste de pilotage, monoplace, est protégé par une verrière en forme de goutte d’eau. Le moteur-fusée Armstrong Siddeley Screamer est installé à l’arrière du fuselage. L’empennage en "T" est constitué d’une dérive en flèche surmontée d’un empennage horizontal effilé. Deux aérofreins sont installés sur les côtés du fuselage, à l’arrière des ailes. Durant le décollage, le Bristol 178 glisse sur un chariot amovible, tandis qu’un train d’atterrissage monovoie est déployé pour l’atterrissage.
L’armement est constitué de deux packs, contenant un total de 48 roquettes, qui sont contenues dans des lanceurs installés entre le poste de pilotage et les ailes et qui ne se déploient qu’au moment du tir.
Bien que la version munie d’une aile en flèche ait une vitesse légèrement supérieure, elle se révèle incapable d’atteindre les 60'000 pieds (18’288m) en 1,8 minutes comme spécifié. Le programme est abandonné.
Versions :
Bristol 178 Straight wing : Version munie d’ailes effilées, propulsée par un moteur-fusée Armstrong Siddeley Screamer; projet commencé le 21 avril 1952, jamais construit.
Bristol 178 Swept wing : Version munie d’ailes en flèche, propulsée par un moteur-fusée Armstrong Siddeley Screamer; projet commencé le 21 avril 1952, jamais construit.
Caractéristiques Bristol 178 Straight wing :
Equipage : 1
Longueur : 15,0m
Envergure : 8,5m
Surface alaire : 23,4m2
Masse au décollage : 5’634kg
Points d’attache : 0
Moteurs : un moteur-fusée Armstrong Siddeley Screamer.
Armement : jusqu’à 48 roquettes.
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Caractéristiques Bristol 178 Swept wing :
Equipage : 1
Longueur : 15,3m
Envergure : 8,8m
Surface alaire : 24,9m2
Masse au décollage : 5’916kg
Points d’attache : 0
Moteurs : Un moteur-fusée Armstrong Siddeley Screamer.
Armement : Jusqu’à 48 roquettes.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch -
Bristol 177 :
Projet de chasseur monoplace biréacteur britannique de la fin des années 1940.
Le Bristol 177 est un projet étudié à partir du 2 novembre 1948 suite à la publication F.3/48. L’appareil est un monoplace à la structure entièrement métallique. Une grande entrée d’air frontale, munie en son centre d’un petit radar, alimente les deux turboréacteurs Bristol BE-10. Les ailes, en position médiane, ont une flèche de 56°. L’empennage en "T" est en flèche. Le train d’atterrissage tricycle s’escamote dans le fuselage. Quatre aérofreins sont installés sur les côtés du fuselage, à l’arrière des ailes. L’armement principal est constitué de deux canons de 30mm installé sous l’entrée d’air.
Dès le début, deux versions sont dessinées. Les deux réacteurs du F.177A sont disposés l’un sur l’autre, alors que ceux du 177B sont disposés côte-à-côte. Le fuselage est donc plus haut sur la première version et plus large sur la seconde.
Depuis le 24 février 1949, une troisième version est également étudiée. Monoréacteur, le F.177C est équipé d’un nez pour y installer un radar de conduite de tir de plus grande taille. Ses ailes et le train d’atterrissage sont également modifiés.
Le Bristol 177 ne sera finalement jamais commandé et le projet est abandonné avant la construction des prototypes.
Versions :
177A : Version équipée de deux réacteurs Bristol BE-10 installés l’un sur l’autre, muni d’ailes avec une flèche de 56° et d’un train d’atterrissage tricycle escamotable.
177B : Version équipée de deux réacteurs Bristol BE-10 installés côte-à-côte, muni d’ailes avec une flèche de 56° et d’un train d’atterrissage tricycle escamotable.
177C : Version monoréacteur, muni d’une entrée d’air plus petite, d’un radar de conduite de tir dans le nez, d’ailes avec une flèche de 65° et d’un train d’atterrissage escamotable monovoie avec des balancines en bout d’ailes.
Caractéristiques 177A:
Equipage : 1
Longueur : 20,1m
Envergure : 11,2m
Surface alaire : 53,9m2
Points d’attache : 0
Moteurs : deux réacteurs Bristol BE-10.
Performances :
Vitesse max : Mach 1+
Armement :
Deux canons de 30mm en interne.
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Caractéristiques 177B :
Equipage : 1
Longueur : 18,2m
Points d’attache : 0
Moteurs : deux réacteurs Bristol BE-10.
Performances :
Vitesse max : Mach 1+
Armement :
Deux canons de 30mm en interne.
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Caractéristiques 177C:
Equipage : 1
Longueur : 17,8m
Envergure : 9,8m
Surface alaire : 40,4m2
Masse au décollage : 14’515kg
Points d’attache : 0
Moteurs : un réacteur Bristol BE-10.
Performances :
Vitesse max : Mach 1+
Armement :
Deux canons de 30mm en interne.
Source principale:
British Secret Projects - Jet Fighters Since 1950; BUTTLER Tony,Midland Publishing." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch