SPAD S.D
Historique
Prototype de triplace de chasse qui correspondait à version allongée du S.A et présenté au concours militaire de septembre 1915. L’appareil possédait en plus un mitrailleur en place arrière du pilote. 1 exemplaire construit avec un moteur Renault 8Fg de 220CV.
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Chacun ses références…Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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Clansman a écrit
Pourtant, 42 est TOUJOURS la réponse.
C'est pas 51 la bonne réponse? -
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Je vois que tu suis bien Clan's
et moi je ne tiens plus l'alcool.."Pro patria et humanitate" -
La fiche sur le site
Est-ce que la France n'aurait pas utilisé plutôt 32 appareils, soit 30 S.A.2 et 2 S.A.3 plutôt que 42 ?Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Origines
Après la faillite de Déperdussin en 1914, suite à une histoire de malversations et de pratique frauduleuse, la Société de Production des Aéroplanes Déperdussin est rachetée par un groupe d'industriels conduit par Louis Blériot. La société conserve l’ancien acronyme « SPAD » mais il signifie maintenant « Société Pour l'Aviation et ses Dérivés ».
La direction technique de SPAD est toujours aux mains de Louis Béchereau qui se lance dans l’étude d’avions de guerre. Son premier appareil le « S.B », monoplan, fut rejeté. En 1915, Béchereau mis au point un biplan, biplace de chasse, le « S.A-1 ». Avant l’ère des mitrailleuses synchronisées, Béchereau développa une solution ingénieuse mais très particulière: l’appareil possédait une hélice tractive devant laquelle était positionnée une nacelle. Cette nacelle était armée d’une mitrailleuse Lewis mobile ce qui permettait au servant de jouir d’une visibilité et d’un champ de tir quasi parfait.
Poussé par un moteur Le Rhône de 80CV, l’appareil avait des performances honorables pour un biplace de cette époque et l’Armée en commanda immédiatement une dizaine tout en demandant au constructeur de l’équiper du moteur Le Rhône de 110CV. Une deuxième commande d’une trentaine d’unité fut effectuée par l’Armée pour cette nouvelle version nommée « SPAD S.A.2 ».
Les Russes s’intéressèrent également à l’appareil et recevront près d’une soixantaine d’exemplaires de la version SPAD S.A.4, un S.A.2 avec un moteur Le Rhône de 80CV car le 110CV avait une fâcheuse tendance à chauffer.
L’appareil ne laissa pas de souvenirs impérissables à ses équipages car il souffrait de problèmes majeurs. Il était ainsi considéré comme peu maniable dans les combats tournoyants. Du fait de sa conception, les phases d’atterrissages étaient critiques, le pilote n’ayant qu’une faible visibilité et, il était quasiment impossible à l’équipage de communiquer étant séparer par le moteur et l’hélice.
Enfin l’appareil était indéfendable lors d’attaque par l’arrière et surtout terriblement dangereux pour les observateurs /mitrailleurs lors de capotage par l’avant. Ils étaient séparés de l’hélice que par une simple plaque en bois…
De ce fait, le SPAD S.A resta moins d’un an en première ligne sur le front de l’Ouest et à peine une centaine d’appareils furent construits.
Versions
Spad S.A.1 : Version initiale produite à 11 exemplaires avec un moteur Le Rhône 9C de 80 CV.
Spad S.A.2 : 40 exemplaires construits dont 30 pour l'Aéronautique Militaire française . Ils différaient des S.A.1 de par leur moteur Le Rhône 9J de 110 CV, une envergure accrue et un capot modifié pour de meilleures performances.
Spad S.A.3 : Version d’entrainement avec double commandes.2 appareils construits et motorisés avec un Le Rhône 9J de 110CV.
Spad S.A.4 : Spad S.A.2 avec un moteur Le Rhône 9C de 80CV. 59 exemplaires construits pour les Russes.
Spad S.D : Prototype de triplace de chasse qui correspondait à version allongée du S.A et présenté au concours militaire de septembre 1915. L’appareil possédait en plus un mitrailleur en place arrière du pilote. 1 exemplaire construit avec un moteur Renault 8Fg de 220CV.
Spad S.G : 1 seul exemplaire construit en 1916. Monoplace de chasse, la mitrailleuse fixe d’infanterie étant montée dans la nacelle avant à la place de l’observateur.
Spad S.H : Monoplace de chasse créé à l’identique du S.G mais avec suppression de la nacelle avant. L’appareil est construit autour du moteur Hispano-Suiza 8A et sera le prototype du Spad VII. 1 exemplaire construit.
Utilisateurs militaires
France : 42 Spad S.A.2 qui furent très peu utilisés en opération de fin mai à fin 1916. Aucune escadrille ne fut d’ailleurs composée uniquement par ce type d’appareil. Le Spad S.A.2 a été disséminé dans quelques escadrilles comme la MS3 ou la C56 voir dans des écoles militaires de pilotage comme celle de Pau.
Russie : 59 Spad S.A.4 et 6 Spad S.A.2 utilisés de 1916 à fin 1917.
Pendant les opérations d'hiver, certains Spad russes ont été équipés de skis au lieu de roues.
Caractéristiques du SPAD S.A.2
Premier vol: 21 mai 1915
Rôle : Biplace de chasse
Equipage : 2
Longueur : 7,30 m
Envergure : 9,55 m
Hauteur : 2,65 m
Poids à vide: 435 kg
Masse maximale au décollage: 735 kg
Motorisation:
1 moteur rotatif Le Rhône 9J de 110 ch
Performances :
Vitesse maximale : 153 km/h
Vitesse ascensionnelle: 2,6 m/s
Autonomie: 300km
Plafond de service: 4 300 m
Armement:
1 mitrailleuse Lewis de 7.7mm
Principaux liens Internet
Wikipédia
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