![:?](/static/smilies/icon_confused.a74bfb352e84.gif)
Pour le moment, il a coûté bien trop cher en entretiens et réparations, comparé au peu de choses qu'il a faites…
En fait, j'ai l'impression que l'essentiel de ses soucis viennent d'une seule erreur : il est trop juste en puissance. Et forcement, quand on tire trop sur la machine pour compenser ses faiblesses, ça casse plus vite.Guns a écrit
Ensuite, il tombe constamment en panne. Preuve qu'on l'a fait avec ce qu'on a, et pas avec ce qu'il a de mieux… (pas forcément ce qu'il y a de plus cher).
Un sans faute depuis 2001
Reprenant la mer en mars 2001, le bâtiment atteint la vitesse de 25 noeuds, soit 2 noeuds de moins que sa vitesse maximale contractuelle. Cette allure est néanmoins suffisante pour la mise en oeuvre des premiers Rafale (F1), des SEM et des Hawkeye. Admis au service actif au mois de mai, après des années à subir des critiques incessantes, le porte-avions ne connaitra plus de problème majeur. Dès la fin 2001, il est dépêché en océan Indien pour participer à l'opération Enduring Freedom, qui verra le renversement du régime taliban en Afghanistan. Suivront cinq années durant lesquelles le Charles de Gaulle réalisera l'équivalent de 12 tours du monde. Déployé en Atlantique en 2005, on le trouve en 2004, 2006 et 2007 en océan Indien, où son groupe aérien participe à l'appui des troupes alliées engagées en Afghanistan. Loin des caméras, au milieu du jeu complexe de la dissuasion et de la démonstration de force, il s'avère être un outil politique et militaire précieux pour la France. L'une de ses arrivées à Djibouti a notamment permis de calmer les velléités des voisins du petit Etat africain, point d'appui stratégique essentiel pour la France. Toujours en océan Indien, lors de l'une des crises liées au nucléaire iranien, sa présence au large des côtes iraniennes, en compagnie d'un groupe aéronaval américain, a sans nul doute joué un rôle important dans le retour de Téhéran à la table des négociations. Pas toujours visible ou mesurable, l'impact d'un tel outil peut être considérable. Par sa puissance et sa liberté de mouvement, c'est en tous cas l'expression de la volonté politique d'un pays. « Il y a ceux qui ont des porte-avions et ceux qui n'en ont pas », résume un amiral à la retraite.
Les bâtiments américains subissent eux aussi leur lot de pannes. La différence, c'est que personne ne s'en aperçoit, puisque l'US Navy possède pas moins de… onze porte-avions.