Petit article intéressant sur opex360 :
http://www.opex360.com/2013/10/27/larabie-saoudite-fait-mine-de-prendre-ses-distances-avec-washington/
D'après un pacte de 1945 (et renouvelé en 2005), la famille royale saoudienne fait partie des intérêts vitaux américains, en échange de l'exploitation par les États-Unis des ressources saoudiennes.
Il faut savoir que l'Arabie Saoudite a souvent mené des actions contraires aux intérêts américains : ils ont soutenu les Taliban, largement financé le terrorisme international, … tout ça sans aucune rétorsion américaine.
Et manifestement, il y a de l'eau dans le gaz (:bonnet:), d'autant plus que le roi saoudien actuel est à l'article de la mort ; il risque d'y avoir des changements. Les États-Unis n'obéissent plus aussi bien qu'avant : ils ne sont pas intervenus en Syrie ni au Bahreïn, ils relâchent la pression sur l'Iran… et encore pire, ils risquent d'être moins dépendants de l'Arabie Saoudite point de vue énergétique.
Relations de l'Arabie Saoudite avec les USA et le monde
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Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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ça pourrait changer concrètement à l'avenir ça ?TigerJL , grand fana inconditionnel et amoureux fou du saint F-14 Tomcat avec 20 F-14A au 48ème à mon actif !!! et grand fana du chef d'oeuvre cinématographique qu'est le film Top Gun !!!452 messages sur AM.net 1 et au grade de commandant
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L'article rappelle les deux points fondamentaux qui expliquent cette réelle détérioration des relations entre les deux pays.
Les relations entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite ont commencé à se détériorer depuis les attentats du 11 septembre 2001, dont 15 des 17 kamikazes étaient saoudiens. (…)
En réalité, cette dégradation remonte à compter de 1996 et de la régence du Prince Abdallah (devenu roi en 2005 à la mort du roi Fahd, qui était diminué depuis un AVC survenu en 1995).
Abdallah a toujours trouvé les américains trop timorés vis à vis de la résolution du conflit israélo-palestinien, propos dont la légitimité est difficilement contestable sur le fond.
Quelques jours avant le 11 septembre 2001, Abdallah avait indiqué au Président US de l'époque, GW Bush, que l'Arabie allait suivre son chemin et les USA le leur, compte tenu des divergences d'approche sur ce conflit et d'autres.
GW Bush avait alors promis de s'atteler à la résolution du conflit israélo-palestinien, une réunion d'importance étant programmée sous quelques jours, avec approche de Yasser Arafat notamment.
Les tragiques évènements du 11 septembre 2001 auront complètement anéanti cet agenda.
Peu après, dans une des premières réunions du cabinet de GW Bush à la Maison Blanche, ce même GW Bush évacuait la question du conflit israélo-palestinien, indiquant qu'il fallait laisser les Israéliens faire comme bon leur semblait.
Puis la discussion a commencé à porter sur l'Irak de Saddam Hussein.
La suite, le monde entier la connait.Ce “rééquilibrage”, qui peut être perçu comme tel, de la politique étrangère américaine au Moyen Orient, s’explique aussi par les réserves de gaz de schiste exploitées aux Etats-Unis, lesquelles leur permettront, selon l’Agence internationale de l’énergie, de devenir indépendants dans leur approvisionnement énergétique d’ici la fin de cette décennie. En clair, le pétrole saoudien n’est plus aussi important que par le passé pour Washington.
C'est un changement énorme, il y a moins de dix ans en arrière, les USA étaient archi-dépendants du pétrole à bas-coût en provenance du Moyen-Orient, et notamment d'Arabie Saoudite.
Ce n'est plus du tout vrai à présent, et la donne est profondément bouleversée, le Moyen-Orient devenant le réservoir de carburant de l'Asie prioritairement, et de l'Europe dans une moindre mesure (laquelle compte aussi sur la Norvège, la Russie, etc.).¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Ansierra117 a écrit
Paradoxalement l'Arabie Saoudite se sent en bien meilleure sécurité et se rapproche des États-Unis quand les républicains sont à la Maison Blanche
C'est contestable à mon avis :
De janvier 2001 à Janvier 2009, l'administration GW Bush était bien Républicaine, pourtant la détérioration des relations entre les deux pays était palpable (même si l'essentiel était sauf évidemment : vente d'armes, échanges importants, renouvellement du Pacte du Quincy en 2005…).
En dépit des protestations formelles d'amitié entre les deux pays, les divergences de fond transparaissaient sans ambiguïté (ex: les désaccords profonds sur la question du conflit israélo-palestinien).
J'ai plutôt l'impression que le climat est un peu meilleur avec l'administration de B. Obama.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Pour moi la question israélo-palestinienne est à la marge de ces relations. Le conflit israélo-palestinien dure depuis 70 ans, les positions des acteurs sont globalement toujours les mêmes. Les divergences d'opinions sur cette question ne sont pas symptomatiques de détériorations des relations Americano-saoudiennes d'autant plus que ni l'un ni l'autre pays ne sont concernés directement. Le Qatar et les États-Unis ne sont pas en froid alors que le Qatar partage la même vision d'un État palestinien que l'Arabie Saoudite
Un désaccord ne fait pas des relations en général, sinon ça fait longtemps que la France serait en froid avec la moitié de la planète. Au contraire, les actes que tu cites ont montré que les relations entre ces deux pays sont toujours aussi fortes. On peut ajouter que les États-Unis n'ont jamais pointe du doigt les atteintes aux droits de l'homme dans le pays -
Je pense que le pétrole est beaucoup plus important dans les relations américano-saoudiennes qu'Israël.
Accessoirement, les Palestiniens sont plutôt proches de l'Iran (grand ennemi de l'Arabie Saoudite, bien plus qu'Israël).
Et pour moi, le fait même qu'ils cherchent à diversifier leurs approvisionnements montrent qu'ils se demandent de quoi sera fait leur avenir quand ils n'auront plus de pétrole. C'est sûrement pour cela qu'Ils cherchent à avoir la bombe, d'ailleurs.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
Ansierra117 a écrit
Pour moi la question israélo-palestinienne est à la marge de ces relations.
Pourtant, ce que je disais plus haut est totalement vérifiable : les relations entre le Prince-régent (puis roi) Abdallah et l'administration américaine de GW Bush n'ont fait que de se dégrader.
En 2002, lors d'une visite chez GW Bush (dans son ranch Texan de Crawford), Abdallah avait même menacé de claquer la porte : "puisque que c'est ainsi, vous allez suivre votre route, seuls, et nous la notre".
Amenant ainsi GW Bush à mettre un peu d'eau dans son whisky, sur la question du conflit israelo-palestinien (d'où les feuilles de route et les réunions qui suivirent de 2002 à 2008, sans aucun succès d'ailleurs.Ansierra117 a écrit
Le conflit israélo-palestinien dure depuis 70 ans, les positions des acteurs sont globalement toujours les mêmes. Les divergences d'opinions sur cette question ne sont pas symptomatiques de détériorations des relations Americano-saoudiennes d'autant plus que ni l'un ni l'autre pays ne sont concernés directement.
Je ne peux que contester :
Les USA sponsorisent massivement Israël, les Saoudiens financent des soutiens palestiniens et islamistes également.
Difficile de dire que les deux pays ne sont pas concernés directement, puisqu'ils sont largement impliqués.Ansierra117 a écrit
Le Qatar et les États-Unis ne sont pas en froid alors que le Qatar partage la même vision d'un État palestinien que l'Arabie Saoudite
C'est vrai, mais je suis sur que le Qatar a aussi vu son intérêt à se rapprocher des USA.
L'accord de défense signé en les deux pays est un aboutissement de qualité, un gage de sécurité pour le Qatar, riche mais minuscule État cerné de géants hostiles, saoudiens inclus.Ansierra117 a écrit
Un désaccord ne fait pas des relations en général, sinon ça fait longtemps que la France serait en froid avec la moitié de la planète.
Ton propos est généraliste, nous parlons ici des relations américano-saoudiennes.Ansierra117 a écrit
Au contraire, les actes que tu cites ont montré que les relations entre ces deux pays sont toujours aussi fortes.
Je peux contester par les faits, les relations entre les États-Unis et l'Arabie Saoudite sont loin d'être toujours aussi fortes :
Les désastreuses aventures militaires US en Afghanistan des Taliban (pays dont la légitimité était reconnue par seulement trois pays : le Pakistan, les EAU, et l'Arabie Saoudite); puis en Irak, ont largement contribué à refroidir les relations entres Saoudiens et Américains.
L'Arabie Saoudite a d'ailleurs strictement refusé aux américains la faculté d'utiliser les bases US situées sur le sol saoudien pour effectuer des opérations envers l'Afghanistan et l'Irak.,
Ce qui amènera les USA à déplacer leurs bases au Qatar voisin (cf. cet article de 2003 pour exemple).
La dégradation s'est poursuivie avec l'administration Obama, accusée (non sans fondement) de ne pas avoir soutenu Moubarak en Egypte, proche allié du royaume saoudien.
Je te recommande la lecture de ces articles :
La fin d'une relation particulièreVoilà près de 70 ans qu'États-Unis et Arabie saoudite entretiennent une solide relation stratégique, huilée par le pétrole et le champagne des contrats d'armements. Une alliance qui a résisté aux guerres du Golfe, au conflit israélo-palestinien et même aux attentats du 11 septembre… Mais qui est de plus en plus minée par les épineux dossiers syrien et iranien.
Ansierra117 a écrit
On peut ajouter que les États-Unis n'ont jamais pointe du doigt les atteintes aux droits de l'homme dans le pays
En réalité, c'est déjà arrivé, notamment après le 11 septembre 2001, l’administration GW Bush urgeant les saoudiens à moderniser leur pays et leur cadre social.
Mais là où je te rejoins, c'est que ces remarques étaient très modestes, par rapport aux nombres de sermons délivrés par les USA à l'endroit du monde entier.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Petit up sur ce topic qui va bien, au vu de l'actualité :
Comme vous le savez, le roi Abdallah (90 ans) est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, après un règne royal qui durait depuis août 2005.
Mais en réalité, il était régent depuis l'été 1995 et l'AVC dont le roi Fahd avait été victime.
Le roi Abdallah se voit remplacé par Salman (79 ans), lequel a désigné comme héritier le prince Mohammed ben Nayef al-Saoud {Wikipedia en anglais, la page française de Wikipédia est assez vide…}.
Ce dernier est assez jeune (55 ans), et surtout est un proche des USA, pays dans lequel il a étudié.
Il faut donc y voir un geste fort à l'égard des USA.
Cependant, cette actualité est aussi de nature à reposer la question du devenir des liens entre les États-Unis et l'Arabie Saoudite.
Parmi les articles que j'ai consulté dernièrement, deux valent particulièrement la lecture à mon sens :
- Un article de The Atlancic (en anglais) :
Why the U.S. Is Stuck With Saudi ArabiaDespite Riyadh's repulsive human rights record, unproductive role in regional security, and American advances in shale oil production, the United States needs Saudi Arabia more than ever.
Tout est résumé, et la raison est bien sur évidente : le poids pétrolier de l'Arabie Saoudite est énorme, avec un 5ème des réserves prouvéesde pétrole.
Son influence est considérable sur le marché mondial de pétrole et le prix du baril, or comme nous le savons les Etats-Unis sont extrêmement énergivores, en particulier concernant le pétrole et les énergies fossiles en général.
La lecture de l'article de The Atlantic permet de comprendre pourquoi la situation demeure compliquée, pour ces deux pays qui n'ont rien en commun, ni en terme de valeurs, ni en termes d'objectifs réels.
Bien que le Pacte du Quincy ait été renouvelé pour 60 ans en 2005, par le Président GW Bush, on voit bien que rien n'est vraiment simple, et surtout on a de la peine à penser que cela puisse s'améliorer dans un avenir proche.
- Un article de The Economist retranscrit par Courrier International : Moment critique entre Washington et l'Arabie SaouditeAprès la mort du roi Abdallah, la presse américaine se demande où va le royaume saoudien, plus important allié arabe des Etats-Unis. L'hebdomadaire The Economist appelle Washington à revoir sa relation avec Riyad.
¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Merci pour ces articles !
Clairement, l'Arabie Saoudite sera un allié important tant qu'ils auront du pétrole, mais ils le savent très bien que c'est une alliance à temps limité, et qu'ils doivent se trouver des alliés à plus long terme (le Pakistan ?). J'ai du mal à croire à des réformes en Arabie Saoudite : le royaume ne tient qu'à cause de cet islamisme et faire des réformes reviendrait à en saper les fondations.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
La visibilité est très limitée.
Le pays regorge encore de pétrole, et les relations actuelles vont sans doute perdurer de longues années, alors qu'elles sont bancales d'un point de vue de la compatibilité de valeurs (l'incompatibilité de valeurs plutôt).
Ce qui est toujours ahurissant concernant ce pays, c'est l'omerta médiatique qui le concerne.
Les pays occidentaux sont tout de même remarquablement silencieux face à ce pays qui ne respecte pas les droits humains (ce n'est rien de le dire), et qui tend bien souvent à soutenir des ennemis du camp occidental.
Un des exemples les plus récents et les plus frappants est le cas de l’État Islamique (EI) :
Dans le double but de promouvoir un islam radical et de contrer Bachar Al Assad (et de le renverser dans l'idéal), les saoudiens ont abondamment financé et soutenu politiquement cette organisation.
Jusqu'au récent revirement à 180 °, résultant des ambitions nouvelles de l'EI, qui souhaite à présent conquérir l'Arabie Saoudite …
- raser les mosquées de Médine et de La Mecque, et aussi la fameuse Kaaba de la Grande Mosquée de La Mecque, qui inciterait à l'idolâtrie…
Le 5 janvier courant, un attentat suicide commis par l'EI à un poste frontière saoudien a couté la vie à un général ainsi qu'à deux gardes frontières…
La stratégie du boomerang en somme.
En attenant, le royaume pétrolifère se barricade :
La "grande muraille" de l'Arabie Saoudite contre l’État islamiqueL'Arabie Saoudite s'est lancée depuis septembre dans la construction d'une "grande muraille" de plus de 950 km, le long de sa frontière avec l'Irak [dont] la construction s'est encore intensifiée après le 5 janvier et l'attaque menée par des djihadistes de l’État islamique contre le poste-frontière saoudien de Suweif. (…)
La "muraille", sorte de ceinture de sécurité, sera équipé de tours de surveillance, de fossés, de caméras infra-rouge et d'une cinquantaine de radars, capables de déceler des mouvements de piétons à 18 kilomètres de distance et des mouvements de camions et d'hélicoptères à 36 kilomètres.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
J'étais à ce propos tombé sur une image illustrant la différence entre l'EI et l'Arabie Saoudite au niveau des peines appliquées en fonction du délit… la différence n'était pas flagrante : dans les deux cas, on avait de la lapidation en cas d'adultère, mort pour blasphème ou homosexualité, amputation en cas de vol ou de banditisme (dans ce cas, on ampute également des pieds), …Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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Effectivement, je suis tombé sur le même document (visible ici pour les curieux).
L'analogie est flagrante.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Les saoudiens ont probablement fait un des plus gros achats de l'histoire de l'humanité : plus de 110 milliards de dollars
Je vais être vulgaire mais on s'est bien fait n*****. C'est bien simple, fini les espoirs de contrats français en Arabie Saoudite sur tous les segments qu'on chassait.
On parle de 4 frégates Multi-Mission Surface Combatant (des LCS classe Freedom boostées), de 30 patrouilleurs Mk V, de systèmes de défense antiaérienne THAAD et Patriot, de 150 S-70i construits sous licence, de 48 CH-47F, de radars, de chars Abrams, de M777 de 155mm, de munitions à gogo, de systèmes de communication et de gestion du champ de bataille…le tout pèse plus de 110 milliards.
Lockheed-Martin, General Dynamics et Raytheon se gavent.
Il y a pour 380 milliards de contrats au total, dont des investissements massifs pour moderniser les infrastructures américaines : trains, télécoms, routes, bref la totale.
La seule vraie question qui va se poser c'est : Qu'est-ce que l'administration américaine a bien pu promettre en contrepartie à l'Arabie Saoudite ? Etant donné le gigantisme des contrats, la contrepartie risque d'être du même niveau. Une intervention en Syrie ? Un retrait de l'accord sur le nucléaire ? Un cadeau de 380 milliards ça n'existe pas, surtout quand on parle d'Arabie Saoudite. -
Ou plus simplement le maintien du parapluie américain au-dessus de l'Arabie Saoudite et un soutien public sans faille face à l'Iran.Ah que je destroye tout ! Ou pas. Sur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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Très impressionnant.
C'est bien simple, fini les espoirs de contrats français en Arabie Saoudite sur tous les segments qu'on chassait.
En avions nous réellement ? Moi ça fait longtemps que je ne me faisait plus d'illusions…Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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