Crash de Columbia STS-107

Techniquement très intéressant, mais au niveau du management amont de l'incident c'est carrément affolant.

http://www.securiteaerienne.com/node/241

Super intéressant ! Mais , comme tu le dis , le management est à la hauteur de la chronique ; tragique , sans le comique

R.I.P pour eux et elle !

Cet accident confirme une chose: L'équipage doit rester maitre à bord, les équipes au sol ne doivent être que des aides. Apollo 13 est le contre exemple de Columbia, l'équipage s'est débrouillé et grâce à cette débrouille est rentré sauf. Aprés 37 ans passés aux essais en vol j'ai vécu pas mal de situations délicates depuis la salle d'écoute, mais l'équipage à toujours la main, les ingénieurs d'éssais malgré tous les paramètres qu'ils ont sous les yeux grâce à la télémesure ne savent pas tout de ce qui se passe à bord, seul l'équipage vit l'incident en vrai grandeur, lui seul doit garder la main pour la décision finale.

Sharky 125 a écrit

… Aprés 37 ans passés aux essais en vol j'ai vécu pas mal de situations délicates depuis la salle d'écoute…

Tu es donc aussi vieux que ton avatar ? A moins que ….






Non c'est pas ta photo quand même…


Merci pour le document, très instructif.

Sharky 125 a écrit

… Aprés 37 ans passés aux essais en vol j'ai vécu pas mal de situations délicates depuis la salle d'écoute, mais l'équipage à toujours la main, les ingénieurs d'éssais malgré tous les paramètres qu'ils ont sous les yeux grâce à la télémesure ne savent pas tout de ce qui se passe à bord, seul l'équipage vit l'incident en vrai grandeur, lui seul doit garder la main pour la décision finale.

Et bien justement Sharky, tu n'as pas une ou deux anecdotes à nous faire vivre ? Si c'est pas couvert par le secret défense bien sûr…

Non non, l'avatar c'était à mes débuts.

Sharky 125 a écrit

Cet accident confirme une chose: L'équipage doit rester maitre à bord, les équipes au sol ne doivent être que des aides. Apollo 13 est le contre exemple de Columbia, l'équipage s'est débrouillé et grâce à cette débrouille est rentré sauf. Aprés 37 ans passés aux essais en vol j'ai vécu pas mal de situations délicates depuis la salle d'écoute, mais l'équipage à toujours la main, les ingénieurs d'éssais malgré tous les paramètres qu'ils ont sous les yeux grâce à la télémesure ne savent pas tout de ce qui se passe à bord, seul l'équipage vit l'incident en vrai grandeur, lui seul doit garder la main pour la décision finale.

Sur la logique , l'équipage doit rester maître et avoir la main , me parait essentiel !
Maintenant , dans le vol de Columbia , le problème d'égo du chef/manager au sol , a mené à la cata que l'on connait ; s'agissait-il , ou s'agit-il , justement d'un problème d'égo , ou une application toute bête d'une "culture d'entreprise ", comme le laisse entendre la chronique ?

Tout est resté au stade du silence et du non évènement , quand au petit détail qui n'a pas été communiqué à l'équipage , et dont apparemment ce dernier n'aurait pas physiquement pu le voir , d'ou l'importance de cette communication !

Mais , alors comment l'équipage peut-il réagir , quand on ne l'entretiens pas d'un "détail qui tue " , et que pendant la mission , aucun paramètre négatif de vol ne s'est inscrit en faux , comment pouvait-il parer à un problème inconnu d'eux mêmes , puisque délibérément non communiqué , par Houston ?

Justement , pendant que tu assistais aux essais en vol , sans rien trahir du "top défense " , l'info d'un détail , était-elle communiquée à l'équipage , ou bien le sol décidait de communiquer ceci , et , pas celà , leur jugement d'ingénieur étant forcément pas le même que celui qui est aux commandes en direct avec le problème ?

Les détails sont communiqués au pilote tout simplement car c'est le pilote qui assure les actions correctives. Là on n'a rien dit à l'équipage et en plus il était dans l'impossibilité de faire les vérif lui même. Le pire c'est que le sol a constaté l'incident au décollage et même à tous les décollages précédents et on a laissé courir. Dans le cas de Columbia comme le dit le rédacteur, c'est la banalisation de la déviance qui est à l'origine de la cata. Ajouter à ça une culture exacerbée de la verticalité de la prise de décision et une sorte de guerre larvée entre la NASA et l'USAF et tout est réuni pour que le pépin arrive.

Comme m'a dit un pote:

La navette est un cabriolet sportif utilisé comme un pick-up utilitaire sur des chemins défoncés, ça ne peut pas fonctionner à long terme, de plus les réparations pour des raisons budgétaires et politique ont toujours été traitées à la va vite.
Ce qui est arrivé était plus que prévisible

Le problème de réactivité (et d'égo) ne datait pas d'hier.
Déjà, à l'époque de Challenger, l'enquête avait montré que l'accident était prévisible mais que les décideurs avaient préféré prendre le risque (qu'il jugeait infime) de l'accident plutôt que de repoussé une fois de plus un décollage qui trainait depuis trop longtemps….
C'était l'époque où l'on croyait encore à un lancement de navette par semaine…

Juste pour le fun, les 400 secondes de la vie des boosters d'une navette.

http://www.youtube.com/watch?v=2aCOyOvOw5c&feature=youtube_gdata_player

Sharky 125 a écrit

Juste pour le fun, les 400 secondes de la vie des boosters d'une navette.

http://www.youtube.com/watch?v=2aCOyOvOw5c&feature=youtube_gdata_player

Ouf, j'ai fait une belle balade !

Merci.

PCmax a écrit

Sharky 125 a écrit

Juste pour le fun, les 400 secondes de la vie des boosters d'une navette.

http://www.youtube.com/watch?v=2aCOyOvOw5c&feature=youtube_gdata_player

Ouf, j'ai fait une belle balade !

Merci.

Pas trop secoué ?

Sharky 125 a écrit

PCmax a écrit

Sharky 125 a écrit

Juste pour le fun, les 400 secondes de la vie des boosters d'une navette.

http://www.youtube.com/watch?v=2aCOyOvOw5c&feature=youtube_gdata_player

Ouf, j'ai fait une belle balade !

Merci.

Pas trop secoué ?

Ben, la descente a été un peu rude mais…j'ai pas vomi !

Dis moi, à ton avis, c'est quoi cs relents de fumée et de flammes au cours de la descente (vers 7')…l'orifice de sortie qui se trouve vers le bas et qui dégaze ?

Ce sont des gaz imbrulés qui en revenant dans les couches plus denses de l'atmosphère retrouvent assez d'oxygène pour se réenflammer au contact des parties retées chaudes.

Sharky 125 a écrit

Ce sont des gaz imbrulés qui en revenant dans les couches plus denses de l'atmosphère retrouvent assez d'oxygène pour se réenflammer au contact des parties retées chaudes.

'tain, t'en sais des choses toi !!!


Merci l'ami.