Les aventures du Rafale à l'export en 2013

Je pense que ça va quand même passer. Ça va tout au plus retarder les négociations.

d9pouces a écrit

Je pense que ça va quand même passer. Ça va tout au plus retarder les négociations.

J'espère.

Ce n'est peut-être qu'une impression, mais il me semble qu'avec le Rafale ils aiment se faire peur chez Dassault.

Jericho a écrit

d9pouces a écrit

Je pense que ça va quand même passer. Ça va tout au plus retarder les négociations.

J'espère.

Ce n'est peut-être qu'une impression, mais il me semble qu'avec le Rafale ils aiment se faire peur chez Dassault.

En même temps, vaut mieux rien vendre plutôt que de vendre à pertes parce qu'on vous a collé de force une collaboration moisie…

d9pouces a écrit

Je pense que ça va quand même passer. Ça va tout au plus retarder les négociations.

J'ai tendance à le penser aussi, d'autant que le contrat n'est pas remis en cause.

Jericho a écrit

J'espère. Ce n'est peut-être qu'une impression, mais il me semble qu'avec le Rafale ils aiment se faire peur chez Dassault.

De mon côté, j'ai surtout l'impression qu'il y a toujours un petit fonds d'arrogance et de manque de concertation entre interlocuteurs (conflit franco-français & manque de qualité dans la discussion des interlocuteurs français avec ceux des pays ciblés), ce qui a parfois coûté cher en terme de marchés, pour l'industrie française (au delà de Dassault) :

- Rafale pour le Maroc et Singapour,
- Centrales nucléaires pour les Émirats Arabes Unis,
- Train à grande vitesse pour l'Arabie Saoudite,

J'en passe.

J'espère vraiment que cette fois-ci, ça marchera.

Le contribuable français y a intérêt d'ailleurs, car pour le moment faute d'être exporté, chaque Rafale produit coût une véritable fortune.

Un haut grade de la FAB (armee de l'air bresilienne), ancien chef de la commission d'evaluation du programme FX-2 (achat de chasseurs: Rafale, Gripen et Super-Hornet en competition), declare publiquement sa colere face aux retards de ce programme.

Selon lui, l'exigence de transferts de technologies a pris une part trop importante dans la procedure et ca l'a enormement retarde. Il ne faut pas perdre de vue, dit-il, que que la raison pour laquelle ce programme a ete lance a l'origine est avant tout un manque de capacite operationnelle.

Bref, je traduis par: "au diable les industriels, on a besoin de ces avions" .

Ce n'est pas dit clairement, mais l'article semble indiquer que ce general ne defend par contre pas l'option du Rafale! Cette derniere est surtout defendue par les politiques (justement pour les contreparties industrielles), tandis que j'avais cru lire ailleurs que les militaires se prononcaient plutot pour un choix moins cher (parce que ca fait plus d'heures de vol par pilote pour le meme prix). Mais corrigez-moi si je me trompe, car je ne suis plus tres sur de l'endroit ou j'avais lu ca.

Source: Flightglobal

Paxwax a écrit

Un haut grade de la FAB (armee de l'air bresilienne), ancien chef de la commission d'evaluation du programme FX-2 (achat de chasseurs: Rafale, Gripen et Super-Hornet en competition), declare publiquement sa colere face aux retards de ce programme.

Selon lui, l'exigence de transferts de technologies a pris une part trop importante dans la procedure et ca l'a enormement retarde.

Ce n'est pas les interlocuteurs de chez Dassault qui soutiendront le contraire.

Pour le reste, c'est devenu effectivement très compliqué.

De nombreux journaux traitaient de l'avancée du dossier pour l'exportation de Rafale au Brésil, et notamment le Canard Enchaîné.

Il faut bien admettre qu'à présent, c'est le calme plat médiatiquement parlant.

Je ne me souviens plus si c'était le corps politique qui soutenait le Rafale contre les militaires, mais tu dois avoir raison.

Je ne me souviens plus si c'était le corps politique qui soutenait le Rafale contre les militaires, mais tu dois avoir raison.

Plus exactement, c'était Lula qui soutenait le Rafale, il semble effectivement que les militaires étaient moins enthousiastes.

ça sent de plus en plus le sapin pour le rafale au Brésil
Faut dire , qu'avec notre ministre de la défense qui clame que "ce n'est pas son rôle de faire le VRP", on laisse la place libre aux américains qui envoient, eux, la cavalerie avec le vice-président Joe Biden.

Oui, il y a un article de Echos sur le sujet :

Lien

L'implication du Vice-President US est un modele a suivre, mais en effet, le ministre de la Defense actuel semble se desinteresser de la question de l'exportation du Rafale.

Compte tenu de la situation economique actuelle, j'ai tendance a penser que c'est non seulement une erreur, mais aussi une faute.

De toute façon, même quand le Rafale a eu des VRP, c'est pas pour autant qu'il s'est vendu. Peut-être même que c'est à cause d'eux.

Clansman a écrit

De toute façon, même quand le Rafale a eu des VRP, c'est pas pour autant qu'il s'est vendu. Peut-être même que c'est à cause d'eux.

Je pense que ça dépend des pays et des mentalités des régions.
À certains endroits, je suis sûr qu'il est bienvenu que des représentants du gouvernements s'impliquent, voir même qu'ils insistent. Mais je peux vous dire que dans d'autres pays, il est préférable de rester plus discret et de laisser faire les industriels et les militaires…

Et je parie qu'on insiste là où il faut pas et qu'on se fait discret là où il faut pas non plus.

Clansman a écrit

Et je parie qu'on insiste là où il faut pas et qu'on se fait discret là où il faut pas non plus.

Je peux te dire que pour un certain pays, les politiques français sont restés parfaitement discrets sur la vente potentielle de Rafale et je les en félicite!
Malheureusement, des pressions politiques sur d'autres sujets étaient peu judicieuses à ce moment là. Surtout que depuis que le choix s'est porté sur un concurent, ces pressions ne se font plus sentir. C'est à se demander jusqu'à quel point c'était fait exprès…

Ce qui est vrai aussi, c'est que les américains ont toujours plus de poids politique à mettre dans la balance.

Cela compte beaucoup dans les négociations, et dans leur issue.

De (tres?) bonnes nouvelles d'Inde: selon La Tribune, DA et HAL sont finalement parvenu a s'entendre sur leur partage de responsabilites pour la fabrication locale des Rafales et les transferts de technologie qui seront vendus. Il semble que les negociations aient repris "dans la bonne humeur".

Apres, j'ai tendance a trouver La Tribune toujours exagerement optimiste quand il s'agit de l'industrie tricolore, donc je me garde de toute jubilation. Mais si ca se confirme, c'est une bonne nouvelle.