Avec le recul, il aurait sans doute mieux valu ne pas signer le contrat, mais il l'a été (par le précédent gouvernement, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, pour rappel…).
On ne refait pas l'histoire, on la fait jour après jour.
Pour ma part, je pense que la meilleure option est d'honorer le contrat, car autrement ça va vraiment tourner au vinaigre :
- bras de fer diplomatique et économique avec la Russie,
- mauvaise image de la France en Russie - peut-être pour longtemps,
- deux navires militaires dont il ne parait pas évident de se séparer par d'autres biais.
La puissance militaire russe ne sera pas remise en cause sans ces navires, franchement autant les livrer, le rapport de force sera quasi-analogue.
Gag du jour :
Vente de Mistral: les marins russes interdits de monter à bord
Nouvelle illustration de la tension sur le dossier de la livraison des Mistral à la Russie. Selon Ouest-France, les 400 marins russes en formation à Saint-Nazaire n'ont pas pu monter ce lundi à bord du batîment que la France construit pour la Russie. Jusqu'à présent, malgré les sanctions entre l'Occident et le Kremlin, dans le contexte de la guerre dans l'Est de l'Ukraine, la phase technique qui précède la livraison suivait son cours.
Cette évolution ne me dit rien qui vaille.