Caractéristiques des avions d'affaire - Dassault

Sharky 125 a écrit

Après 37 ans passés chez DA, je pense connaitre la vocation de chaque établissement.

Bref si Biarritz assemble le T15 du Falcon c'est pourtant Argenteuil qui fabrique une grosse partie des pièces. Et inversement. Même si Argenteuil assemble le T16 du Rafale c'est pourtant Biarritz qui fabrique une grosse partie des pièces

Ai je dit le contraire ?

Je sais bien Sharky, je sais bien, rappel toi

Je dis pas que tu as dis le contraire, juste que tu as omis Argenteuil dans ton premier poste

Niveau Falcon, ils font des empennages horizontales de Falcon 900 je crois. Ou 2000, mais il me semble que c'est pour 900.

Le reste est militaire : entrées d'air du Rafale, fabrication de la verrière du Rafale et entretien des verrières de tous les autres chasseurs (ils ont encore des bancs de travail de Mirage III, IV, de Jaguar…).
Ils ont également depuis peu une section "pyrotechnie", mais on n'a pas été invités à la visiter, celle là ^^
Très probablement liée au cordon explosif inséré dans la verrière pour permettre l'éjection.

Disons que je n'ai pas été exhaustif dans mon énumération.

Ils ont également depuis peu une section "pyrotechnie", mais on n'a pas été invités à la visiter, celle là ^^

La pyro est à Poitiers depuis qu'ils font des verrières, l'un ne va pas sans l'autre.
Ils étaient aussi les précurseurs et les spécialistes du SPFDB (Superplastic forming and diffusion bonding), mais ce procédé de fabrication des becs de bord d'attaque vient d'ëtre remplacé par un autre.

La fabrication des entrées d'airs du Rafale change d'un site à un autre suivant les charges des usines. Elles étaient à la base faite à Argenteuil, puis avec la crise de 2008, elles sont parties à Martignas pour donner un peu de charge puis visiblement maintenant elles sont à Poitiers donc ? C'est des petits bâtis, facile à déplacer !

les becs du 2000 on fait plusieurs sites, dont Istres base, toujours pour des ajustements de plan de charge. Seules les productions nécessitant des équipements lourds sont rattachées à un site.

C'est pas mal cette flexibilité. Je ne suis pas très au fait de l'industrie en général, mais je n'ai pas le sentiment que ces méthodes de report d'activité d'un site à l'autre soient si développées que ça.
Une volonté de préserver l'emploi, plutôt que les marges