1ere évolution du Ju 88, le Ju 188.
A l'origine du Ju 188 se trouve le Ju 88, et plus exactement le Ju 88B-0. Celui-ci disposait d'un nez vitré en forme d'oeuf, qui s'accordait avec harmonie avec la nacelle ventrale "Bola". Ce nez vitré était caractéristique des bombardiers allemands et donnait une excellente visibilité. Cependant, lorsque le Ju 88B-0 vola, le RLM considéra qu'il n'apportait pas grand chose au Ju 88A et abandonna cette version, remplacée par des versions ultérieures du Ju 88 avec moteurs BMW 801.
En 1942, le Ju 88 semblait au bout de son potentiel et sa relève, en l'occurrence le Ju 288, n'arrivait toujours pas. Le Ju 88B ressuscita, comme mesure d'intérim. L'unique Ju 88E-0 fut donc modifié avec des mitrailleuses supplémentaires, soit une MG 131 tirant vers l'avant, un autre vers l'arrière, et une MG 81Z jumelée placée dans la nacelle arrière. Un Ju 88A-1 fut modifié en Ju 88V-44, avec une envergure accrue (le bout de l'aile était très fin) et une dérive agrandie et de forme plus trapézoidale. Cet appareil fut plus tard désigné Ju 188V-1.
Il vola pour la première fois au printemps 1942. Un second prototype vola en janvier 1943. Cependant, le RLM demanda à ce que le Ju 188 puisse être motorisé indifférement par des BMW 801 ou des Jumo 213, dont les performances en haute altitude étaient prometteuses.
Cela donna donc 2 versions distinctes : le Ju 188A propulsé par des Jumo 213A de 1750 ch et le Ju 188E motorisé par des BMW 801 G-2 de 1700 ch. Les premiers Ju 188E-1 de série entrèrent en service en février 1943. La première mission de guerre fut le bombardement d'une usine à Lincoln, Lincolnshire le 18 août 1943. Les versions A et E furent livrées simultanément, et environ 500 exemplaires furent construits jusqu'à l'été 1944. Malgré quelques points positifs, le Ju 188 n'apportait pas grand chose par rapport au Ju 88 : la charge offensive était identique, la vitesse n'était guère supérieure (513 km/h), la tourelle dorsale ne contenait qu'une mitrailleuse.
Le Jumo 213 étant peu disponible, la version A fut rare. Celle-ci se subdivisait en version de base A-1, en version A-2 dotée d'un système d'injection d'eau MW 50 (livrée début 1944) et en version A-3 de lutte anti-navires (2 torpilles de 800 kg et radar FuG 200 Hohentwiel, peu d'exemplaires). La version E se subdivisait en E-1 de base et E-2 de lutte anti-navires (même équipement que l'A-3).
Il n'y eut pas de version B afin d'éviter toute confusion avec le Ju 88B. La version C était dotée d'une tourelle dorsale FA15 équipée de 2 mitrailleuses MG 131. Cependant, son manque de fiabilité fut tel que la version fut abandonnée.
Début 1944, apparurent les versions de reconnaissance. L'arme placée en avant et le viseur furent enlevés, et des réservoirs supplémentaires furent installés afin de porter l'autonomie à 3400 km. Les Ju 188D-1 et F-1 étaient les versions de reconnaissance basées respectivement sur les Ju 188A-1 et E-1. Les Ju 188D-2 et F-2 emportaient un radar dans le nez pour la reconnaissance maritime.
Le gros problème du Ju 88, qu'on retrouva sur le Ju 188, était une soute trop petite : il fallait emporter une partie de l'armement en externe, ce qui réduisait les performances. Les Ju 188G et H devaient résoudre ce problème par l'allongement de la cellule et l'ajout d'une soute en bois. Le Jumo 213 étant réservé aux chasseurs, seuls les versions G-2 et H-2 (reconnaissance) furent planifiées. Elles ne purent entrer en production avant la fin de la guerre.
A l'été 1944, 3 Ju 188E furent modifiés en Ju 188R de chasse de nuit, avec l'ajout d'un radar et de 4 canons MG 151/20 de 20 mm (ou 2 canons MK 103 de 30 mm) dans le nez. Cependant, la traînée induite par le radar fit baisser les performances à tel point que le Ju 188R-0 ne fut pas commandé.
Enfin, les versions de haute altitude menèrent directement au Ju 388. Le Ju 188 fut populaire auprès de ses équipages. Cependant, il fut retiré du service comme bombardier dès 1944 et servit essentiellement à la reconnaissance : la moitié des Ju 188 fut produite pour ce rôle.
1076 exemplaires furent construits. La Grande-Bretagne captura un A-2 et un A-3, l'équipage de ce dernier s'étant rendu le 2 mai 1945. La France utilisa 5 Ju 188E au sein de la flottille 10S après guerre, essentiellement pour des tests de moteurs ou de torpilles. 4 à 7 exemplaires auraient été utilisés par l'Armée de l'Air.
La fiche sur le site
http://fr.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_188
http://www.ffaa.net/aircraft/ju-188/ju-188_fr.htm
http://users.swing.be/avions/engins2/1743.html
http://batfredland.free.fr/L08-ju88&ju188.htm
http://fandavion.free.fr/junkers188.htm
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http://en.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_188
http://www.pilotfriend.com/photo_albums/timeline/ww2/Junkers%20Ju%20188.htm
http://www.warbirdsresourcegroup.org/LRG/ju188.html
http://www.rafmuseum.org.uk/research/archive-exhibitions/worth-a-thousand-words-air-diagrams/ju-188.aspx
http://www.aviastar.org/air/germany/ju-188.php
Ju 88/188/288/388
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Le Ju 288
La Luftwaffe ne disposa jamais de bombardiers stratégiques, et pour cause : il lui manquait justement les ressources nécessaires pour en fabriquer. Avant l'entrée en guerre, ses bombardiers étaient plus ou moins adaptés d'avions de ligne et, en tout état de cause, relevaient du bombardier moyen ou léger.
La firme Junkers essaya bien de remédier à cet état, en se basant sur des moteurs puissants tels que les Jumo 222 ou 223. Mais ce n'est qu'en 1939 que la situation se décanta quelque peu. Cette année-là, Heinrich Hertel quitta Heinkel pour Junkers, et le projet EF 073 (ou 74) fut présenté au RLM dès mai 1939 ou 1940.
Pour l'essentiel, il s'agissait d'un Ju 88 agrandi, le seul bombardier moderne et conçu exprès pour cette tâche dont disposait la Luftwaffe. Le nez était complétement redessiné (en apparence d’œuf vitré comme sur le Ju 88B-0) et le cockpit était pressurisé. La dérive était double. L'armement défensif était contrôlé à distance. La soute à bombes permettait l'emport de 3630 kg de bombes (un Lancaster Mk I emporte plus de 6 tonnes, à titre de comparaison). Au moins, cela permettait au Ju 288 de se passer de charges externes, éliminant leur traînée et augmentant par là-même ses propres performances.
En juillet 1939, le RLM présenta ses spécifications pour son "bombardier B". Le "bombardier A" renvoyait rétrospectivement au concours de 1936 qui avait vu le He 177 vainqueur. Le "bombardier B" devait remplacer tous les bombardiers moyens, avoir une vitesse supérieure à celle du Ju 88 (et atteindre 600 km/h), un cockpit pressurisé, un armement défensif plus développer, atteindre n'importe quel point du Royaume-Uni, et emporter 4 tonnes de bombes, le double des bombardiers allemands de l'époque. Les moteurs conseillés étaient les Jumo 222 ou DB 604 de 2500 ch.
Le programme du "bombardier B" fut taillé sur mesure pour le Ju 288, qui avait la préférence du RLM. Malgré tout, les Fw 191, Do 317 et Hs 130 purent concourir. L'Ar 340, lui, fut éliminé dès la phase des projets.
Le premier exemplaire du Ju 288 fut prêt dès la mi-1940. Mais les moteurs prévus, des Jumo 222 de 24 cylindres, ne furent pas prêts à temps. Le prototype dut être motorisé avec des BMW 801MA de 1600 ch et les tourelles étaient factices. Le prototype vola le 29 novembre 1940. Les 4 premiers exemplaires étaient dotés de moteurs BMW 801 et le V-5, le premier exemplaire doté de Jumo 222 (2500 ch), ne vola que le 8 octobre 1941.
Le Ju 288A avait de bonnes performances et pouvait emporter 5 tonnes de bombes. Mais ses défauts, notamment en vol, nécessitaient de profondes modifications. 7 prototypes Ju 288A (V1 à V7) furent construits.
Il fut donc abandonné en faveur du Ju 288B. Ce dernier vola en mai 1942. La cellule, l'envergure, la dérive et cabine étaient agrandies, l'armement défensif plus important. Il était doté de Jumo 222. Le DB 604, lui, était carrément abandonné. Des moteurs BMW 810TJ furent testés, ainsi que des DB 606 de 2600 ch (des DB 601 montés en tandem) en mai 1942. Fin 1942, malgré l'arrivée suffisante de Jumo 222, il était évident que ce moteur ne serait jamais produit en série et cette version fut abandonnée. 7 exemplaires (V8 à V14) furent construits.
Le Ju 288C voyait sa structure renforcée pour les DB 606, et les deux premiers exemplaires furent prêts en août 1942. Il emportait 2 tonnes d'armements en externe. Le troisième exemplaire fut doté de DB 610 de 2900 ch (2 DB 605 accolés, formant quasiment un W, et attaquant une transmission commune) et vola au printemps 1943. 8 exemplaires furent construits, les deux derniers après la fin du programme.
Les difficultés de mise au point, le manque de ressources, les nécessités de la guerre donnant la priorité aux chasseurs firent que le Ju 288 ne parvint jamais à maturité. 22 exemplaires furent construits.
Il faut y rajouter le Ju 288D (une maquette fut terminée, il s'agissait d'un Ju 288C avec un armement amélioré à l'arrière) et le Ju 288G (version anti-navires dotée d'un canon de 355 mm sans recul, restée au stade du projet).
Le programme fut abandonné dès juin 1943 à cause de nombreux accidents et quelques exemplaires furent engagés au combat, mais très peu. Quelques missions de reconnaissance furent effectuées sur le front ouest. Leur carrière opérationnelle fut courte à cause du manque de pièces détachées, et des problèmes liés aux moteurs et au train d'atterrissage.
http://www.avionslegendaires.net/junkers-ju-288.php
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http://en.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_288
http://www.warbirdsresourcegroup.org/LRG/ju288.html
http://1000aircraftphotos.com/Contributions/Braas/11503.htm
http://www.aviastar.org/air/germany/ju-288.php
http://www.flugzeug-lorenz.de/index.php?id=109
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Clansman a écrit
le Ju 288G (version anti-navires dotée d'un canon de 355 mm sans recul, restée au stade du projet).
Euh, t'es sur? 355mm le canon? c'est un foutu calibre de cuirassé bordel! Ils étaient complètement dingues ces nazis….
Et quand tu dis sans recul, je pense que c'est obligatoire si tu veux pas avoir à changer d'avion à chaque obus tiré.
Voici l'effet du tir d'obus simplement un peu plus gros (406mm):
Je parle du tir, pas de l'impact qui est lui, hors catégorie
Si tu essais sur un avion, il se déchirera en 2 (ou plus) au 1er tir.Mieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester.Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire. -
Ca m'a vachement surpris aussi, je pense à une faute de frappe sur la source. De l'autre côté, j'ai vu des trucs vraiment surprenants.
Ils allaient quand même jusqu'au 88 mm.Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
En même temps, ils ont bien mis un mortier de 380mm sur chassis de Tigre, alors bon… ^^
Mais c'est pas comparable, et des projet loufoque c'est pas ça qui manque chez les nazis.La société est bien foutue, elle fout des uniformes aux cons pour qu’on les reconnaissent ! -
C'est vrai que sur Google, quand tu tapes "Junker Ju288G 355mm", tu trouves plusieurs sources le citant…" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch
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En creusant un peu et en tapant spécifiquement "Ju 288G" :
http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t12074-projekt-munchhausen
On sait pas trop s'il s'agit d'une rumeur ou pas, finalement. Cela dit, pour bien connaître la seconde guerre mondiale, je peux te confirmer que les nazis étaient souvent vraiment fous, au sens clinique du terme.Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Je viens de regarder "La Bible" des avions allemands de la 2GM : Warplane of the third Reich, de William Green, et effectivement il mentionne le projet de Ju 288G (pour "Gerät"), avec un canon de 35,5 cm, monté dans la soute à bombe. L'idée était d'approcher l'objectif en piqué, de sortir le canon, et de tirer un unique obus, avant de dégager.
On peut raisonnablement espérer que ce canon était un canon sans recul (d'où le montage escamotable dans la soute, ce qui, le canon étant sorti, permettait l'ejection des gaz par l'arrière). Ou alors imaginer un système comme sur le SturmTiger, où le mortier de 380mm était en réalité un lance-fusées (si on regarde des photos de la bète, on voit bien, dans l'épaisseur du tube, les auvents de sortie des gaz de propulsion)
Effectivement le régime nazi avait l'imagination débordante. Le Waffen Amt (bureau d'études du matériel de l'armée de terre) avait même commencé à travailler sur un projet de véritable "croiseur" terrestre, tellement croiseur qu'il devait réutiliser des tourelles (280 mmm quand même, excusez du peu), du Gneissau. Chaque tourelle pesant dans les 500 tonnes, l'engin aurait du faire dans les 1000 tonnes !
le stade d'après aurait été de mettre des petites roulettes au croiseur complet
Même quand j'étais petit, que j'avais 8 ou 9 ans et que je dessinais des engins de guerre, je n'aurais jamais oser dessiner des trucs pareils, aussi peu réalistes. Et pourtant, j'étais (déjà !) bien tordu -
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Hop, dernière fiche pour l'instant sur la descendance du Ju 88 : le Ju 388.
C'est en 1942 que la Luftwaffe entendit parler pour la première fois du B-29. Les performances de cet appareil plongea les responsables dans une véritable psychose, et ils cherchèrent un appareil capable de l'intercepter et de le détruire. C'est alors qu'ils se tournèrent vers les versions de haute altitude du Ju 188.
Ces versions étaient les Ju 188J de chasse, Ju 188K de bombardement et Ju 188L de reconnaissance. Ils disposaient tous d'un cockpit pressurisé et d'une envergure accrue. Choisis pour la production en série, ils furent désignés respectivement Ju 388J, K et L. Dès lors, la quasi-totalité de l'armement défensif fut supprimée afin d'améliorer les performances. Seule une tourelle de queue FHL 131Z Hecklafette, comportant 2 MG 131 de 13 mm (300 cartouches chacune) et contrôlée à distance, fut conservée. Le Ju 388 fut surnommé Störtebeker, du nom d'un fameux pirate allemand du Moyen Âge.
Le Ju 388J fut armé de 2 canons MK 103 de 30 mm et de 2 canons MG 151/20 de 20 mm, installés dans un nez plein. Il servait à la chasse lourde de jour. Pour la chasse de nuit, les MK 103 étaient remplacés par des MK 108 plus petits et plus légers mais de même calibre. De plus, 2 autres MK 108 étaient disposés en oblique dans le dos, selon le système Schräge Musik.
Le Ju 388K était un bombardier pur de haute altitude, disposant d'une nacelle ventrale augmentant la taille de la soute à bombe.
Le Ju 388L était une version de reconnaissance à haute altitude, dont les appareils photographiques et des réservoirs supplémentaires étaient installés dans la même nacelle que le Ju 388K.
Une version bombardier-torpilleur basée sur le Ju 388K, désignée Ju 388M, fut proposée sans succès.
3 sous-variantes étaient prévues pour chaque version, différant par leur motorisation. la -1 devait recevoir des moteurs BMW 801J à turbocompresseurs, la -2 des Jumo 222A ou B de 2500 ch (la version B tournait dans le sens inverse de la A), ou E et F (avec turbocompresseur à deux vitesses), et enfin la -3 dotée de moteurs Junkers Jumo 213E. En pratique, le Jumo 222 ne fut jamais produit en série.
Le premier prototype, le Ju 388V-7 (au standard L-0) vola pour la première fois le 22 décembre 1943. Il montra une meilleure tenue en vol que le Ju 88S. Il était capable d'atteindre 616 km/h, y compris à très haute altitude. Il perdait 25 km/h en version chasse de nuit et en gagnait autant en version de reconnaissance. La version dotée de Jumo 222 était estimée à 700 km/h. Le Ju 388V-7 avait été construit à partir d'éléments de Ju 188E et F (dont les ailes et l'empennage horizontal), mais il fut suivi par 6 autres exemplaires neufs.
La livraison prit du retard et ne commença qu'en août 1944, à cause du manque de moteurs. Lorsqu'ils furent disponibles en plus grandes quantités, il était clair que le B-29 n'interviendrait pas en Allemagne. D'autre part, l'amélioration de la défense alliée fit que les Allemands manquaient d'avions de reconnaissance. Aussi cette production se concentra sur la version Ju 388L.
Le Japon s'intéressa en août 1944 à une production sous licence du Ju 388. L'attaché militaire Otani obtint les plans, mais on ne sait s'il a réussi à quitter l'Allemagne avec, et s'il l'a fait en sous-marin ou par avion, ni même si les plans atteignirent le Japon. Quoiqu'il en soit, le Japon ne construisit jamais le Ju 388.
Les Ju 388 effectuèrent quelques missions de reconnaissance, en particulier au-dessus de la Grande-Bretagne, dans les tous derniers mois de la guerre. On raconte qu'un Spitfire réussit à abattre un Ju 388 à 13500 mètres d'altitude, début 1945. 4 Ju 388 de chasse de nuit auraient été évalués en conditions opérationnelles en 1945 par le NJG 2.
On estime à 100, 120 exemplaires approximativement le nombre d'exemplaires construits, soit 6 prototypes (2 pour chaque version J-1, K-1, L-1), 10 Ju 388K-0 (ainsi que 40 autres exemplaires en cours de construction), 20 Ju 388L-0, 1 Ju 388K-1 terminé en juillet 1944 pour des essais statiques), 64 Ju 388L-1. Il semblerait que 15 Ju 388K-1, 3 Ju 388J-1 et 3 Ju 388L-3 furent terminés. Il fut principalement construit dans les usines d'ATG, à Mersebourg.
Un unique Ju 388, version L-1, a survécu. Il fut capturé en mai 1945 et testé en vol aux Etats-Unis. Il fut présenté au public, y compris en vol, puis stocké en 1946. Il est conservé par le musée Smithsonian Institution depuis 1949. Il serait en bon état et complet, n'ayant jamais été conservé à l'extérieur. Cependant, le Smithsonian n'envisage actuellement pas de le réassembler.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_388
http://fandavion.free.fr/junkers388.htm
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http://en.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_388
http://www.ju388.de/Ju388US.html
http://www.warbirdsresourcegroup.org/LRG/ju388.html
http://www.aviastar.org/air/germany/ju-388.php
http://airandspace.si.edu/collections/artifact.cfm?id=A19600325000
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L'ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE DE L’AVIATION AIRCRAFT N°97 JUNKER JU 88
[Pièces-jointes supprimées] -
Désolé mais conformément au règlement du forum et aux règles afférentes aux droits d'auteur, nous ne pouvons laisser publier directement sur le forum le contenu d'un ouvrage non libre de droit.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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