Mostar

Historique

Le premier terrain de Mostar fut aménagé dans les années 1920 et était utilisé aussi bien par des avions civils que militaires. En 1941, quand les forces de l'Axe envahirent la Yougoslavie, on y trouvait des Savoia-Marchetti SM.79 opérés par l'armée de l'air yougoslave. Plusieurs dizaines d'appareils endommagés ou hors d'état de voler y furent saisis ainsi que d'excellentes infrastructures qui furent aussitôt remises en service au profit de la Regia Aeronautica. Les aviateurs italiens déployèrent sur place des unités de reconnaissance ainsi qu'une petite école chargée de former les aviateurs de l’État croate.

En septembre 1943, la Luftwaffe prit en compte les installations après l'armistice italien. Elle y affecta pour sa part plusieurs unités successives (attaque au sol, chasse, reconnaissance…) jusqu'à l'automne 1944, ainsi qu'un radar de détection aérienne.

Après-guerre, l'armée de l'air yougoslave reprit en compte le site et l'agrandit. Une usine de construction aéronautique y fut construite en 1950. La colline au nord-est fut excavée et pourvue de deux tunnels d'accès pour y parquer des avions militaires. La SOKO produisit des centaines d'appareils dans ses locaux, les testant directement sur l'aéroport de Mostar. Ce dernier fut ouvert au trafic civil en 1965. On y a recensé environ 80 000 passagers en 2015.

En 1991, Mostar abritait deux escadrons d'hélicoptères antichars (782è et 783è HE) équipés de Soko SA341 et SA342 Gazelle ainsi que de Mil Mi-8. Ces unités assuraient également la formation des nouveaux pilotes yougoslaves. Elles n'étaient pas déployées directement sur l'aéroport mais dans une emprise dédiée visible au nord-ouest (43° 17' 53" N ; 17° 48' 33" E). Elles participèrent à la guerre civile yougoslave avant d'être évacuées suite aux accords de Dayton. L'usine Soko fut elle aussi démantelée au début des années 1990. Ne restent à Mostar que des restes d'infrastructures autrefois nettement plus importantes.

Pistes existantes

• Piste de 2 400 m (7 874 ft) orientée 16/34 (Asphalte)