SIPA S-300
Rappels
- Catégorie : Prototype
- Constructeur : SIPA
- Premier vol : 4 octobre 1954
- Production : 1 appareil construit (cellule neuve)
Historique
Au début des années 1950, le SFA lance plusieurs appels d'offres afin de relancer l'aviation générale en France. Un exemple est de trouver un remplaçant au Stampe SV.4.
Yves Gardan se lance dans la conception du S.200 Minijet construit par SIPA, puis du S.300M. Ce dernier est d'abord conçu comme avion d'entraînement de base ab initio, et se caractérise par un train classique et un moteur Salmson AS 04.
L'appareil semble rester au stade de projet pour aboutir sur une version propulsée par réacteur, le S.300R. Celui-ci répond à une demande du SALS.
Il était motorisé par un réacteur Turbomeca Palas centrifuge de 150 ou 160 kgp, qui propulsait déjà le S.200. Il pouvait aussi servir à d'éventuelles missions de liaison. Le réacteur était alimenté par deux entrées d'air latérales de part et d'autre du cockpit, à la racines des ailes. La tuyère débouchait sous la queue du fuselage. 210 ou 220 litres de carburant étaient contenus dans 2 réservoirs, et pouvaient être complétés par 100 litres contenus dans 2 réservoirs en bout d'ailes.
L'équipage était placé en tandem, sous une canopée entièrement vitrée. Il était de construction entièrement métallique et était pourvu d'ailes basses. Le train d'atterrissage était tricycle et rétractable.
Le prototype, immatriculé F-WGVR, fit son premier vol le 4 octobre 1954 entre les mains de Max Fischl. Assez rapidement, il fut nécessaire d'agrandir l'arête dorsale. Les essais constructeurs prennent fin au bout d'une trentaine d'heures et il est transféré au CEV de Brétigny. Il fut dévoilé au salon du Bourget de 1955, et au 28 juillet il accumule 99 vols et 75 heures de vol. Ses performances sont très proches du Caproni Trento F.5, un appareil italien similaire qui utilise le même réacteur.
Il fut détruit lors d'un essai de vrille le 26 septembre 1955, l'équipage ayant pu évacuer l'appareil. Des projets pour le motoriser avec un Turbomeca Super Palas (480 lbf), Aspin II (795 lbf) ou encore le S.300R-002 avec un Marboré II (400 kgp, 880 lbf) étaient envisagées, mais furent abandonnés avec la perte du prototype.
Un seul exemplaire fut construit et le programme abandonné. Il faut dire que l'appareil, sous-motorisé, n'intéressa guère à l'époque. Bien qu'il ne fut pas formellement opposé au Magister plus lourd, il semble avoir souffert de sa concurrence. Son prédécesseur, le S.200, ne fut construit qu'à une poignée d'exemplaires à cause de sa sous-motorisation. Cependant, on peut dire de SIPA qu'il fut un pionner en matière d'avions à réaction très légers à construire en kit, destinés également au marché civil.
Versions
- SIPA S-300M : Version à moteur à pistons, apparemment non construite.
- SIPA S-300R : Version propulsée avec un réacteur Palas, un prototype.
- SIPA S-300R-002 : Projet d'une version remotorisée avec un Marboré II de 400 kgp, non construite.
Sur le forum…
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Prototype d'avion d'entraînement monoréacteur français des années 1950.
Au début des années 1950, le SFA lance un appel d'offres afin de relancer l'aviation générale en France. Un exemple est de trouver un remplaçant au Stampe SV.4.
Yves Gardan se lance dans la conception du S.200 Minijet construit par SIPA, puis du S.300M. Ce dernier est d'abord conçu comme avion d'entraînement de base ab initio, et se caractérise par un train classique et un moteur Salmson AS 04.
L'appareil semble rester au stade de projet pour aboutir sur une version propulsée par réacteur, le S.300R. Celui-ci répond à une demande du SALS.
Il était motorisé par un réacteur Turbomeca Palas centrifuge de 160 kgp, qui propulsait déjà le S.200. Il pouvait aussi servir à d'éventuelles missions de liaison. Le réacteur était alimenté par deux entrées d'air latérales de part et d'autre du cockpit, à la racines des ailes. La tuyère débouchait sous la queue du fuselage. 220 litres de carburant étaient contenus dans 2 réservoirs, et pouvaient être complétés par 2 réservoirs en bout d'ailes.
L'équipage était placé en tandem, sous une canopée entièrement vitrée. Il était de construction entièrement métallique et était pourvu d'ailes basses. Le train d'atterrissage était tricycle et rétractable.
Le prototype, immatriculé F-WGVR, fit son premier vol le 4 octobre 1954 entre les mains de Max Fischl. Assez rapidement, il fut nécessaire d'agrandir l'arête dorsale. Les essais constructeurs prennent fin au bout d'une trentaine d'heures et il est transféré au CEV de Brétigny. Il fut dévoilé au salon du Bourget de 1955, et au 28 juillet il accumule 99 vols et 75 heures de vol.
Il fut détruit lors d'un essai de vrille le 26 septembre 1955, l'équipage ayant pu évacuer l'appareil. Des projets pour le motoriser avec un Turbomeca Super Palas (480 lbf), Aspin II (795 lbf) ou encore le S.300R-002 avec un Marboré II (400 kgp, 880 lbf) étaient envisagées, mais furent abandonnés avec la perte du prototype.
Un seul exemplaire fut construit et le programme abandonné. Il faut dire que l'appareil, sous-motorisé, n'intéressa guère à l'époque. Bien qu'il ne fut pas formellement opposé au Magister plus lourd, il semble avoir souffert de sa concurrence. Son prédécesseur, le S.200, ne fut construit qu'à une poignée d'exemplaires à cause de sa sous-motorisation. Cependant, on peut dire de SIPA qu'il fut un pionner en matière d'avions à réaction très légers à construire en kit, destinés également au marché civil.
http://www.minijets.org/index.php?id=179
http://www.minijets.org/index.php?id=48
http://minicab.canalblog.com/archives/2011/10/21/22493064.html
http://www.aviafrance.com/s-i-p-a-s-300r-aviation-france-1163.htm
http://pics-aeronef.discutfree.com/t3377p160-un-p-tit-tour-au-c-e-v-dans-les-annees-50-60
https://en.wikipedia.org/wiki/SIPA_S.300
http://www.aviastar.org/air/france/sipa_s-300.php
http://aviadejavu.ru/Site/Crafts/Craft33598.htm
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=ru&u=http://www.airwar.ru/enc/other/s300.html&prev=search
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