Macchi M.7

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  • Le Macchi M.7 est un hydravion sesquiplan de chasse italien des années 1910.

    Durant la Première Guerre Mondiale, la Regia Marina demande au constructeur Nieuport-Macchi de lui construire des copies du Lohner L autrichien dont un exemplaire, victime d’une panne, a dû amerrir près de l’embouchure du Pô. Par la suite, plusieurs appareils de reconnaissances dérivés sont développés par Macchi, puis un chasseur, le Macchi M.5. Cet hydravion particulièrement maniable qui atteint 189km/h surclasse tous les hydravions austro-hongrois et allemands et combat d’égal à égal leurs chasseurs basé à terre.

    En 1918, l'ingénieur Alessandro Tonini, récemment désigné chef de projet chez Nieuport-Macchi, décide de développer un appareil dont la configuration serait proche de celle du M.5, mais qui serait équipé du moteur Isotta Fraschini V.6 de 250ch. Désigné M.7, cet hydravion est un sesquiplan aux ailes en flèche qui s’inspirent de celles des Hanriot dont l’entreprise construit des exemplaires sous licence. Le fuselage, en forme de coque, est également redessiné.

    Le prototype effectue quelques vols d’essais avant d’être livré à la base d’hydravion de la Regia Marina à Venise. Son évaluation commence le 4 novembre 1918, juste quelques jours avant l’armistice. Durant les vols d’essais, le M.7 atteint 210km/h, ce qui en fait l’hydravion le plus rapide de la Première Guerre Mondiale. Convaincues, les autorités italiennes en commandent un total 1'005 exemplaires. À la signature de l’armistice, la Regia Marina n’en avait reçu que trois exemplaires. Avec la fin du conflit, les besoins deviennent moins urgents et la commande est réduite, d’autant plus que la vitesse de livraison est également ralentie. Finalement, seuls 17 exemplaires sont construits.

    Le M.7 est également proposé à l’exportation. La Suède en achète quatre exemplaires qui peuvent être facilement engagés depuis la côte, mais également depuis les nombreux lacs situés dans le pays. Ils sont tous livrés à la Marinens Flygväsende (MFV) en 1920, mais il semble qu’ils n’aient jamais été très populaires dans ce pays. En effet, les pilotes sont assez peu protégés des éclaboussures durant les phases de décollage et d’atterrissage, ce qui les laisse souvent un peu humide… Ces M.7 ont néanmoins effectué de nombreuses missions au-dessus de la Mer Baltique.

    L’Argentine, le Brésil et le Paraguay ont également utilisés des Macchi M.7 au sein de leurs marines ou leurs forces aériennes.

    Une version équipée d’ailes à l’envergure réduite est proposée sous la désignation de M.7bis. Puis, dès 1923, la version M.7ter est produite avec une coque entièrement repensée, notamment avec une carène concave. Les ailes et l’empennage sont redessinés et le moteur est soit un Isotta Fraschini V.6 , soit un Isotta Fraschini Asso 200 de même puissance. Les performances sont encore améliorées et des démonstrations de voltige sont effectuées avec l’appareil pour démontrer sa remarquable maniabilité. La Regia Marina a commandé plusieurs exemplaires de cette troisième version. Par la suite, des M.7ter munis d’ailes repliables ont également été construits. Les derniers M.7ter italiens sont restés en service jusqu’en 1930 à bord des navires de reconnaissance de la Regia Marina.

    Dans le civil, les Macchi M.7 remportent de nombreux succès dans les épreuves sportives de vitesse et de voltige. Par exemple, le 11 août 1921 le Macchi M.7 piloté par Giovanni De Briganti gagne la Coupe Schneider avec une vitesse moyenne de 189,67 km/h.

    Au total, 117 exemplaires des différentes versions du Macchi M.7 ont été construits par Nieuport-Macchi, puis par Macchi à partir de 1920.


    Versions :
    M.7 : Version initiale de chasse, motorisée par un Isotta Fraschini V.6 de 260ch.

    M.7bis : Version munie d’ailes plus courtes, motorisée par un Isotta Fraschini V.6 de 260ch.

    M.7ter : Version équipée d’une coque redessinée, ainsi que de nouvelles ailes et d’un empennage modifié. Elle est motorisée par un Isotta Fraschini Asso 200 de 260ch.

    M.7ter AR : Version identique à la version M.7ter, mais équipée d’ailes repliables. Cette version a été utilisée par les navires de reconnaissance de la Regia Marina.


    Utilisateurs militaires :
    Argentine : Plusieurs exemplaires au sein de l’Aviacíon Naval.

    Brésil : Plusieurs exemplaires au sein de la Marinha do Brasil , plus en service.

    Italie : De nombreux appareils au sein du Servizio Aeronautico della Regia Marina, puis de la Forza Aerea della Regia Marina jusqu’en 1930.

    Paraguay : Plusieurs exemplaires au sein de l’Aviación Naval Paraguaya, plus en service.

    Suède : 4 exemplaires au sein de la Marinens Flygväsende (MFV) à partir de 1920, plus en service.


    Caractéristiques et performances M.7ter :
    Equipage : 1
    Longueur : 8,09 m
    Envergure : 9,95 m
    Hauteur : 2,97 m
    Surface alaire : 23,50 m2
    Masse à vide : 805 kg
    Masse en charge au décollage : 1'098 kg
    Moteurs : un Isotta Fraschini V.6/Asso 200 de 194 kW (260 ch)
    Vitesse max basse altitude : 210 km/h
    Vitesse de croisière max. : 180 km/h
    Plafond opérationnel : 7'000 m
    Endurance : 3 h
    Armement : deux mitrailleuses Vickers de 7,7mm fixes à l’avant.



    Liens internet :
    https://it.wikipedia.org/wiki/Macchi_M.7

    https://en.wikipedia.org/wiki/Macchi_M.7

    https://www.militaryfactory.com/aircraft/detail.asp?aircraft_id=964

    http://jn.passieux.free.fr/html/Macchi7.php
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par jericho le 17 septembre 2020 16:58
  • La fiche sur le site.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Merci pour cette lecture smiley
    Le timing n'a pas été très bon pour lui, quand même… passer de 1 005 à 17, c'est moche (même s'il s'est un peu rattrapé après) smiley
    Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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