Capitaineavec le temps
avec le temps va tous s'en va.
on peut lever la tête au ciel et regarder la lune, à se rappeler au bon souvenir, mais il me reste quand même un coin d'armetume.
avec le temps va tous s'en va. on oublie les formes et l'on oublie le son, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire mais ce n'est pas bien.
quand le ciel pleure les souvenirs ressurgissent, puis une brise de vent me murmure à l'oreille.
"ne reste pas là à pleurer devant ma tombe, je n'y suis pas, je n'y dors pas…je suis le vent qui souffle dans les arbres. je suis la douce pluie d'automne quand tu t'éveilles dans le calme du matin. je suis l'envol de ces oiseaux silencieux qui tournoi dans le ciel…alors ne reste pas là à te lamenter devant ma tombe. je ne suis pas mort, la mort tu sais, ce n'est rien du tout. je suis juste passé de l'autre côté" (elizabeth frye).
donc? non avec le temps rien ne s'en va entre les mots entre les lignes, avec le temps rien ne s'évanouit, même les plus chouettes souvenirs, purée tu avais une de ces gueules!
avec le temps rien ne s'en va, l'autre qu'on adorait, que l'on cherchait sous la pluie et que l'on devinait au détour d'un regard.
oui il était juste passé de l'autre côté!
La pluie pousse à ruminer ses pensées. On ne regarde pas les autres lorsqu'il pleut ; on marche tête baissée, le regard fixé sur les flaques agitées. Karen Maitland
et quelques phrases de la chanson de léo férré
Caporal
Général de corps aérien
Aviateur
