Paxwax a écrit
Juste pour clarifier: la rumeur se répand effectivement, mais elle est bien entendu fausse. J'ai mis le lien parce que son côté outrancier m'a fait rire.
T'inquiètes pas c'est bien comme cela que je l'avait compris
Paxwax a écrit
Juste pour clarifier: la rumeur se répand effectivement, mais elle est bien entendu fausse. J'ai mis le lien parce que son côté outrancier m'a fait rire.
Une femme pilote des Emirats arabes unis, [Mariam al-Mansouri, 35 ans], à la tête d'une escadrille, a participé aux premières frappes aériennes menées par Washington et ses alliés contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a indiqué jeudi une source émiratie.
Le commandant Mariam al-Mansouri a "non seulement piloté un avion (de combat), mais a commandé une escadrille" de l'armée de l'air des Emirats qui a participé à ces raids mardi, a ajouté cette source.
La question de frappes françaises contre l'Etat islamique en Syrie, que la France n'envisageait pas jusqu'alors, se pose et sera tranchée en fonction de l'évolution de la situation, a déclaré aujourd'hui le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. (…)
Le président François Hollande, qui réunit dans la journée un conseil de défense, a répété aux Nations unies que la France n'avait pas l'intention de mener des opérations aériennes en Syrie.
Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a défendu la même position aujourd'hui mais son homologue de la Défense a reconnu que l'hypothèse n'était pas totalement exclue, même s'il a rappelé que la priorité de la France était l'Irak.
"C'est une opportunité qui ne se présente pas aujourd'hui. Nous avons déjà une tâche importante à mener en Irak et on verra dans les jours qui viennent comment évolue la situation", a dit Jean-Yves Le Drian sur RTL. "C'est une question qui est posée", a-t-il ajouté.
Je suis désolé, mais je ne suis pas entièrement d'accord avec vous.Nico2 a écrit
Il faut reconnaître qu'une fois de plus, la participation de la France dans un engagement militaire aux côtés des USA est davantage symbolique qu'autre chose.
Le truc, c'est qu'on veut nous faire croire que nous sommes responsables.d9pouces a écrit
Ce qui me gêne, personnellement, c'est plutôt qu'on joue au pompier après avoir mis de l'essence sur le feu
De toutes manières pour ce que ça va changer…c'est pas en plantant 8 bombes de plus qu'on aura eu l'impression d'avoir été décisifs…
Ogot' > bon, je te l'accorde, c'est beaucoup une question d'opinion et il faudra attendre encore quelques dizaines d'années pour avoir un peu du recul nécessaire pour comprendre ce qui s'est passé.ogotaï a écrit
Le truc, c'est qu'on veut nous faire croire que nous sommes responsables.d9pouces a écrit
Ce qui me gêne, personnellement, c'est plutôt qu'on joue au pompier après avoir mis de l'essence sur le feu
En ex-Yougoslavie, nous n'y sommes pas allés. Ce fut là le berceau de tous les Jihadistes "modernes".
Du coup, nous avons été contraints d'intervenir, d'autant que c'était à notre porte et que ça se voyait un peu que ça tournait vinaigre…
En Irak, nous y sommes allés.
Du coup, nouveau foyer de fanatiques…
En Lybie, nous revoilà.
Paf ! Méchants occidentaux qui créent du fondamentalistes à la chaîne.
En Syrie, on fait les gros yeux mais on se tient à l'écart.
Pas de bol, revoilà les fous de dieu…
On peut aussi parler de Gaza et du Hamas, du Liban et du Hezbollah, de la Tunisie qui a flirter avec l'intégrisme, de l'Algérie qui s'est pris les pieds dedans…
Bon, en bref, il va falloir s'ôter de la tête que nous sommes à la base de tous les débordements du monde. Qu'on soit interventionnistes ou spectateurs, les illuminés n'ont pas besoin de nous pour qu'on leur serve de prétexte.
Tout au plus leur permettons-nous de se développer à visage découvert plus vite que s'ils avaient attendu l'effondrement du régime qui les bridait. Mais au final, nous ne sommes que leur cible, et notre mode de vie suffit à leur donner des motifs de lutte.
Alors oui, en Irak, au Mali… on éteint l'incendie qu'on a accélérer en donnant de l'oxygène. Mais il brûlait déjà, a couvert, dans son coin…
Jericho a écrit
Et même si vraiment ça ne devrait être que symbolique, c'est important de montrer qu'on est aussi là pour se battre contre ces horreurs.
d9pouces a écrit
Mais personnellement, je trouve que faire tomber les régimes irakiens (depuis 1991), libyens et syriens (enfin, presque) a été une énorme bêtise. Certes, ce n'étaient pas des enfants de chœur, mais globalement la situation était bien meilleure pour leurs peuples qu'actuellement.
Accessoirement, il aurait été bien plus facile de négocier avec ces états qu'avec ce qui arrive pour les remplacer.
d9pouces a écrit
Au contraire, on a soutenu (et on soutient toujours) des pays qui ne sont pas spécialement plus fréquentables (bon, chacun ses petits défauts), et qui soutiennent ouvertement les islamistes (donc nos ennemis). À chaque fois, on n'a pas pris l'allumette pour « allumer le feu » (© Johnny), mais on y a participé en mettant l'essence.
d9pouces a écrit
édit : bon, ça risque de vite devenir politique, tout ça. Si les modos ne sont pas contents, je peux supprimer
Une semaine après le début des bombardements américains en Syrie, l'Etat islamique (EI) ne donne aucun signe d'affaiblissement. Alors qu'en Irak, l'entrée en action de l'aviation américaine a permis aux forces kurdes de regagner du terrain face aux djihadistes, en Syrie, ceux-ci poursuivent leur marche en avant. Durant le week-end, ils ont resserré leur étau sur Kobané, appelée Aïn Al-Arab en arabe, la troisième ville kurde du pays, à la frontière avec la Turquie, qu'ils assiègent depuis deux semaines.
depuis le 23 septembre, date du début des bombardements en Syrie, les raids aériens n'ont pas cessé. Selon le Pentagone, les Etats-Unis ont mené 66 frappes et leurs alliés arabes (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Jordanie, Bahreïn et Qatar) 23 supplémentaires, ce qui représente une dizaine d'attaques par jour. Lundi, une usine à gaz a été touchée, aux abords de la ville de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, ainsi qu'un camp d'entraînement de l'EI.
Le Parlement turc a approuvé jeudi 2 octobre à une très large majorité un projet de résolution du gouvernement islamo-conservateur autorisant l'armée à mener des opérations contre les djihadistes de l'Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Ankara a fait savoir ces derniers jours qu'elle était prête à rejoindre le front militaire anti-EI formé par les Etats-Unis. Des soldats de cette coalition pourront notamment stationner sur son sol.
Mais le coût humain d'une telle intervention suscite tout de même des craintes. La Turquie serait en effet la seule à envoyer des troupes terrestres. Un déséquilibre des moyens engagés qui ne satisfait pas les autorités. « Les tonnes de bombes qui seront larguées ne constituent qu'une solution temporaire », a ainsi martelé Recep Tayyip Erdogan, mercredi 1er octobre, appelant la coalition à aller au-delà des frappes.
d9pouces a écrit
Toujours sur le tarif de l'intervention américaine : http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/10/detruire-un-4x4-de-l-etat-islamique-peut-couter-un-demi-million-de-dollars
Détruire un camion de l'Etat islamique (EI) valant quelques dizaines de milliers de dollars peut coûter aux Etats-Unis… un demi-million de dollars ! Un chiffre considérable, qui fait nettement relativiser l'efficacité des frappes américaines en Irak et en Syrie, affirme Foreign Policy.
D'après Harrison, la "frappe" la plus simple – un seul avion, qui emmène la bombe la moins chère – coûte la bagatelle de 50 000 dollars [39 000 euros], mais la grande majorité des opérations implique des avions tels que les F-15, F-16 et F-22, "qui coûtent entre 9 000 et 20 000 dollars de l'heure [7 à 16 millions d'euros], ainsi que des explosifs qui coûtent des centaines de milliers de dollars".
L'opération du samedi 4 octobre aurait coûté 4,5 millions de dollars (3,6 millions d'euros). La Maison-Blanche a annoncé lundi dernier que les opérations en Irak et en Syrie avaient déjà coûté 1,1 milliard de dollars (880 millions d'euros).
"Ce qui est le plus décourageant, surtout, c'est que les équipements qui sont détruits proviennent à l'origine des Etats-Unis", ajoute Foreign Policy, qui rapporte le nom donné par certains à cette mission : "Opération Eh ! Touche Pas à mon Humvee."
Et le magazine de conclure sur la "complexité" de la campagne américaine, qui absorbe des millions de dollars pour détruire des véhicules qui, "virtuellement, ne coûtent que quelques centimes en comparaison".