Lioré et Olivier LeO H25

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  • Hydravion biplan et bimoteur français des années 1930, conçu comme bombardier-torpilleur.

    Lorsqu’en 1926 le Service technique de l'Aéronautique française (STAe) annonce vouloir un nouveau bombardier lourd, le constructeur Lioré et Olivier présente son projet LeO 20. Ce biplan est une réussite commerciale avec plus de 300 exemplaires pour l’Aéronautique militaire, mais également une réussite technique. En effet, il est capable d’embarquer une charge équivalente ou presque à sa masse à vide, soit environ 2600kg. Cette capacité lui permet d’emporter jusqu’à près de 2 tonnes de bombes sur de courtes distances ou 500 kg sur 1’000 km, à près de 200 km/h, une vitesse impressionnante pour un bombardier à l’époque.

    Par la suite, Lioré et Olivier développe le LeO 25, un bombardier nocturne directement dérivé du LeO 20. Reprenant la configuration de son prédécesseur, il accueille quatre membres d’équipage et ses dimensions sont un peu plus importantes. Le prototype effectue son premier vol en 1928, propulsé par deux moteurs V12 Hispano-Suiza suralimentés de 575 ch. Bien qu’il soit plus lourd, ses moteurs nettement plus puissants devraient lui permettre de meilleures performances. Malheureusement, la vitesse du LeO 25 plafonne à 215 km/h, ce qui est insuffisant pour intéresser l’Aéronautique militaire. Diverses modifications sont apportées sur la cellule pour gagner en vitesse, telles que des ailes en flèche ou le déplacement des radiateurs initialement sous les moteurs vers les ailes, mais rien n’y fait. Le prototype est remotorisé avec des Hispano-Suiza 12Mbr et vole en 1929 sous la désignation de LeO 252, avant d’être vendu à la Roumanie. Trois autres exemplaires, semblables au précédent et désignés LeO 253, sont construits pour le Brésil.

    La Marine nationale s’intéresse au potentiel que pourrait avoir un hydravion capable d’emporter une torpille de 700 kg et 400 à 500 kg de bombes sur plusieurs centaines de kilomètres. Lioré et Olivier décide de modifier le Leo 252 en remplaçant le massif train d’atterrissage principal par une paire de flotteurs, avec l’intention de persuader la Marine Nationale que son bombardier de nuit pourrait parfaitement faire un excellent bombardier-torpilleur. En 1932, deux prototypes sont construits, désignés avec la lettre "H" pour "Hydravion", avant son numéro de modèle. Plusieurs prototypes se succèdent, avec un numéro de modèle différent pour chaque configuration comme le veut la règle mise en place en 1927 par les STAe, afin que ce soit plus clair… ou pas. On note la version LeO H-250 propulsée par deux moteurs V12 Hispano-Suiza 12 Mbr de 500 ch refroidis par eau (peu appréciés des marins) ; le H-251 jugé sous-motorisé et vite écarté avec ses deux moteurs Gnôme & Rhône Jupiter de 420 ch, ; le H-252 et ses deux moteurs Hispano-Suiza de 575 ch ; le H-253 propulsé par les tout nouveaux moteurs Gnôme & Rhône 14 Ka de 790 ch, encore en cours de développement et qui devraient développer près de 1’000 chevaux dans leur version finale, prévue pour 1934. Le torpilleur LeO H-254, qui est ensuite remotorisé avec deux Hispano-Suiza 12N pour donner le H-255. Le bombardier-torpilleur LeO H-256 aux ailes légèrement plus longues qui est rééquipé de moteurs en étoile Gnome-Rhône 14Kbrs et muni d’un cockpit fermé pour devenir le LeO H-257.

    C’est ce dernier prototype, dont le premier vol a lieu en mars 1933, qui suscite l'intérêt de la Marine française. Elle se déclare prête à passer commande, mais demande que ses appareils soient équipés d’un poste de mitrailleur, fermé par une structure en verre, au-dessus du fuselage.

    Le Lioré et Olivier LeO H-257 possède une structure entièrement métallique, recouverte de plaques de contreplaqué et de toile traitée. Son fuselage est de section rectangulaire, avec un nez arrondi et en grande partie vitré. Les ailes biplans sont rectangulaires, avec des volets sur les panneaux extérieurs. Les deux plans sont de même taille et sont maintenus entre eux par des mâts et des haubans. Le plan inférieur est en position basse par rapport au fuselage, alors que le plan supérieur est en parasol. L’empennage horizontal est rectangulaire, avec des surfaces mobiles de grande taille dépassant le plan horizontal, alors que la dérive a un bord d’attaque en flèche. La motorisation est assurée par deux Gnome et Rhône 14Kirs de 640kW chacun, situés sur les ailes inférieures et actionnant des hélices tripales. Les flotteurs construits en alliages d’aluminium sont disposés sous le plan inférieur, juste au-dessous des moteurs. Les quatre membres d’équipage sont installés dans un cockpit fermé durant le vol. Au combat, un autre poste est aménagé à l’avant pour l’observation et la visée, pourvu également d’une tourelle équipée d’une mitrailleuse Darne de 7,5 mm pour l’autoprotection. Un second poste de mitrailleur, sous une coupole orientable située au-dessus du fuselage, est également équipée d’une mitrailleuse Darne.

    Examiné par la commission de la marine, le projet est jugé convenable et plusieurs commandes de LeO H-257 sont passées, pour un total de 70 exemplaires. Ces appareils sont tous livrés entre 1933 et 1935.

    En parallèle, entre octobre 1933 et janvier 1934, le LeO H-255 bat plusieurs records d’altitudes, avec différentes charges, dans la catégorie hydravion.

    Une version améliorée, désignée LeO H-257bis, est proposée à la Marine qui en commande 60 exemplaires. Elle est motorisée par des moteurs Gnome-Rhône 14Kirs/Kjrs de 900 ch et est armée de quatre mitrailleuses Darne de 7,5 mm pour son autoprotection. Malheureusement, les moteurs ne sont pas encore disponibles et le constructeur Lioré et Olivier ne peut livrer ses appareils avant 1936. La Marine accepte alors une version de transition, identique au LeO H-257, mais motorisée par des V12 Hispano-Suiza de 860 ch. Commandés à 26 exemplaires, ces hydravions sont livrés en 1935 sous la désignation de LeO H-258 ou parfois seulement Leo 258. Ils participent à la "drôle de guerre" de 1939-1940 dans la Marine comme patrouilleurs. En juin 1940, certains exemplaires sont utilisés pour des missions de bombardement diurne durant lesquelles ils subissent de lourdes pertes face aux chasseurs allemands et italiens à cause de leur lenteur.

    En mai 1935, le prototype Leo H-259 effectue son premier vol avec deux moteurs Hispano-Suiza 12 Ydrs de 860 ch. Il est construit pour répondre à une demande de la Marine concernant un bombardier-torpilleur rapide avec un équipage constitué de cinq hommes. Il peut emporter une plus grande charge, grâce également à une structure renforcée, mais sa vitesse maximale de 260 km/h est jugée trop faible.

    En avril 1936, la version améliorée H-257bis est enfin disponible. Grâce à l’augmentation de la puissance des moteurs, ce nouvel appareil vole à plus de 240 km/h et peut emporter une torpille et une bombe de 500 kg. Les 60 exemplaires commandés sont livrés à la Marine entre 1936 et 1939.

    Les différentes versions du H-25 sont utilisées, entre autres, pour empêcher le trafic d’armes en Méditerranée durant la guerre civile espagnole. En septembre 1939, les bombardiers-torpilleurs LeO H-257 sont en service dans plusieurs escadrilles de la Marine : les escadrilles B1, B2, B3 appartenant à la 1ère flottille de bombardement, désignée F1B, basée à Berre. Chaque escadrille est constituée d’une douzaine d’exemplaires, dont la moitié est en réserve. À la signature de l’Armistice en 1940, 34 Lioré et Olivier LeO H-257bis et 19 LeO H-258 sont encore en service, de même que quelques H-257. Ceux-ci sont transférés en Afrique du Nord, dans l’escadrille B1 à Port-Lyautey au Maroc et la flottille E7 affectée à Karouba, en Tunisie. L’administration allemande d’occupation autorise la France à utiliser ses H-257bis au sein de l’Armée de l’Air de Vichy jusqu’en novembre 1942.
    À ce moment-là, quand la flotte française se saborde, l’Allemagne prends possession d’une dizaine de Leo H-257, qu’ils utiliseront peu, voire pas du tout. Trois H-258, basés à l’Etang de Berre et Marignane. Sont également réquisitionnés et offerts à l’Italie comme "prise de guerre", mais les italiens les considèrent trop lents et ils les ferraillent en 1943, sans les avoir utilisés. Les autres H-258 sont ferraillés, excepté un exemplaire utilisé par son équipage pour rejoindre l’Angleterre. L’appareil est détruit quelques jours plus tard par une tempête, mais l’équipage a pu rejoindre les Forces Aériennes Françaises Libres.
    Réfugié en Afrique du Nord à Karouba, le dernier hydravion LeO H-257bis y opère jusqu’en 1945.

    L’hydravion LeO 25 et ses différentes versions sont des machines robustes et imposantes, mais également lourdes et lentes, qui en ont fait des proies faciles pour la chasse adverse. Comme le reste de la Marine, la plupart ont connu la guerre d’Espagne, la "drôle de guerre", la défaite de juin 1940, l’exil et le démantèlement en novembre 1942.


    Versions :
    Leo 25 : Prototype initial, motorisé par deux Hispano-Suiza 12Hb de 456 ch.

    Leo 252 : Version bombardier propulsée par deux Hispano-Suiza 12Mbr ; un prototype construit à partir de la cellule du LeO 25, probablement vendu à la Roumanie.

    Leo 253 : Version bombardier similaire à celle du LeO 252 ; 3 exemplaires construits pour le Brésil.

    LeO H-25 : Version hydravion initiale propulsée par deux moteurs V12 Hispano-Suiza 12 Mbr de 500 ch refroidis par eau ; 2 prototypes construits.

    LeO H-251 : Projet d'une version motorisée par deux Gnôme & Rhône Jupiter de 420 ch, jugés pas assez puissant, elle est vite oubliée.

    LeO H-252 : Version propulsée par deux moteurs Hispano-Suiza de 575 ch (comme sur le bombardier terrestre) premier vol en 1931. Un prototype construit, détruit en septembre de la même année.
    Equipé de deux flotteurs entièrement en bois, il est mis à la disposition de la Marine pour être testé à la CEPA de Saint-Raphaël (Var) par le lieutenant de vaisseau Videau à l’été 1931. Les premiers essais sont très satisfaisants, mais l’hydravion est détruit lors d’un décollage le 30 septembre 1931, l’équipage s’en sort heureusement indemne.

    LeO H-253 : Version propulsée par les tout nouveaux moteurs Gnôme & Rhône 14 Ka de 790 ch, encore en cours de développement et qui devraient développer près de 1’000 chevaux dans leur version finale, prévue pour 1934.

    LeO H-254 : Version torpilleur motorisé avec deux Hispano-Suiza 12 Mbr de 500 ch, premier vol en 1932, probablement deux prototypes construits.

    LeO H-255 : Version développée du H-254 motorisée par deux Hispano-Suiza 12 Xbrs de 690 ch, un exemplaire construit en 1932, qui battra plusieurs records d’altitudes dans la catégorie hydravion.
    Grâce à ses moteurs à la fois plus légers et plus puissants, le LeO H-255 atteint 230 km/h et un plafond de 6’500 mètres. Le prototype est exposé au Salon de l’Aéronautique en décembre 1932. On remarque que la structure maintenant les flotteurs au fuselage est simplifiée et améliorée par rapport au prototype H254. Succédant à Georges Schnée, pilote d’essais attitré de Lioré et Olivier, Lucien Bourdin bat plusieurs records d’altitudes dans la catégorie hydravions. Il bat le record du monde d’altitude avec 500 kg de charge en octobre 1933, puis celui avec 1'000 kg de charge le 26 décembre 1933 en grimpant à 8’864 mètres. Le 3 janvier 1934, le H-255 monte à 7'507 mètres avec 2 tonnes de charge, avant de battre son propre record en montant à 9'532 mètres avec 500 kg de charge le 26 janvier suivant. Construit à un seul exemplaire, le H-255 est ensuite livré à l’escadrille de servitudes de la Marine nationale de Saint-Raphaël où il est utilisé pour le transport de pièces détachées.

    LeO H-256 : Version bombardier-torpilleur motorisée par deux moteurs Hispano-Suiza 12 Nbr de 650 ch, munie d’ailes un peu plus longues et, pour certains, de flotteurs en Duraluminium ; 3 ou 4 prototypes construits.
    En 1931, à la demande de la Marine, Lioré et Olivier modifie l’un de ces appareils pour le doter de deux flotteurs en Duraluminium plus résistants à l’humidité que le bois. Malheureusement, ils montrent des problèmes d’étanchéité et une étude est entreprise pour les rendre étanches. Finalement, une solution simple est trouvée par un ingénieur en recouvrant les surfaces et les joints par de la peinture Ripolin. Le premier exemplaire est utilisé par la Marine nationale pour des essais à partir d’octobre 1932 au CEPA de Saint-Raphaël. Il est propulsé par deux moteurs de 650 ch à réducteur, mais sans compresseur. L’appareil possède une envergure augmentée à 25,50 mètres, soit 13 m2 de plus que ses prédécesseurs. Comme sur le H-255, les trois H-256 possèdent une structure de liaison fuselage-flotteurs simplifiée et améliorée.

    LeO H-257 : Version développée du H-256 motorisée par deux moteurs en étoile Gnome-Rhône 14Kbrs, puis Knrs, refroidis par air et muni d’un cockpit fermé. 70 exemplaires construits et livrés entre 1933 et 1935.
    Une première série de 62 bombardiers torpilleurs LeO H-257 est commandée par la Marine nationale en 1933, motorisée par deux Gnome & Rhône 14 K "Mistral Major" en double étoile et à compresseur. Les moteurs 14 Kbrs de 700 ch choisis initialement sont remplacés par des 14 Knrs développant une puissance 870 ch. Les réservoirs principaux sont situés derrière les moteurs dans le prolongement des capots, alors que des réservoirs supplémentaires sont installés dans les flotteurs. Ces derniers sont désormais en Dural et Védal, des alliages à base d’aluminium, avec protection anodique. Ils peuvent être facilement remplacer, en cas de besoin, par un train d’atterrissage classique, ce qui permet d’augmenter la charge utile de 650 kg.
    Par rapport au LeO-25 initial, le H-257 dispose d’une envergure plus importante et par conséquent une surface alaire accrue. Sa masse à vide est légèrement inférieure grâce aux nouveaux moteurs, plus légers que les Hispano. Sa capacité d’emport est augmentée de 1’500 kg grâce à sa structure renforcée en tubes de duralumin. Sa vitesse à 1’500 mètres d’altitude augmente de 20 km/h et son autonomie passe de 1’100 à 2’000 km. Il dispose également d’une cabine fermée, permettant aux quatre membres d’équipage d’être installé confortablement durant les vols. Un poste, aménagé à l’avant pour l’observation et la visée, est pourvu également d’une tourelle munie d’une mitrailleuse Darne de 7,5 mm pour l’autoprotection, alors qu’une seconde mitrailleuse du même type est située sous une coupole orientable au-dessus du fuselage.

    LeO H-257bis : Version motorisée par deux Gnome-Rhône 14Kirs/Kjrs de 900 ch, 60 exemplaires livrés entre 1936 et 1939.
    À part ses nouveaux moteur Gnome-Rhône 14Kirs/Kjrs de 900 ch, le H-257bis est désormais armé de quatre mitrailleuses Darne de 7,5 mm. Grâce à l’augmentation de puissance des moteurs, il vole à plus de 240 km/h et grimpe à 8’000 mètres au poids en charge de 9’380 kg. En plus d’une torpille de 670 kg, il peut emporter quatre bombes de 75 kg ou une bombe de 500 kg. Les soixante bombardiers LeO H-257bis sont livrés entre 1936 et 1939 à la Marine nationale. Pendant la guerre civile espagnole, les hydravions sont utilisés par la Marine nationale pour empêcher le trafic d’armes en Méditerranée. Après les nationalisations des entreprises aéronautiques françaises de février 1937, l’usine Lioré et Olivier de Rochefort-sur-Mer passe à la SNCASO et les LeO H-257 restants sont assemblés dans l’usine SNCASE de Berre (Bouches-du-Rhône). Le 30 mai 1940, un équipage de l’escadrille B3 stationné dans la Manche réussit à torpiller et couler un VP-Boot (Vorpostenboot - patrouilleur) de la Kriegsmarine.

    LeO H-258 : Parfois désignée seulement LeO 258 ; version identique au Loire H-257bis, motorisée par deux Hispano-Suiza 12N de 860 ch refroidis par liquide ; 26 exemplaires construits.
    La Marine désire construction des appareils étant lente, principalement due à la difficulté de se procurer les moteurs, une deuxième série de 26 exemplaires est passée. Désignés LeO H-258, ces appareils ne se différencient des précédent que par leur motorisation, assurée par Cette seconde commande permet à la Marine de recevoir plus rapidement les appareils qui lui sont nécessaires, bien qu’elle affiche une nette préférence aux moteurs en étoiles refroidis à l’air.
    Ils participent à la "drôle de guerre" de 1939-1940 dans la Marine comme patrouilleurs au-dessus de la Manche et de l’Atlantique, dans les escadrilles basées à Hourtin dans les Landes, à Berre, à Marignane, puis dans l’escadrille 4S2 basée à Karouba. Certains LeO-258 participent directement à la bataille de juin 1940 comme bombardiers terrestres diurnes, des missions durant lesquelles ils subissent de lourdes pertes face aux chasseurs allemands et italiens à cause de leur lenteur. En novembre 1942, quand la flotte française se saborde, l’Allemagne prend possession de trois LeO H-258 et les offre à l’Italie qui les ferraille en 1943, sans les avoir utilisés, les considérants comme lourds et trop lents.

    LeO H-259 : Prototype unique à la structure renforcée et motorisé par deux Hispano-Suiza 12 Ydrs de 860 ch, il est construit pour répondre au programme de bombardier-torpilleur avec 5 hommes d’équipage demandé par la Marine.
    Dernier hydravion de la série LeO-25, le H-259 est construit à Argenteuil et effectue son premier vol en mai 1935, motorisé par deux Hispano-Suiza 12 Ydrs de 860 ch. Avec sa masse maximale au décollage de 11’400 kg, il est le plus lourd hydravion de la série. La structure de sa cellule est renforcée par un système de croisillons en corde à piano rivés qui augmente sa masse, mais lui permet d’enlever des charges très importantes. Malheureusement, l’appareil ne dépasse pas les 260 km/h à 3’500 mètres d’altitude, ce qui explique qu’il n’ait jamais été commandé.


    Utilisateurs militaires :
    Allemagne : Une dizaine de LeO H-257bis ont probablement été brièvement utilisés par la Luftwaffe à partir de 1942.

    Brésil : 3 LeO 253 de 1931 à 1940 au sein de la Força Aérea Brasileira.

    France : 3 LeO 253 de 1928 à 1931 au sein de l’Aéronautique Militaire ; 70 LeO H-257 de 1933 à 1940, 60 LeO H-257bis de 1936 à 1945, 26 LeO H-258 de 1935 à 1943 au sein de l’Aéronautique Navale ; 34 H-257bis de 1940 à novembre 1942 au sein de l’Armée de l’Air de Vichy.

    Italie : Probablement une dizaine de LeO-258 sont donnés par l’Allemagne à l’Italie en novembre 1942, au titre de "prise de guerre", mais ne seront que très peu utilisés, car jugés trop lourd et trop lents par les italiens.

    Roumanie : Un LeO 252 de 1929 à 1935 au sein de l’Aeronautica Regala Romana



    Caractéristiques et performances LeO H-257bis :
    Equipage : 4
    Longueur : 17,54 m
    Envergure : 25,5 m
    Hauteur : 6,8 m
    Surface alaire : 134 m2
    Masse à vide : 5'300 kg
    Masse maximale au décollage : 9'400 kg
    Moteurs : deux Gnome-Rhône 14Kirs de 650 kW (870 hp) chacun
    Vitesse max basse altitude : 240 km/h
    Vitesse ascensionnelle : 3,0 m/s
    Plafond opérationnel : 8'500 m
    Rayon d’action : 1'000 km
    Armement : 3 mitrailleuses Darne 7,5mm et 700 kg de bombes ou une torpille. Selon le constructeur, il est possible d’embarquer jusqu’à 1'980 kg de charge offensive diverse (bombes, torpilles, charges de profondeur, etc.)



    Liens internet :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lior%C3%A9_et_Olivier_LeO_H-25

    https://www.hydroretro.net/etudegh/leo25.pdf

    http://www.aviastar.org/air/france/liore_h-25.jpg.php

    https://www.avionslegendaires.net/avion-militaire/liore-et-olivier-leo-h-25/

    http://aviadejavu.ru/Site/Crafts/Craft26251.htm
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer modifié 3 fois par jericho le 4 février 2022 14:56
  • La fiche sur le site.


    Moi qui ne connaissais pas l'appareil, j'ai été surpris de trouver autant d'infos dessus…  smiley
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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