CAMS 46

  • Hydravion biplan d’entrainement et de formation des années 1920.

    Après le départ de son fondateur et du directeur technique, les ingénieurs Laurent-Dominique Santoni et Raffaele Conflenti, les Chantiers aéro-maritimes de la Seine (CAMS) se restructurent. Un nouvel hydravion est conçu dès 1926 par la nouvelle équipe technique. Désigné Modèle 46, cet hydravion doit permettre la formation des nouveaux équipages, ainsi que l’entrainement des pilotes. Pour faciliter la conception de leur appareil, les ingénieurs des C.A.M.S. reprennent en grande partie la cellule du CAMS 30, développé quelques années plus tôt, mais en améliorant l’aérodynamique.

    Le fuselage du CAMS 46 est muni d’une coque centrale en bois à laquelle peut être ajoutée des roues sur les côtés afin de faciliter le déplacement sur la terre ferme. Le poste de pilotage, protégé par des pares-brises et équipé de doubles commandes, accueille côte-à-côte l’élève pilote et l’instructeur. La dérive est en flèche et l’empennage est rectangulaire. Les deux plans des ailes, de surfaces équivalentes, sont maintenus ensemble par une paire de mâts et des haubans. Le plan inférieur est muni de flotteurs afin de permettre une bonne stabilité sur les plans d’eau. Le moteur Hispano-Suiza 8, refroidit par eau et actionnant une hélice quadripale propulsive, est installé à l’aide de mâts sous le plan supérieur.

    Deux versions sont proposées à la marine française, le CAMS 46E de formation de base et le CAMS 46ET d’entrainement avancé. Un prototype de la seconde version vole en 1926 et effectue les essais en vol avant d'être présenté aux responsables de l'aéronautique navale. Quinze exemplaires de cette seconde version sont commandés pour équiper une escadrille de la station d'entraînement naval de Hourtin, un contrat presque "alimentaire" tant les C.A.M.S. sont en difficulté financière. Si seule la version d’entrainement avancé est commandée, c’est probablement à la suite de la mauvaise expérience vécue avec le CAMS 30 peu adapté à des pilotes sans expériences.

    Livrés en 1927 et malgré les modifications apportées par rapport à son prédécesseur, les CAMS 46ET ne satisfont pas entièrement la marine française qui les remplacent rapidement avec des F.B.A. type 17 HE2, produits par les ateliers de la Franco-British Aviation Company à Argenteuil.


    Versions :
    CAMS 46 E : Version de formation et d’entrainement de base motorisé par un Hispano-Suiza 8Aa de 150 ch (110 kW) ;

    CAMS 46 ET : Version d’entrainement motorisé par un Hispano-Suiza 8Ab de 180 ch (130 kW) ; construite à 15 exemplaires.


    Utilisateurs militaires :
    France : 15 exemplaires de CAMS 46ET au sein de la Marine à partir de 1927, rapidement remplacés.


    Caractéristiques et performances CAMS 46ET :
    Equipage : 2
    Longueur : 9,07m
    Envergure : 12,00 m
    Hauteur : 2,97 m
    Surface alaire : 37,0 m2
    Masse à vide : 978 kg
    Masse maximale au décollage : 1'350 kg
    Moteurs : un Hispano-Suiza 8Ab de 180 ch (130 kW)
    Vitesse max basse altitude : 157 km/h
    Vitesse minimale : 72 km/h
    Plafond opérationnel : 3'500 m
    Distance franchissable : 450 km
    Armement : sans



    Liens internet :
    https://en.wikipedia.org/wiki/CAMS_46

    https://www.hydroretro.net/etudegh/cams.pdf

    https://www.aviafrance.com/aviafrance1.php?ID=1200&ID_CONSTRUCTEUR=284&ANNEE=0&ID_MISSION=0

    https://www.hydroretro.net/etudegh/cams.pdf
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par jericho le 4 juin 2021 11:14
  • Le CAMS 46 sur le site.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer