L’Histoire aéronautique voit apparaître de temps en temps des avions qui atteignent à la célébrité. S’ils s’y maintiennent, comme ce fut le cas par exemple des SPAD ou Fokker de la Première Guerre mondiale, des Messerschmitt 109, Spitfire ou Mustang de la Seconde, ou bien ensuite des MiG ou Phantom, on peut être certain qu’ils ont bénéficié à la fois :
-D’une indiscutable supériorité technique
-D’une conjoncture industrielle et politique favorable à leur production en série
-D’une participation à des opérations brillamment menées.
Ce fut le cas du très fameux MIRAGE III que je vous propose de mieux connaître, voire de découvrir.
Les ancêtres du Mirage III.
Dans les années 1950, les états majors de l’OTAN découvrent avec appréhension dans le ciel de Corée le redoutable chasseur à réaction soviétique MIG-15 et restent stupéfaites de ses performances, notamment en vitesse ascensionnelle et en manœuvrabilité.
Afin de contrer cette menace, l’état major français émet, en janvier 1953, le cahier des charges d’un intercepteur léger présentant la qualité essentielle de grimper à 18 000m en six minutes seulement.
Trois constructeur se mettent sur les rangs : La SNCASO avec le SO 9050 « Trident », la SNCASE avec le SE 212 « Durandal » et la Générale Aéronautique Marcel Dassault avec le MD 550 « Mirage I ». Tous trois présentaient la particularité d’allier un moteur-fusée à des réacteurs et deux d’entre eux possédaient une voilure delta (Durandal » et « Mirage »).
Le MD 550 se caractérise par deux entrées d’air latérales. Sa propulsion est assurée par deux turboréacteurs MD 30 de 800 kg de poussée chacun. A ces 1600 kg s’ajoutent 1500 kg délivrés par le moteur-fusée à carburant liquide SEPR 66. L’appareil est plutôt trapu et de faibles dimensions. Ce premier Mirage mesure 12,80m, possède une envergure de 7,32 et ne pèse que 5070 kg !
Un prototype est construit et en 1955, le 25 juin, le petit delta argenté ne parvient pas à dépasser Mach 1,15 et encore, en léger piqué. Certaines modifications sont apportées par les ateliers Dassault dont une nouvelle réchauffe portant la poussée à 980 Kgp et l’incorporation de la fusée sous l’arrière du fuselage. Les essais suivants permirent au Mirage 1 de voler à Mach 1,3 en palier à 12 000 m et Mach 1,6 avec la fusée.
Entre temps, la psychose du MIG-15 s’étant quelque peu atténuée, l’Etat Major revoit se position et réclame à présent un avion plus sophistiqué, capable d’opérer seul et loin de sa base grâce à son grand rayon d’action, d’une avionique adéquate et doté d’un armement puissant. Aucun des avions présentés ne faisait donc l’affaire
Mais les ateliers de Saint Cloud travaillaient depuis quelques temps sur une version plus puissante du Mirage 1 : le Mirage II. Celui-ci était destiné à recevoir deux turboréacteurs Turboméca Gabizo de 1090 kgp de poussée (1500 avec la PC). Pesant 400 kg de plus que son prédécesseur, cette nouvelle version était, selon les calculs, capable d’atteindre Mach 1,55 à 11 000 m d’altitude. Mais au lieu d’améliorer cette version comme ils le faisaient d’habitude, les ingénieurs de Dassault passèrent directement à l’étude d’un avion plus gros, plus lourd certes mais plus puissant.
C’est ainsi que le Mirage II acheva sa courte carrière avant même d’avoir existé et que le Mirage III prenait forme sur les planches à dessin du célèbre avionneur.
Naissance du Mirage III :
La grande nouveauté du Mirage III résidait dans son unique réacteur, un Atar 101 G-1 de 4 500 kgp avec PC et dans un fuselage complètement redessiné et présentant à présent cette fameuse taille de guêpe. Le prototype n° 001 atteint lors du 6ème essai, le 30 janvier 1957, Mach 1,52 en palier, Mach 1,60 avec PC et Mach 1,8 avec la fusée. L’ajout aux entrées d’air de souries mobiles et un nouveau réacteur Atar, le 101 G-2 lui permirent d’atteindre en palier la vitesse de Mach 1,65, sans l’aide de la fusée.
Les performances de ce nouvel avion incitèrent le gouvernement français à passer commande de dix exemplaires (ce qui signa l’arrêt de mort du Durandal).
Ainsi naquit le Mirage IIIA.
Sa cellule s’était rallongée à 14,20 m contre 12,80m, l’aile se trouvait dotée de bords d’attaque cambrés, son moteur était à présent le nouvel Atar 9B de 6 tonnes de poussée avec PC et sa fusée d’appoint SEPR 641 développait 1 680 Kgp de poussée durant 80 secondes. Ces transformations permirent à l’un des exemplaires d’essai (et donc au premier un avion français) de franchir pour la première fois la vitesse de Mach 2 en palier, sans fusée, le 24 octobre 1958. Pus tard, la fusée SEPR 841 lui permettra d’atteindre Mach 2,2 à 15 000m. C’est à bord de cet avion que Jacqueline Auriol devint la première femme pilote au monde à voler à une telle vitesse, le 26 août 1959.
En terme de performances, le Mirage IIIA n° 03 obtint le 18 juin 1959, celui du record mondial de vitesse en circuit fermé de 100 km battant celui du Nord Aviation 1500 Griffon de 130 km/h de mieux avec 1901 Km/h !
Tous les essais réalisés à l’aide des dix avions de présérie, avec 2 100 sorties dont 100 avec fusée et 1 500 h de vols parvinrent au moment tant attendu par la Générale Aéronautique Marcel Dassault : la commande de 100 Mirage III de série !
La véritable carrière du Mirage commencait…
Une descendance nombreuse
Mirage III C :
L’avion de série, appelé Mirage IIIC (pour chasse) dispose du réacteur SNECMA Atar 9B-3 de 4 250 Kgp de poussée à sec et 6 000 kgp avec PC. Le fuselage abrite à l’avant un radar CSF Cyrano 1 bis qui assiste le pilote en combat canon ou missiles air-air ou air sol. Le poste de pilotage est pressurisé et climatisé et un parachute de freinage à commande mécanique pouvant être ouvert jusqu’à la vitesse de 350 Km/h complète son croupion. Son armement principal comprend deux canons DEFA 552 de 30mm, alimentés de 125 obus chacun tirant 1 100-1 500 coups/minute. Le Mirage IIIC peut emporter des charges extérieures diverses : Missiles air-air Matra R 511 ou 530, deux missiles air-air AIM-9 B «Sidewinder», missiles air-sol AS 20 ou AS30, lance roquettes JL 100R (18 roquettes de 68mm), diverses variétés de bombes, réservoirs pendulaires de 625, 1 300 ou 1 700 litres.
Selon sa configuration retenue, le Mirage IIIC affiche un poids variant entre 8,4 et 11,7 tonnes pour un poids à vide de 5 609 kilos et suivant son profil, son autonomie s’étend de 45 minutes à 2 heures de vol. Il peut à présent grimper à 18 000m en 6 minutes et 10 secondes. Sa vitesse maximale est de Mach 2.1.
La chaîne d’assemblage de Bordeaux Mérignac atteint très vite la cadence de 9 avions par mois et le Mirage IIIC est affecté en escadrons de chasse. C’est au célèbre escadron de chasse « Cigognes » de DIJON que revint le privilège de recevoir les premiers IIIC, en remplacement des Mystères IV, le 10 juillet 1961.
La transformation des pilotes se fait sur une version biplace que Dassault avait conçue parallèlement au Mirage IIIC : Le Mirage III B
Mirage III B :
Le Mirage III B, équipé du même canon que le III C, pouvait participer à des missions d’appui grâce à l’emport d’un armement externe identique au monoplace mais l’absence de radar l’empêchait de tirer les missiles air-air Matra R 530. En effet, cette version était rallongée de 58 cm par rapport au monoplace pour permettre la mise en place du second siège et le Radar Cyrano I bis logé dans la pointe avant laissa sa place au système de climatisation de l’habitacle, abrité sous une verrière d’une seule pièce. Le poids du Mirage III B en ordre de vol était cependant inférieur (7 850 kg) à celui du monoplace Mirage III C (8 400 kg).
Mirage III E :
En octobre 1958, Dassault avait reçu une commande de 130 exemplaires de la version d’attaque au sol tout-temps et d’appui tactique du Mirage IIIC.
Désignée Mirage III E, cette version diffère en quelques points de celle du Mirage IIIC. La longueur de l’avion a été rallongée de 30 cm. Le fuselage du Mirage III E abrite à présent le nouveau réacteur SNECMA Atar 09 C-3 développant 4 300 kg de poussée à sec et 6 200 avec PC. Ce réacteur se distingue de l’Atar 09 B-3 par l’adjonction de dix huit pétales de régulation à la sortie de la tuyère et par l’enclenchement automatique d’une survitesse à partir de Mach 1,4.
Le moteur-fusée lui aussi est nouveau. Le SEPR 844 utilise de l’acide nitrique comme comburant mais présente la particularité d’utiliser le kérosène de l’avion comme combustible. Avec son nouveau moteur, le Mirage III E voit ses performances sensiblement améliorées. En lisse, il atteint la vitesse de Mach 2,2 à 22 500 m, grimpe à 3 000 m en 2 mn 25 secondes et à 12 000 m en 7 mn 52 secondes. Son armement est identique au Mirage III C.
Le Mirage III E possède une sorte de goitre sous la pointe avant trahissant la présence du système Doppler. Celle-ci abrite à présent une version améliorée du radar CSF Cyrano I bis, le Cyrano II bis. Accouplé au calculateur du système de navigation Doppler Marconi cet ensemble permet au Mirage III E l’interception tout temps-tout secteur et l’intervention à basse altitude. Il lui est en effet possible de voler à 150 m du sol en surmontant les obstacles ou en les contournant même par visibilité nulle et sans l’aide du sol.
La quille arrière reçoit en outre une caméra oblique OMERA 60 de 75mm de focale. Grâce à un viseur, le pilote peut depuis sa cabine prendre des clichés à haute vitesse, basse altitude et mauvaises conditions météo.
En avril 1964, le Mirage III E est pris en compte par l’Armée de l’Air qui assure la formation de ses pilotes au CEAM de Mont-de-Marsan et le 1er avril 1965, le premier Mirage III E se pose sur la base de Colmar-Meyenheim (68).
Le Mirage III E recevra ultérieurement l'arme nucléaire tactique AN 52.
Mirage III BE :
Comme à son accoutumée, Dassault mis en place en même temps la version biplace du Mirage III E destinée à la transformation et la formation des pilotes.
Mirage III R :
Appareil directement dérivé du Mirage III E, le Mirage III R est dédié à la reconnaissance au sein de l’Armée de l’Air. Capable de reconnaissance tactique à basse, moyenne et haute altitude, le Mirage III R n’est plus équipé du Cyrano II bis et de ce fait ne peut plus tirer les missiles air-air M530. Son auto défense se limite à deux Sidewinder guidés par IR. L’espace de la pointe est réservé sur cette version à un ensemble de cinq caméras OMERA de 100, 200 et 600 mm de focale auxquelles se rajoute la caméra OMERA 60 de quille arrière.
Le bloc canon a disparu, laissant sa place à un radio altimètre CSF capable de régler de façon automatique la cadence des caméras et à un lance cartouches éclairantes pour les photos de nuit.
Autres versions du Mirage III :
D’autres versions virent le jour et équipèrent l’armée de l’Air française :
- Les biplaces Mirage III B1 avions de servitude.
- Les Mirage III B2 d’entraînement au ravitaillement en vol. A noter que ce sont les Mirage III B2, (version du Mirage III B) qui furent utilisés pour la formation des pilotes des bombardiers Mirage IV. Ils étaient dotés d’une perche de ravitaillement dite « sèche » pour les exercices mais les pilotes ne pouvaient procéder aux enquillages car ces fausses perches de permettaient pas de transfert de carburant.
- Les Mirage III B E plus puissants et mieux équipés :
- Les monoplaces de reconnaissance Mirage III RD dotés du système de navigation du Mirage III E.
- Mirage III NG
En avril 1981, après quelques mois d’études, Dassault lance la fabrication du prototype d’un avion destiné à prendre la relève des Mirage III, Mirage 5 et Mirage 50 : le Mirage III NG (Nouvelle Génération) équipé du réacteur Snecma Atar 9 K 50.
Partant de la cellule du Mirage 50 01, la Société ajoute vers l’avant une surface portante sous forme d’un « canard » sur les entrées d’air. L’appareil, rebaptisé Mirage 50 K, vole le 27 mai 1981, à Istres, aux mains de Patrick Experton. Il est destiné à confirmer les études préliminaires devant aboutir au Mirage III NG.
Les essais en vol confirmant les qualités aérodynamiques, des commandes électriques peuvent alors être installées sur une cellule de Mirage III qui devient Mirage III NG. Le nouvel appareil profite des nombreuses études effectuées pour les versions améliorées du Mirage III et des commandes électriques, déjà expérimentées sur le Mirage 2000 et le Mirage 4000. Le Mirage III NG 01 vole le 21 décembre 1982.
- Balzac V : avion à décollages et atterrissages verticaux subsonique basé sur le Mirage III 001, destiné à valider la formule retenue pour le Mirage IIIV avant le développement des moteurs définitifs prévus pour cet avion.
- Mirage IIIV : avion à décollages et atterrissages verticaux capable de voler à Mach 2. Commandé en août 1961 et destiné à atteindre Mach 2, le Mirage III V est plus lourd que le Balzac et équipé de moteurs plus puissants : 8 Rolls-Royce RB 162 de 2000 kg/p chacun pour la sustentation et un réacteur de propulsion Pratt et Whitney JTF10 construit sous licence par la SNECMA.
Deux prototypes sont réalisés : le Mirage III V01 (qui fait son premier vol stationnaire le 24 juillet 1965) et le Mirage III V02 (premier vol le 22 juin 1966). La première transition du vol stationnaire au vol horizontal a lieu le 24 mars 1966. Le 12 septembre, le V02 atteint la vitesse de Mach 2 en vol horizontal. Entre temps, le Ministère de la Défense français s'aperçoit que la formule retenue est complexe à mettre au point et que le coût du programme dépasse ses budgets. En conséquence, le projet est abandonné dès mai 1966, même si les essais sont poursuivis jusqu'au crash du V02 (28 novembre 1966). Le V01 est désormais exposé au Musée de l'air et de l'espace.
Les exportations :
Mirage IIIB :
Mirage IIIBS : version d'exportation pour la Suisse
Mirage IIIC :
Mirage IIICJ : version d'exportation destinée à Israël
Mirage IIIS : version d'exportation destinée à la Suisse
Mirage IIICZ : version d'exportation destinée à l'Afrique du Sud
Mirage IIIE :
Mirage IIIEA : pour l'Argentine
Mirage IIIEBR : pour le Brésil
Mirage IIIEE : pour l'Espagne
Mirage IIIEL : pour le Liban
Mirage IIIEP : pour le Pakistan
Mirage IIIEV : pour le Venezuela
Mirage IIIEZ : pour l'Afrique du Sud
Mirage IIIO : pour l'Australie
Mirage IIID : version d'exportation d'entraînement
Mirage IIIDA : pour l'Argentine
Mirage IIIDBR : pour le Brésil
Mirage IIIDE : pour l'Espagne
Mirage IIIDP : pour le Pakistan
Mirage IIIDS : pour la Suisse
Mirage IIIDZ : pour l'Afrique du Sud
Mirage IIIR :
-Mirage IIIRP : pour le Pakistan
-Mirage IIIRS : pour la Suisse
-Mirage IIIRZ : pour l'Afrique du Sud
-Mirage IIIR2Z : version améliorée pour l'Afrique du Sud.
Fin du Mirage III :
A partir de 1995, alors que tous les Mirage III ont quitté les unités opérationnelles, seul le Centre d'Essais en Vol de Cazaux conserve encore quelques avions de ce type. Le dernier vol d'un Mirage III français a lieu le 25 novembre 2005.
Le Mirage III a été exporté dans 21 pays et au total 1401 exemplaires de cet avion fabuleux ont été construits.
Baptême du feu :
Le 14 novembre 1964 au eu lieu de premier affrontement entre Mirage III et Mig 21. Le dernier né de la famille des Mig soviétiques est lui aussi intercepteur et avion d’attaque au sol. Il a une vitesse de 2130 Km/h et son rayon d’action de 1 100 km est légèrement inférieur à celui su supersonique français. Comme lui il dispose de deux canons de 30 mm et peut emmener roquettes, bombes et missiles.
Selon un des pilotes israéliens ayant participé au combat, celui-ci fut facile :
Quatre MIG 21 venaient de franchir la frontière au dessus du Lac de Tibériade, raconte-t-il. Nous avons décollé à deux et sommes allés les cueillir aussitôt. J’en prends un, il essaie de fuir aussitôt, en direction de Damas. Je déleste mon Mirage des bidons de carburant de réserve et je l’attaque. Je m’approche de lui, j’appuie sur la détente de mes canons à raison de deux tirs prolongés et un tir très bref. Je vois alors que le Mig perd de l’altitude et qu’une épaisse fumée noire sort de sa queue. Je me dis « Un à zéro pour mon Mirage !». Quant aux autres, ils avaient tout simplement pris la fuite !
Caractéristiques :
(Mirage III C)
Rôle : Avion de chasse
Constructeur: Dassault Aviation.
Date du premier vol 12 juin 1958
Date de mise en service 1961
Nombre : construit en 1400 exemplaires.
Équipage : 1 pilote
Motorisation : Un réacteur SNECMA Atar 09B-3 (ATAR 09C-3 MIIIE et MIIIR)
Envergure : 8,22 m
Longueur : 14,75 m (15,03 MIIIE) (15,55 MIIIR)
Hauteur : 4,25 m
Surface : alaire 35 m²
Masses a vide : 6 575 kg (7 050 kg MIIIE) (6 900 MIIIR)
Avec armement: 9 727 kg
Maximale : 12 700 kg (13 500 kg MIIIE et MIIIR)
Performances
Vitesse maximale : 2 112 km/h (2 Mach)
Plafond : 20 000 m
Vitesse ascensionnelle : 18 000 m en 6 mn10 (5 mn40 MIIIE).
Rayon d'action (lisse) : 290 km (350 km MIIE ezt MIIIR)
Armement
Interne 2 canons DEFA de 30 mm
Externe 4000 kg de charge (missiles, roquettes, bombes, réservoirs, etc.)
Sources :
Mirage III/5/50 de A. Pelletier (Edts EPA)
Mirage III,5, 50 et dérivés BREFFORT et JOUINEAU - Histoires et collections -
Mirage III (Tome 2) CHENEL, MOREAU et AUDOUIN - DTU-
Wikipédia
Dassault MIRAGE III
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Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois
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Superbe présentation pour un non moins superbe appareil PC-Max Merci !
Je me permettrais (tout de même) d'ajouter une version qui m'a marqué, le Milan
Conçu sur la base d'un Mirage IIIR, il était équipé de "moustaches" rétractable permettant d'augmenter les performances en matière de manœuvrabilité et de charge utile, et de diminuer les vitesse d'atterrissage et les distances de décollage.
http://www.dassault-aviation.com/fr/passion/avions/dassault-militaires/milan.html?L=
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ogotaï a écrit
Superbe présentation pour un non moins superbe appareil PC-Max Merci !
Je me permettrais (tout de même) d'ajouter une version qui m'a marqué, le Milan
Conçu sur la base d'un Mirage IIIR, il était équipé de "moustaches" rétractable permettant d'augmenter les performances en matière de manœuvrabilité et de charge utile, et de diminuer les vitesse d'atterrissage et les distances de décollage.
http://www.dassault-aviation.com/fr/passion/avions/dassault-militaires/milan.html?L=
Bien vu Ogotaï ! C'est vrai que Dassault avait pas mal bossé sur ce modèle permettant une meilleure manoeuvrabilité, mais destiné la Suisse.
Bel avion que le Milan.
Merci, c'était ma première.Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois -
PCmax a écrit
Merci, c'était ma première.
Belle première PC'
Très bonne fiche, n'hésite pas à surenchérir.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
Superbe topo, merci PCmax.
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Superbe évocation !
Aaaaah, le Mirage IIIc,
que de souvenirs tu fais remonter, tonton Geo !
Allez, rien que pour vous,
un petit plongeon dans mes archives:
La 2ème escadre de chasse, en 1966:
http://nsm01.casimages.com/img/2009/05/03//090503100557545253589213.jpg
http://nsm03.casimages.com/img/2010/05/09//100509051746545255996720.jpg
Hiver 66, non non, c'est pas la sibérie, c'est bien sur la BA102.(Ce fameux hiver qui a envoyé la 2eme EC au tapis, vous vous souvenez ?)
http://nsm03.casimages.com/img/2010/05/09//100509051736545255996716.jpg
http://nsm03.casimages.com/img/2010/05/09//100509051742545255996719.jpg
Et pour finir, cette maquette de carte de voeux, avec votre serviteur.(c'était avant photoshop, quoi…)
http://nsm03.casimages.com/img/2010/05/09//100509053132545255996818.jpg
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Et, tu te souviens de l'évènement qui a fait sortir au froid tout ce beau monde ?Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois
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Belle fiche, bravo !NIKOVIEW Galerie Photos sur l'aviation…. et le reste aussi ! ^^
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PCmax a écrit
Et, tu te souviens de l'évènement qui a fait sortir au froid tout ce beau monde ?
Bien sûr que je m'en souviens !
2 jours (et surtout 2 nuits ) de vols ininterrompus dans le cadre de manœuvres internationales auxquelles participaient l'Angleterre, l'Allemagne et aussi la Belgique. -
Belle fiche sur un non moins bel avion qui évoque quantité de souvenirsLe soleil ne se couche jamais sur les ailes du transport aérien militaireNikon D90/18-105/70-300"Dieu rit de ceux qui subissent les effets dont ils chérissent la cause"Bossuet
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Aaahh… merci l'ami. C'est vrai que cette fiche est d'EXCELLENTE qualité et qu'il fallait des photos à sa hauteur.Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois
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C'est vraiment un Mirage IIIE ? Il a un nez de IIIR, pourtantstanak a écrit
belle fiche mais qui manque d'illustrations de qualité
c'était le Mirage IIIE n°560PCmax a écrit
Le dernier vol d'un Mirage III français a lieu le 25 novembre 2005.
edit: ah oui, il a bien un nez de IIIR, mais c'est normal apparemment.Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
d9pouces a écrit
C'est vraiment un Mirage IIIE ? Il a un nez de IIIR, pourtantstanak a écrit
belle fiche mais qui manque d'illustrations de qualité
c'était le Mirage IIIE n°560PCmax a écrit
Le dernier vol d'un Mirage III français a lieu le 25 novembre 2005.
edit: ah oui, il a bien un nez de IIIR, mais c'est normal apparemment.
C'est bien un IIIR.Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois -
pour être exact, c'est un Mirage IIIE avec un nez de R soit un IIIE(R) selon Airliners
sinon, le CAEA, l'actuel propriétaire, le désigne comme un IIIE.
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