
Puis faire voler un coucou de 100 tonnes à 150 mètres du sol…
Au passage, l'armée de l'air russe a plutôt été très sage avec le nucléaire, contrairement à la marine (et à l'USAF)
Merci pour la fiche, en tout cas

Parallèlement au Tu-119, Tupolev étudia 3 projets de bombardiers supersoniques à propulsion nucléaires : le Tu-120, le Tu-132 et un troisième dont l'identité est inconnue.
Le Tu-132, apparu à la fin des années 1950, était conçu pour opérer à basse altitude, entre 150 et 500 mètres. Sa masse au décollage devait être de 102 tonnes et sa vitesse maximale de 1400 km/h. Comme le Tu-120, il était biréacteur avec 2 nacelles à l'arrière du fuselage. En revanche, son aile était delta et non plus en flèche. L'empennage était en T.
Un dessin montre une configuration plutôt différente : deux nacelles réacteurs à la racine des ailes sous l'emplanture, des ailes en flèche médianes et un empennage conventionnel. Dans cette configuration, il n'est pas sans rappeler le Tu-16, en plus affiné peut-être et avec une verrière en bulle.
Comme pour le Tu-120, les réacteurs devaient fonctionner au kérosène lors des phases de décollage et d'atterrissage, le réacteur nucléaire assurant le reste du vol. Le prototype devait entamer ses essais en vol dans la seconde moitié des années 1970, en même temps que le Tu-120.
Devant le coût de la propulsion nucléaire, la dangerosité et la mise au point des missiles balistiques, les autorités soviétiques décidèrent d'annuler tous les programmes de ce type en août 1966. Pas plus que le Tu-120, le Tu-132 ne vit le jour.
Texte de Clansman.