les Britanniques ont réalisé que le nouveau locataire de la Maison Blanche n’accordait pas d’importance particulière à cette relation prétendument privilégiée. M. Obama s’est affirmé comme « a Pacific President ». Entendre : un président qui place la zone Asie-Pacifique au cœur de ses préoccupations. Délivrée de la menace soviétique, l’Europe n’est plus un axe prioritaire de la réflexion stratégique des Américains, lesquels s’accommodent de la volonté de l’Union européenne d’affirmer son identité en matière de politique étrangère et de défense.
Relations diplomatiques
-
La "relation spéciale" entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni remise à plat ?
-
Après tout, d'un point de vue purement pragmatique, ce n'est pas étonnant : le Royaume-Uni n'a plus grand-chose à apporter aux États-Unis ; l'Europe a beaucoup moins d'importance d'un point de vue militaire, économique et politique. Les choses importantes se passent ailleurs, maintenant.
De plus, les Anglais se sont épuisés en Irak et en Afghanistan, et n'en ont rien récolté ; je pense que de toute façon ils ne seront pas prêts à repartir dans ce genre d'aventure…Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett -
De plus, les Anglais se sont épuisés en Irak et en Afghanistan, et n'en ont rien récolté ; je pense que de toute façon ils ne seront pas prêts à repartir dans ce genre d'aventure…
Ils ont été à la limite de leurs capacités pendant trop longtemps là-bas, en effet.
Et pour de nouvelles "aventures", ils n' en ont plus les moyens, surtout avec leur nouveau budget de la défense taillé à la hache.
Cette amitié diplomatique avec les US leur aura finalement couté cher
-économiquement (la guerre ça coute les yeux de la tête)
-militairement et humainement (usure du matos et pertes),
-diplomatiquement et l' image de leur pays(armes de destruction massive en Irak )
-politiquement (élection perdue)Mieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester.Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire. -
on peut vite assimiler relation diplomatique et relation économique, comme le fait si bien notre président.
"l'inde n'est pas un client, mais un partenaire".
la diplomatie n'est plus utilisé pour dénouer des conflits pacifiquement, mais pour moi cela permet de créer des alliances et celui qui s'oppose à celle-ci n'a plus sa place dans cette relation diplomatique.
le problème est que les nations ne parle plus en leur propre nom, mais sous le regard de quelqu'un et lors du moindre faux pas, on vous le fait savoir économiquement (on achète plus de ceci du coup…).
si le but de l'angleterre était de s'affirmer sur le plan international, il y a d'autres moyens que de jouer le petit toutou.
vaut mieux garder la tête haute, que de s'engager dans une galère.
pour éclaicir mes propos, je reprend deux expressions sur wikipédia:
la diplomatie est devenu un "empire universel".
"Les hommes se laissent plus facilement unir par les idées que par les pouvoirs".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diplomatie
mais ceci n'est que mon avis.les pilotes de chasse font du bruit.les pilotes de bombardiers font l'histoire.ex-AMN 3700 messages 1 janvier 2006 -
hum… l'Afghanistan, c'est 2001, l'Irak, c'est 2003…little boy a écrit
voir le cas de la france avec sa position lors de la seconde guerre en irak, mais pour compenser et éviter de froisser, on s'engage dans celle d'afghanistan.
Et si à court terme, on a le sentiment que la Grande Bretagne avait plus à y perdre qu'à y gagner dans cette alliance, je ne sais pas si les économies réalisées depuis le début de la guerre froide (partage des moyens, accès à des technologies de pointes…) sont si déséquilibrées que cela. -
hum… l'Afghanistan, c'est 2001, l'Irak, c'est 2003…
j'avoue, c'est ballot de ma part.les pilotes de chasse font du bruit.les pilotes de bombardiers font l'histoire.ex-AMN 3700 messages 1 janvier 2006 -
ogotaï a écrit
La "relation spéciale" entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni remise à plat ?les Britanniques ont réalisé que le nouveau locataire de la Maison Blanche n’accordait pas d’importance particulière à cette relation prétendument privilégiée. M. Obama s’est affirmé comme « a Pacific President ». Entendre : un président qui place la zone Asie-Pacifique au cœur de ses préoccupations. Délivrée de la menace soviétique, l’Europe n’est plus un axe prioritaire de la réflexion stratégique des Américains, lesquels s’accommodent de la volonté de l’Union européenne d’affirmer son identité en matière de politique étrangère et de défense.
Ca ne me surprend pas vraiment. Le Pacifique a pratiquement toujours été au coeur des préoccupations stratégiques. L'Europe, ils y sont allés à reculons pour les 2 guerres mondiales et la guerre froide. Concernant le Moyen-Orient, la doctrine Bush était un héritage ou une réactualisation d'une doctrine plus ancienne, celle d'Eisenhower.
Je pense que la Chine sera vraiment un enjeu majeur pour les USA dans le siècle à venir. Il n'y a donc guère plus de place pour la Grande-Bretagne…Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres. -
ogotaï a écrit
La "relation spéciale" entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni remise à plat ?les Britanniques ont réalisé que le nouveau locataire de la Maison Blanche n’accordait pas d’importance particulière à cette relation prétendument privilégiée. M. Obama s’est affirmé comme « a Pacific President ». Entendre : un président qui place la zone Asie-Pacifique au cœur de ses préoccupations. Délivrée de la menace soviétique, l’Europe n’est plus un axe prioritaire de la réflexion stratégique des Américains, lesquels s’accommodent de la volonté de l’Union européenne d’affirmer son identité en matière de politique étrangère et de défense.
Ce n'est que la retranscription véridique de la réalité : le Royaume-Uni n'est plus qu'une puissance moyenne, à l'instar de la France, laquelle demeure pourtant juste devant !
Par ailleurs, je plussoie à l'analyse de Cinétic : la politique d'alignement de Blair n'a absolument rien apporté au Royaume-Uni, si ce n'est une aggravation majeure du déficit, avec pour conséquences directes un régime très sec à présent pour les forces armées.
Cela a aussi apporté au pays la haine venant d'ailleurs, les attentats du 07.07.2005 ; et un affaiblissement sur le plan international en raison d'une perte de crédibilité.
Les USA n'avaient d'ailleurs que faire du Royaume-Uni, hormis le Président GW Bush qui pouvait ainsi sauver les apparences et clamer avoir formé une grande alliance …
Le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld avait été lui moins liant, et avait même interrompu brutalement le Premier Ministre Tony Blair lors d'un meeting avec GW Bush : Blair émettait quelques objections, concernant la tenue du futur conflit irakien et quant au nombre de troupes à engager.
Rumsfeld avait alors répliqué par un cinglant "on peut se passer de vous" .
Tout était dit.¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
N'hésitez pas à vous connecter pour participer,
directement ou via ,
Discord ,
Google ,
Twitch ou
Twitter .
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez en créer un .