"Mauvais camp" aux yeux des partisans de De Gaulle et de l'historiographie d'après-guerre. Ne l'oubliez pas : il n'y a pas de mauvais ou de bon camp, il y a juste un camp qui a gagné, soit par les armes, soit par la plume.
Aérophile92 a écrit
L'Histoire doit elle les retenir comme majeurs de l'effort de guerre de l'Axe ou comme purement anecdotique ?
Entre les deux, mais plus vers l'anecdote. Si l'on excepte l'ouverture des aérodromes indochinois aux Japonais (mais en même temps, l'amiral Decoux avait-il réellement le choix ?) et le passage des appareils allemands sur certaines pistes syriennes pour aller appuyer le putsch pro-Axe (disons plutôt anti-anglais) en Irak, il n'y a pas grand chose à en dire. Lors de l'opération Torch, il s'agissait moins de protéger l'Axe que de défendre une part du territoire national. Du reste, de nombreux auteurs Anglo-Saxons n'ont pas stigmatisé la résistance des troupes françaises, bien au contraire : elles n'accomplissaient que leur devoir. Et à cette époque, De Gaulle ne valait plus grand chose aux yeux des Alliés, surtout quand ceux-ci ont compris qu'il y avait beaucoup de remplaçants potentiels en AFN.