AEG B.III

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  • Avion biplan de reconnaissance, biplace en tandem dérivé de l’AEG B.I, il est construit en Allemagne à partir de 1915.

    En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, AEG Allgemeine Elektrizitäts-Gesellschaft est non seulement leader dans les systèmes électriques en Allemagne, mais a également mis au point deux modèles d’avions retenus par l’armée allemande. Ces deux appareils sont des avions de reconnaissance biplaces non armés mis en service au sein de la Luftstreitkräfte sous la désignation de B.I et B.II. Mais à cette époque, l’aéronautique est en plein essor et les performances progressent vite. À peine le B.II mis en service qu’AEG travaille déjà sur son modèle Z.10 qui pourra le remplacer.

    Cet appareil reprend en grande partie la configuration du B.II et garde le même moteur Mercedes D.II de 120 ch. En revanche, les ailes sont modifiées et le fuselage, avec le radiateur, est redessiné pour gagner en aérodynamisme et raccourci. La dérive et les empennages horizontaux sont désormais arrondis à leurs extrémités pour améliorer la manœuvrabilité. Pour le reste, il y a peu de changements. La structure reste en tubes d’acier soudés, qui sont ensuite recouverts de toile spécialement traitée. L’aile supérieure est de la même envergure que celle du bas et elles sont maintenues entre elles par une double paire d’entretoises de chaque côté, consolidées par des haubans en câble d’acier. Le moteur Mercedes D.II entraine la même hélice tractrice bipale en bois à pas fixe. Les deux cockpits installés en tandem sont tous deux protégés par un parebrise. Le pilote prend place à l’avant et l’observateur à l’arrière. Le train d’atterrissage classique est fixe, avec des roues avant de grand diamètre reliées entre elles par un essieu rigide, et un sabot à l’arrière. Comme le veut sa catégorie, le B.III n’est pas armé pour effectuer ses missions d’observation et de reconnaissance.

    Présenté à la commission technique de l’Idflieg (Inspektion der Fliegertruppe), cette dernière approuve le projet et commande quelques exemplaires, qu’elle désigne B.III. Ils sont distribués dans les unités de la Luftstreitkräfte, qui est la composante aérienne de la Deutsches Heer (l’armée impériale allemande), dès 1915.

    Si les améliorations apportées améliorent sa manœuvrabilité, son aérodynamique plus poussée ne lui permet pas de voler plus vite que le modèle précédent. De plus, les adversaires ont introduit les premiers avions armés destinés à chasser les aéroplanes adverses au-dessus du champ de bataille et faire voler un appareil non armé devient risqué. Par conséquent, il a été décidé de retirer le B.III des unités de première ligne pour les affecter aux services de formation des pilotes en tant qu’avion d’entraînement.



    Versions :
    B.III : Avion biplan de reconnaissance biplace en tandem motorisé par un Mercedes D.II construit en petite série en 1915.


    Utilisateurs militaires :
    Allemagne : Plusieurs exemplaires au sein de la Luftstreitkräfte à partir de 1915.



    Caractéristiques et performances :
    Equipage : 2
    Longueur : 7,90 m
    Envergure : 13,10 m
    Surface alaire : 41,0 m2
    Masse à vide : 650 kg
    Moteurs : 1 moteur Mercedes D.II à 6 cylindres à pistons en ligne refroidi à l’eau, de 89,5 kW (120 ch)
    Vitesse max : 110 km/h
    Vitesse de croisière : 96 km/h
    Plafond opérationnel : 3000 m
    Distance franchissable : 1300km
    Armement : sans



    Liens internet :
    AEG B.III - Wikipedia
    AEG B.III
    AEG B.III
    AEG B.III - Alchetron, The Free Social Encyclopedia
    AEG B.II / B.III
    Coin du ciel ¦ AEG B.I(III)
     
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer modifié 2 fois par jericho le 7 mars 2025 13:25
  • La fiche sur le site.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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