Hydravion de reconnaissance et de bombardement léger italien des années 1910.
Durant la Première Guerre Mondiale, la Regia Marina (marine italienne) est équipée de nombreux hydravions. La plupart sont des appareils de reconnaissance et de bombardement léger qui opèrent depuis des bases situées sur la mer Adriatique. Ils souffrent du manque de capacité d’emport et d’un rayon d’action relativement faible, malheureusement embarquer plus de carburant se ferait au détriment de la charge offensive et vice-versa. De plus, le réapprovisionnement au large par des navires ravitailleurs est impossible, puisque ces appareils ne sont pas prévus pour la haute mer.
En 1918, la Regia Marine demande un hydravion de reconnaissance et bombardement léger aux capacités supérieures, grâce à une motorisation plus puissante, et capable d’opérer en haute mer.
Le constructeur Nieuport-Macchi, ayant acquis de l’expérience dans les hydravions, se met à l’étude d’un nouvel appareil qu’il propose ensuite à la Regia Marina sous la désignation de M.12. Bien que légèrement plus grand, il reprend la même configuration générale que ses prédécesseurs. Il s’en démarque toutefois par son fuselage muni d’une coque plus large pour une meilleure tenue en mer et un empennage bipoutre, équipé de deux dérives reliées entre elles par l’empennage horizontal.
La coque possède une solide structure en bois avec des longerons et des cadres en acajou et un revêtement en contreplaqué. Les ailes de type sesquiplan ont une structure en bois et sont recouvertes de toile traitée et peinte. Les montants ne sont pas conventionnels, mais du type treillis Warren. Des flotteurs sont installés sous le plan inférieur, de même qu’il est possible d’y installer des racks pour transporter jusqu’à 400 kg de bombes. Le moteur Ansaldo 4 E.28 de 450ch, installé sous le plan supérieur, entraîne une hélice bipale propulsive en bois. Les trois membres d’équipage sont assis côte-à-côte dans un cockpit ouvert, protégé par un pare-brise. Le pilote est assis à gauche, l’observateur au centre et le mitrailleur à droite, près de la tourelle équipée d’une mitrailleuse Lewis de 7,7mm. En cas de besoin, le mitrailleur peut également rejoindre la mitrailleuse Vickers de 7,7mm fixe, installée dans le nez.
Le premier vol est effectué à la fin de l’été 1918 et cinq autres exemplaires sont construits avant la fin du conflit en novembre, mais aucun de ces appareils n’a eu l’occasion de participer aux hostilités.
La production se poursuit jusqu'en 1919 et un total de 8 hydravions M.12 sont fabriqués. Seuls deux appareils sont achetés par la Regia Marina, les six autres restants sur les bras du constructeur. Un de ces hydravion M.12 est modifié pour participer à la Coupe Schneider de 1920, mais il n'a finalement pas participé à la compétition.
Avec le M.12bis, Macchi a également essayé d’installer des sièges dans la coque pour transporter jusqu’à cinq passagers, mais le projet est finalement abandonné.
Versions :
M.12 : Version initiale de reconnaissance et de bombardement léger propulsé par un moteur Ansaldo 4 E.28 de 450ch ; 8 exemplaires construits.
M.12bis : Projet d’une version civile aux ailes modifiées pouvant embarquer jusqu’à cinq passagers en cabine.
Utilisateurs militaires :
Italie : 2 exemplaires au sein de la Regia Marina à partir de 1918, plus en service.
Caractéristiques et performances :
Equipage : 3
Longueur : 10,77 m
Envergure : 17,00 m
Hauteur : 3,66 m
Surface alaire : 61,0 m2
Masse à vide : 1'750 kg
Masse maximale au décollage : 2'520 kg
Points d’emport : 2
Moteurs : un moteur Ansaldo 4.E.28 de 336 kW (450 ch)
Vitesse max basse altitude : 190 km/h
Vitesse de croisière : 175 km/h
Plafond opérationnel : 5'500 m
Armement : une mitrailleuse Lewis de 7,7mm en tourelle et une mitraille Vickers de 7,7mm fixe dans le nez ; jusqu’à 400kg de bombes.
Liens internet :
https://it.wikipedia.org/wiki/Macchi_M.12
https://en.wikipedia.org/wiki/Macchi_M.12
http://www.airwar.ru/enc/flyboat/m12.html
Macchi M.12
-
" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch
-
" J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch
-
(bon, j'ai un peu la réponse à ma question précédente : les hydravions pouvaient être ravitaillés en mer, du coup ça a effectivement un intérêt a-t-on d'ailleurs une idée de leur distance franchissable ?)Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
-
(bon, j'ai un peu la réponse à ma question précédente : les hydravions pouvaient être ravitaillés en mer, du coup ça a effectivement un intérêt a-t-on d'ailleurs une idée de leur distance franchissable ?)
Oups, j'ai zappé ta question, désolé.
D'après les quelques sources que j'ai trouvées, toutes soi-disant extraites du Jane's 1919, d'un côté il y a une autonomie de 1000km et de l'autre une endurance de 4h (avec une vitesse maximale de 188km/h)… Comme tu peux le voir, c'est difficile à concilier les deux résultats, sauf si la vitesse de croisière devait être plus grande que la vitesse max. J'aurai pu mettre "750km"… mais si les 1000km sont justes, je suis assez loin de la vérité." J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres." A. Einstein "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles." Max Frisch
N'hésitez pas à vous connecter pour participer,
directement ou via ,
Discord ,
Google ,
Twitch ou
Twitter .
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez en créer un .