Fuji TACOM

Rappels

  • Catégorie : Drone
  • Constructeur : Fuji drapeau du pays
  • Premier vol : 7 mai 1999
  • Production : 6 appareils construits (cellules neuves)
  • Missions : Drone-cible, Essais en vol, Guerre électronique, Reconnaissance, Drone, Drone kamikaze

Historique

En 1995, l’Institut de recherche et de développement technique (TRDI) de l'Agence Japonaise de Défense (JDA) lance le programme TACOM ("TAyouto (C) Ogata Mujinki", soit "petit drone multi-rôle" en français). Il fait ensuite appel au constructeur Fuji Heavy Industries (FHI) pour sa fabrication et à la Force d'autodéfense aérienne du Japon (JASDF) afin qu'elle fournisse les infrastructures nécessaires pour permettre d'effectuer les essais en vol. L’objectif de ce programme est de concevoir un drone multi-rôle, rapide et relativement furtif pour diminuer les risques d’être abattu, largué depuis un avion. Les missions qui sont prévues pour cet appareil sont la surveillance, la reconnaissance et la guerre électronique. Il pourrait également servir de cible aérienne, de banc d'essai expérimental de petite dimension, de leurre, voir même de missile en allant percuter la cible après avoir été chargé de charge explosive.
Le fuselage profilé abrite les dispositifs de communication et de guidage, ainsi que les réservoirs de carburant. L’entrée d’air située au-dessus du fuselage est munie d’une conduite coudée cachant les aubes du réacteur. Les ailes, en Delta et en position médiane, sont repliées et ne se déploient que trois secondes après son largage. Le contrôle en vol est effectué uniquement grâce à ses deux dérives et à son empennage horizontal. Au-dessous, deux stabilisateurs verticaux augmentent la stabilité en vol. Juste au-dessus de la tuyère du réacteur, dans le prolongement de l’entrée d’air, est installé un aérofrein. Le TACOM est équipé de parachutes et de sacs gonflables lui permettant d’amerrir après une mission au-dessus de la mer. Les derniers prototypes sont également équipés d’un train d’atterrissage tricycle escamotable qui permet d'atterrir de façon conventionnelle sur une piste en dur.
Le vol et l’atterrissage se font de façon entièrement autonome, l’appareil étant en général programmé avant le décollage. Son système de navigation mixte alliant GPS et ADS (Air Data System) lui permet une plus grande sécurité. Une caméra IR stabilisée est installée dans une baie vitrée sous le fuselage. Elle peut être dirigée dans les deux axes afin de fournir des images également sur les côtés et le bas, de même elle peut garder une image de l’objectif en continu lorsque le drone effectue un vol circulaire autour de lui. Deux antennes directionnelles et une autre omnidirectionnelle permettent d’envoyer les informations glanées en temps réel à l’avion lanceur, ainsi qu’à une station au sol ou sur mer. Les coordonnées de l’objectif peuvent être programmées dès le décollage, mais un système de suivi de cible autonome permet également aux opérateurs de désigner une cible sur l’écran montrant les images obtenues par le drone.
Les premiers essais au sol et en vol sont effectués entre 1997 et 2001 par TRDI et la JASDF. Le premier vol autonome est effectué le 7 mai 1999. Les résultats sont satisfaisants et six drones sont ensuite transférés pour être évalués par la JDA, en collaboration avec la JASDF, à partir de 2004. Certains de ces appareils ne sont destinés qu’à tester la séparation avec l’avion lanceur ou le dispositif de contrôle, par conséquent ils ne sont pas équipés du matériel de surveillance, d’où des vitres opaques.
En début d’année 2018, il ne semble pas qu’une commande ferme ait été passée avec Fuji pour la production de TACOM de série.

Caractéristiques

  • Masse normale au décollage : 619 kg (1 365 lbs)
  • Hauteur : 1,6 m (5,249 ft)
  • Envergure : 2,5 m (8,202 ft)
  • Longueur : 4,7 m (15,42 ft)

Performances

  • Plafond opérationnel : 12 000 m (39 370 ft)

Motorisation

Sur le forum…

  • La fiche sur le site.

    Malheureusement pas de photographies libres de droit… :?
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Le Fuji TACOM est un drone polyvalent lancé depuis un avion.

    En 1995, l’Institut de recherche et de développement technique (TRDI) de l'Agence Japonaise de Défense (JDA) lance le programme TACOM ("TAyouto (C) Ogata Mujinki", soit "petit drone multi-rôle" en français). Il fait ensuite appel au constructeur Fuji Heavy Industries (FHI) pour sa fabrication et à la Force d'autodéfense aérienne du Japon (JASDF) afin qu'elle fournisse les infrastructures nécessaires pour permettre d'effectuer les essais en vol. L’objectif de ce programme est de concevoir un drone multi-rôle, rapide et relativement furtif pour diminuer les risques d’être abattu, largué depuis un avion. Les missions qui sont prévues pour cet appareil sont la surveillance, la reconnaissance et la guerre électronique. Il pourrait également servir de cible aérienne, de banc d'essai expérimental de petite dimension, de leurre, voir même de missile en allant percuter la cible après avoir été chargé de charge explosive.

    Le fuselage profilé abrite les dispositifs de communication et de guidage, ainsi que les réservoirs de carburant. L’entrée d’air située au-dessus du fuselage est munie d’une conduite coudée cachant les aubes du réacteur. Les ailes, en Delta et en position médiane, sont repliées et ne se déploient que trois secondes après son largage. Le contrôle en vol est effectué uniquement grâce à ses deux dérives et à son empennage horizontal. Au-dessous, deux stabilisateurs verticaux augmentent la stabilité en vol. Juste au-dessus de la tuyère du réacteur, dans le prolongement de l’entrée d’air, est installé un aérofrein. Le TACOM est équipé de parachutes et de sacs gonflables lui permettant d’amerrir après une mission au-dessus de la mer. Les derniers prototypes sont également équipés d’un train d’atterrissage tricycle escamotable qui permet d'atterrir de façon conventionnelle sur une piste en dur.

    Le vol et l’atterrissage se font de façon entièrement autonome, l’appareil étant en général programmé avant le décollage. Son système de navigation mixte alliant GPS et ADS (Air Data System) lui permet une plus grande sécurité. Une caméra IR stabilisée est installée dans une baie vitrée sous le fuselage. Elle peut être dirigée dans les deux axes afin de fournir des images également sur les côtés et le bas, de même elle peut garder une image de l’objectif en continu lorsque le drone effectue un vol circulaire autour de lui. Deux antennes directionnelles et une autre omnidirectionnelle permettent d’envoyer les informations glanées en temps réel à l’avion lanceur, ainsi qu’à une station au sol ou sur mer. Les coordonnées de l’objectif peuvent être programmées dès le décollage, mais un système de suivi de cible autonome permet également aux opérateurs de désigner une cible sur l’écran montrant les images obtenues par le drone.

    Les premiers essais au sol et en vol sont effectués entre 1997 et 2001 par TRDI et la JASDF. Le premier vol autonome est effectué le 7 mai 1999. Les résultats sont satisfaisants et six drones sont ensuite transférés pour être évalués par la JDA, en collaboration avec la JASDF, à partir de 2004. Certains de ces appareils ne sont destinés qu’à tester la séparation avec l’avion lanceur ou le dispositif de contrôle, par conséquent ils ne sont pas équipés du matériel de surveillance, d’où des vitres opaques.

    En début d’année 2018, il ne semble pas qu’une commande ferme ait été passée avec Fuji pour la production de TACOM de série.


    Caractéristiques et performances :
    Longueur : 4,7m
    Envergure : 2,5m
    Hauteur : 1,6m
    Masse en charge : 619kg
    Moteurs : un turboréacteur Teledyne 382-10J d’environ 500kgp.
    Plafond opérationnel : 12’000m
    Distance franchissable : plusieurs centaines de km



    Liens internet :
    https://www.youtube.com/watch?v=7N71skHakHs

    http://www.icas.org/ICAS_ARCHIVE/ICAS2004/PAPERS/075.PDF
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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