Ces derniers jours, la question de savoir si l'acquisition d'avions d'occasion pourrait constituer une variante réaliste a été posée. Il pourrait par exemple s'agir de Boeing F / A-18C / D, dont les Forces aériennes exploitent déjà 33 exemplaires.
source: http://www.vbs.admin.ch/internet/vbs/fr/home/documentation/news/news_detailF.23776.nsb.html
Avant le début de l'évaluation des appareils entrant en question pour le remplacement partiel de la flotte de Tiger (TTE), armasuisse a examiné à plusieurs reprises la possibilité d'acquérir des Boeing F / A-18C / D d'occasion, mais toujours avec un résultat négatif. Par ailleurs, du point de vue actuel, l'acquisition d'avions d'occasion serait une solution peu indiquée sur les plans technique, économique et militaire, en raison du travail nécessaire pour la mise en état et la modernisation des appareils, et à cause de la durée d'utilisation réduite comparativement à des appareils neufs. Dès lors, des appareils d'occasion ne présenteraient sans doute pas un rapport coûts / utilité plus favorable que des appareils neufs.
Pour ces raisons, l'option qui consisterait à acheter des avions d'occasion n'est pas examinée activement pour le projet TTE. Si un fabricant proposait malgré tout des appareils d'occasion dans le courant du projet, une telle offre serait examinée sur la base des mêmes critères que les trois candidats pour lesquels les essais en vol et au sol se sont achevés le 2 décembre 2008.
ex-mills
- Grade : Aviateur 1ere classe
- Messages : 26
- Photos : 0
- Sujets : 0
- Date d'inscription : 1 janvier 1970 01:00
Derniers messages
-
-
"Fusionman" réussit sa traversée de la Manche
Yves Rossi,( ancien pilote de force aériennes Suisse) alias "fusionman" a réussi son pari. Il vient de traverser la Manche équipé d'une aile en carbone munie de quatre mini-réacteurs. L'homme volant a parcouru les 35 kilomètres entre Calais et Douvres en dix minutes à peine.
Conclusion on a pas encore des avions multiroles mais on a les balloches
- le 26 septembre 2008
http://www.lematin.ch
-
Rafighter a écrit
Dans le cadre un peu moins technique, voire carrément terre à terre, c'est le GPSSA qui donne la mesure!
Si 30% seulement sont à l'occasion d'un sondage contre l'acquisition d'un remplaçant du F-5, ils ne sont que 35% à répondre positivement aux théories du GPSSA, preuve que le citoyen lambda est bien plus à l'écoute du sujet qu'on ne le croit.
http://www.edicom.ch/fr/news/suisse/sondage-les-suisses-ne-veulent-pas-de-nouveaux-avions-de-combat_1189-5736009
Le peuple mérite bien qu'on se décarcasse afin de lui fournir un débat de qualité!
C'est trop tôt mon tit père
La votation si elle a lieu se fera fin 2009 debut 2010 ( On vote en moyenne 4 fois par année en Suisse). MOralité rien ne sert de courir il faut savoir partir a temps…
Comme vous l'avez dit pour l instant les partis gouvernementaux n'ont pas expliqué ni communiqué sur le sujet. Il est donc normal d avoir ce genre de résultat pour un sondage quand on pose cette question sans contexte a Madame michu entre la pizza et Gray's Anatomy -
Rafighter a écrit
Et je dis quoi depuis le début de mon intervention?
Ben alors on est d accord
Toutefois je pense que le citoyens lambda quand on lui dit, capacité air-air, air-sol, rayon d action, radar multirole etc, il capte kedall. Donc faut quand meme lui donner un cadre un peu moins technique et peu plus axé sur la politique de sécurité pour que cela fasse un peu plus sens. -
Rafighter a écrit
Et le rapport avec les avions de combat? C'est la journée de la marmotte, encore et encore…
Ben vous vouliez absolument qu'on vous donne le nom de la menace pour laquelle il faut des avions de combat. Je réponds que c est avant tout des compétences fondamental en matière de défense qu il s agit de conserver et de développer en ayant un systeme suffisament flexible car pour l instant on a bcp de peine à pouvoir dire à quoi ressemblera notre futur adversaire.ogotaï a écrit
juste pour recadrer, il ne faudrait pas faire l'amalgame Taliban/Al Quaida.Al Quaida est un groupuscule terroriste, une multinationale diront certains. Les Taliban sont des fondamentalistes religieux. dont à l'origine, le seul lien avec Al Quaida étaient d'héberger leurs leaders.
Et même si désormais tout cela se brouille, je n'imagine pas les Taliban attaquer notre bonne vieille europe à dos de mulet, ou même de pick-up Toyota]..
Al Quaida ne recrute pas que des bouffons, le 11 septembre a ete commis notamment par des personnes ayant effectué des études d ingenieurs, de chimie et d informatique donc il serait vraiment dangereux de sous estimer ce genre de menace. -
Raf, l'extremiste islamiste ne fait pas la distinction entre la France l Autriche ou la Suisse. Pour lui c est l'Occident, satan incarné. En très peu de temps un pays peut devenir la cible de la menace. Rappelez vous de la carricature de Mahomet dessinée par un carricaturiste Danois. En quelques jours à peine le Danemark a reçus des menaces direct contre ces citoyens en devenant une des principale cibles potentiel. Et pourtant le Danemark c est pas forcement proche de l'Afrique du Nord. Moralité la distance géographique est une protection illusoire face a ce genre de menace.
Ainsi quand l avenir devient si flou en terme de menace, cela ne sert a rien de faire une liste d'ennemi potentiel à la Prevert. C est pour cette raison que je pense qu'il faut surtout centrer les reflexions sur les compétences clés qu'un état doit disposer en matiere de défense et de sécurité par rapport à ces incertitudes. Dite-vous bien que la difficulté d avoir un adversaire clairement identifié fait justement partie de la nouvelle donne de notre époque. Il faut donc une palette assez large de moyen pour y répondre sans tomber biensure dans la paranoia.
Pour info il manque a peu pres 1500 policiers dans les cantons en Suisse.la police federal compte moins de 200 personnes. Donc en cas de grosse crise, style attentat terroriste, accident industriel chimique massif etc, seul les moyens au niveau de la confederation et donc l armée permettent d y repondre en terme logistique et d'effectif.Voila la réalité. -
Et c'est exactement là qu'on a un problème aujourd'hui ! Le Programme d'Armement 2008, qui inclut l'Upgrade 25 pour le Hornet à 404 millions de CHF, vient d'être rejeté au parlement, ce matin !Zebigbos a écrit
Rafighter a écrit
… à la condition bien sûr et en contrepartie de maintenir les Hornet à niveau.
Le dossier va maintnenant repartir à la Chambre des Cantons (qui avait initialement approuvé le programme sans y apporter de modifications). Il reviendra ensuite au Parlement. En cas de deuxième refus, le PA08 serait enterré définitivement !
Et oui, voila où nous menes le manque de vision en matiere de politique de sécurité et des jeux politique digne du jardin d'enfant. Même des arguments solides n'y changeront rien. Les crédits pour l armée deviennent quelque chose d anodin pour les partis qui n'hesitent plus à jouer avec le feu en se moquant totalement de la Suisse et ses citoyens.
@thebigboss:
Quel est, selon vous, le nombre minimum de jet nécessaires pour que les missions et compétences des forces aériennes en matiere de formation de logistique et de maintenance soient exercées de maniere crédible ? -
Rafighter a écrit
Les avions en cours de test ne doivent-ils pas servir à la police de l'air? la Suisse fait la police de l'air à 2000 km de chez elle? Mills, faut inverser les rôles, c'est toi qui joue à la Madame Irma…
Ah donc toute menace qui ne vient pas de notre territoire n'a pas à être pris en compte sérieusement ? Pour info, le reduit alpin c'est fini depuis un moment raf.
Plutôt que de poser des question orientées faussement ouvertes, Raf ayez le courage de vos opinions et proposez donc les instruments de sécurité concrets valables. -
Quel mots vous comprenez pas Raf ?
J 'essaie tout bêtement de vous faire integrer l'idée que le monde n'est pas previsible et calme comme un long fleuve tranquil pour ces 15 prochaines années et que les éléments de destabilisations sont nombreux.
Ainsi, trouvez moi un instrument de sécurité permetant d'agir sur 2000 km de rayon d'action en moins de 30 minutes ayant la capacité d 'envoyer un vecteur humain capable de reconnaitre, d'analyser et à la fois traiter la menace d'une maniere precise si necessaire, qu'elle soit aérienne ou terrestre.
Seul l'avion de combat offre cette faculté par sa reactivité et sa flexibilité.
Le nombre d'avion que lon dispose avec uniquement le F/A18 est juste necessaire pour remplir cette mission dans une situation normal non sous tenssion comme nous le connaissons avec l'organisation du WEF pour 2 semaines. Cet effectif est par contre insuffisant pour assurer une presense en cas de crise durant plusieurs mois et pour maintenir de solides competence dans ce domaine.
Acquerir ces avions uniquement quand le danger se fera plus présent risque d 'intervenir trop tardivement face à la menace sachant qu'une acquisition prend au minimum 4-5 ans dans le meilleur des cas.
Enfin entre nous, si cela vous amuse de jouer au poker ou à madame Irma avec la sécurité d'un état, nous ne partageons simplement pas la même notion de ce que signifie prendre ses responsabilités. -
Rafighter a écrit
Présentez-vous aux élections et défendez votre point de vue. Si le peuple n'adhère pas à votre programme, ce n'est pas parce qu'il serait imperméable à vos arguments, c'est simplement que vous ne l'avez pas convaincu. Il y a des priorités, et l'acquisition d'un vingtaine d'avions de combat ne fait peut être pas partie des préoccupations premières du citoyen-contribuable suisse d'aujourd'hui sans pour autant faire de lui un irresponsable incapable de se positionner dans un monde en fureur. A t-il tord cet électeur suisse de penser cela? Ressasser les horreurs des deux guerres mondiales est devenu un argument réchauffé qui n'interpelle plus personne. Les Talibans sont à des milliers de kilomètres de Berne, Genève, ou Locarno, leur argent par compte peut-être pas si loin? A quels conflits impérieux le pays doit-il ou devra-il faire face en 2008, ou en 2020? L'invasion des frontières suisses par des hordes de malfaisants est-elle encore d'actualité? A part ressortir des arguments quelque peu "surannés", dites-nous quelle serait votre démonstration afin de justifier l'acquisition de ces machines et y faire souscrire le peuple? Vous allez voir que ce n'est pas si facile que ça…
Raf
Mais prendre ces responsabilité n'est jamais facile Raf.
Si vous basez votre politique de sécurité sur l'opinion du moment qui fluctue aussi rapidement que la une des journaux ou le dernier conflit médiatisé vous n arriverez à rien. Un instrument de sécurité met au minimum 15- 20 ans à s établir. Vous avez donc l obligation de voir à long terme que cela soit en terme d équipement ou de menace.
Vous faites l erreur fondamentale de croire que la menace est faible parce que vous n'en voyez aucune et que selon vous, de toute facon ces risques sont bon pour les autres mais jamais valable pour nous. Mais dites vous bien que le risque le plus devastateur est toujours celui qu'on a pas vu venir. Il suffit de dire que cela n arrivera jamais comme par hasard pour que cela arrive ( 11 septembre 2001, faillite du systeme financier petrole a 150 dollars).
Moralité personne ne peut raisonnablement prevoir ce qui se passera dans 5-10 ans. Donc pas si evident de dire ce qui est suranné ou pas…
Je considere donc qu'il ne faut pas faire de démagogie naive.Ce n est pas parce que les conflits interetatiques sont en diminutions que la guerre et les tensions geopolitiques sont en voit de disparition, bien au contraire. La distance geographique ne nous protege plus, tout est global et interconnecté en terme de transport d' economie de societé et donc aussi de menace. le terrorisme n'est pas une partie de plaisir et l'armement dont ils dispose n' a rien d'une plaisanterie (par ex. Hesbolah). S il doit se contenter de mener une guerre asymetrique c'est bien parce les pays on su établir une supériorité sur le plan du conflit classique.
Enfin concernant ces avions, c'est simplement acquerir un instrument de sécurité rapide et flexible et remplir notre devoir d'assurer la souvraineté de notre espace aérien en faisant certes des sacrifice financier mais aussi en démontrant que la Suisse n est pas le passager clandestin de la sécurité de notre continent. -
je vois pas trop en quoi l'achat d'un outil militaire concernerait le civile pour qu'on demande leur avis.
La sécurité nationale est un bien public dont tout le monde bénéficie. Malheureusement la plupart de nos concitoyens oublient qu' elle n émane pas d'un équilibre naturel tombé du ciel mais qu'au contraire elle s est gagnée durement.
Ainsi, pour certaines personnes les ressources pour la défendre et la protéger semble inutile.
Dans le cas de la Suisse, elle n'a pas du défendre sa liberté au prix du sang durant le XX siecles. Elle vit donc encore inconsciement dans le mythe qu'elle peut continuer à vivre couper du monde en matière de sécurité sans conséquence négative. Ainsi, on préfére s'illusionner que l'Homme a changé et que le dialogue pour résoudre les conflits est bien suffisant face à des menace certes moins palpables mais aussi plus soudaines. Rajouter à cela des valeurs individualistes qui empechent toute prise de conscience d'un intéret collectif national dans cette affaire et vous avez des démocraties qui s'affaiblissent sur le plan politique et géostratégique.
A se demander paradoxalement si parfois la démocratie ne devrait pas être protégées des citoyens qu'elle abrite… -
article publié le 13.08.2008 dans le temps, quotidien romand Philippe Miauton
Le Gripen suédois apparaît le mieux armé pour remplacer la flotte de Tiger
FORCES AERIENNES. Le F-5 va tirer sa révérence après trente ans de service. Les essais techniques des appareils en lice pour lui succéder sont en cours. Celui du constructeur Saab, fort de plusieurs succès, semble avoir une longueur d'avance.
Politiquement, l'acquisition d'un nouveau jet pour remplacer les vieux Tiger a d'ores et déjà du plomb dans l'aile (LT du 11.08.08). La récolte de signatures du GSsA bat son plein et les parlementaires affûtent déjà leurs armes. Mais, avant que le dossier ne soit traité sous la Coupole, l'armée doit procéder, jusqu'au mois de décembre, à 25 missions techniques sur chaque appareil en lice - le Gripen suédois de Saab, le Rafale français de Dassault et l'Eurofighter du consortium européen EADS -, qui permettront de les départager.
L'avion suédois, actuellement stationné à Emmen (LU), est le premier des candidats à passer sous la loupe des spécialistes d'Armasuisse dans l'optique d'évaluer ses aptitudes opérationnelles, techniques et sa compatibilité avec les exigences suisses. Classées «secret défense», les évaluations ne seront pas rendues publiques. Le choix final ne se jouera que sur des détails. De l'avis d'experts militaires et d'observateurs politiques, Saab semble toutefois posséder une longueur d'avance sur ses concurrents avant que les tests n'aient abouti. Décryptage.
• Missions
Le Tiger, en service depuis trente ans, est dépassé. Pour des raisons de sécurité, il ne peut, par exemple, voler de nuit. Les Forces aériennes souhaitent pouvoir épauler les 33 F/A-18 afin d'assurer efficacement la police aérienne du territoire 24 heures sur 24. Les trois avions concurrents sont tous polyvalents. Ils peuvent donc aussi bien effectuer des missions de combat aérien, des opérations air-sol, de la reconnaissance et des vols de police comme dans le cadre du WEF ou de l'Euro 2008. Sur ce plan, il est donc difficile de déterminer lequel des trois modèles répond le mieux aux exigences. Néanmoins, plusieurs pays étrangers ont choisi le Gripen pour son caractère multifonctionnel. Un point non négligeable alors que l'armée n'a pas encore clairement défini le rôle qu'elle compte attribuer au nouvel appareil.
• Technologie et bruit
Il y a quelques mois, le constructeur Boeing a préféré se retirer de la course avec son modèle F/A-18 Super Hornet. Raison invoquée par les Américains: leur avion était trop performant, sans compter son envergure, 20% plus grande que l'actuel F/A-18 de l'armée suisse. Par rapport à ses concurrents, le Gripen a une envergure inférieure de deux mètres. En outre, il mesure 80 centimètres de moins. Ces détails ont leur importance, à cause de l'étroitesse des hangars et des cavernes militaires.
Ensuite, les compatibilités entre la flotte de F/A-18 et le Gripen sont multiples. En matière d'armement, les nouveaux missiles pour F/A-18 acquis par l'armée suisse peuvent également équiper l'avion suédois. Ce dernier possède, en outre, un réacteur Volvo identique au jet suisse.
Enfin, selon les spécialistes, les émissions de bruit du Gripen sont sensiblement inférieures aux autres modèles. Un point qui ne manquera pas d'influencer le choix final, après que l'initiative Franz Weber eut abordé la thématique. En témoignent les deux vols de test entièrement dévolus à la mesure de ces émissions.
• Politique
Armasuisse a pour mission d'obtenir le plus d'avions possible avec un budget de 2,2 milliards. De ce point de vue, le prix de l'unité de base du Gripen est plus avantageux (environ 10 millions de moins que le Rafale et l'Eurofighter). Sa maintenance revient aussi moins cher.
Tous ces éléments réunis constituent un avantage certain, notamment en raison de la situation politique de Samuel Schmid. Le seul fait de présenter un avion économique, qui fait moins office de jouet technologique et qui répond aux critères de bruit, pourrait contribuer à calmer les esprits au parlement et auprès de la population.
• Lobby et économie
Faut-il y voir un signe? L'avion de combat suédois est le premier à être examiné. C'est également le premier à avoir pris des contacts avec les lobbies économiques, il y a cinq ans. Ces approches ont débouché sur une vingtaine d'intentions de collaborations industrielles. En marge de celles-ci, Ruag a dernièrement racheté Saab Space.
Mais le représentant de Saab, présent en Suisse depuis une année, avoue déjà penser à convaincre la population en prévision de l'initiative du GSsA. D'où la présence des Gripen lors de meetings aériens ou celle de publicité dans les médias et dans la rue.
Une technique éprouvée puisque l'entreprise suédoise surfe, pour l'heure, sur les succès. Pas moins de cinq pays, outre la Suède, ont acquis son avion: la République tchèque, la Hongrie, l'Afrique du Sud et la Thaïlande. Lors de plusieurs de ces acquisitions, le Gripen a remporté la mise face aux mêmes concurrents. En Suisse, certains éléments semblent, pour l'heure, plaider en faveur du constructeur suédois. -
Suite de notre revue de presse Suisse puisque hier le gripen à été présenté officiellement aux médias:
13.08.2008,le 24 heures journal quotidien romand ; article de Ron HochuliCombat de chasseurs dans un épais «brouillard suisse»
Un «sulfureux business». Même dans le giron des constructeurs qui s’affrontent pour livrer à la Suisse de nouveaux avions de combat, on n’hésite pas à le reconnaître.
Officiellement, tout se joue sur l’aérodrome d’Emmen (LU), où se déroulent les tests des avions. Le Suédois Gripen (construit par Saab) a été présenté hier aux médias. Le Français Rafale (Dassault) et l’Européen Eurofighter Typhoon (EADS) suivront d’ici à la fin de l’année.
En coulisses, pourtant, des enjeux commerciaux prennent le dessus, dans la perspective d’une transaction qui se chiffrera à 2,5 milliards de francs pour vingt à trente appareils voués à remplacer, à l’horizon 2015, les F-5 Tiger suisses, arrivés en fin de vie.
«Pas de vente sans corruption»
EADS paraît quasi hors course. Appareils trop sophistiqués, trop coûteux, pas assez fiables, et plombés par une vente controversée en Autriche. Le Gripen, lui, fait office de favori, notamment sur le plan du rapport coût/prestations. Il apparaît en outre que la firme suédoise Saab est la plus agressive sur le plan commercial.
Le cahier des charges soumis à chaque constructeur implique en effet que la facture finale envoyée à Berne soit compensée à valeur égale par des contrats commerciaux, dans le domaine militaire et civil. L’industrie suisse au sens large en sera la première bénéficiaire, mais les banques et les assurances, notamment, ne seront pas en reste.
Plus de 600 réunions auraient déjà eu lieu entre ces trois constructeurs et les industriels suisses. Une délégation suédoise a déjà signé une vingtaine d’accords de collaboration, rapporte Le Temps . Parmi les principaux partenaires visés figureraient Rheinmetall Schweiz AG et le constructeur d’avions Pilatus. Les modalités des contrats restent pourtant nébuleuses. Et cette opacité alimente déjà les rumeurs qui accompagnent si souvent sur ce genre de «deals».
«Gripen joue son avenir en Suisse», lâche un connaisseur. La chaîne de production suédoise pourrait être stoppée en 2012 si le carnet de commandes ne se remplit pas.» Voilà pourquoi Saab aurait fait le forcing ces dernières années pour exporter en Hongrie, en République tchèque ou en Afrique du Sud, explique un proche de la concurrence. «Autant de pays où il est impossible de vendre sans corrompre», attaque-t-il. Certes, en Suisse, Saab agit plus subtilement. Mais les méthodes restent ce qu’elles sont. Il est si facile de promettre un contrat, un poste, un salaire ou une commission à un interlocuteur clé…»
Quoi qu’il en soit, l’offensive de Gripen, qui a l’avantage de provenir d’un pays neutre, paraît éclipser ses rivaux. Une discrétion tactique, explique-t-on chez Dassault. Le groupe, qui a, dans le passé, été accusé de transactions douteuses plus souvent qu’à son tour, tient désormais à jouer les élèves modèles.
Electricité française en prime?
En France, on a d’ailleurs «tiré les enseignements» de l’achat d’hélicoptères d’EADS par la Suisse, entaché d’une plainte en raison d’une procédure d’évaluation hâtive. Dassault, qui entretient des relations quasi organiques avec l’Etat français, privilégie les canaux politiques pour se placer. Il ne serait d’ailleurs pas rare que le patron du groupe, Eric Trappier, déjeune à la table d’élus et d’experts suisses.
Et si les contacts avec l’industrie helvétique ne manquent pas, l’atout majeur pourrait porter sur des contrats interétatiques. De source sûre, l’Elysée aurait, par exemple, demandé que de nouveaux contrats d’exportation de courant soient évalués, via EDF.
Pour la Suisse, dont l’approvisionnement en électricité est menacé, l’argument ne serait pas négligeable. L’armée française, avec laquelle de nombreux accords de collaboration existent déjà, est également active sur le front de la communication. Pour souligner, notamment, que les bruyants vols d’entraînement du Rafale pourraient en partie se dérouler en France.
Si, pour l’instant, les pilotes d’essai suisses tiennent la vedette dans les airs, les lobbyistes travaillent d’arrache-pied, dans l’ombre. Avocats et informateurs potentiels des médias ne sont pas loin. Au moindre faux pas de l’un des constructeurs, les autres ne manqueront pas de dégainer…
Le secret, toujours le secret…
Quand ce n’est pas le secret défense, c’est le secret d’entreprise qu’invoque Armasuisse – qui officie sous la tutelle du Département de la défense – pour justifier l’opacité de la procédure de sélection. De quoi apporter de l’eau au moulin
du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et des signatures à son initiative contre l’achat des chasseurs, qui n’en a pourtant pas besoin. Elle aurait récolté 30 000 paraphes en trois mois, dans un contexte certes très favorable, l’armée ayant été passablement écornée ces derniers temps. Le peuple devrait donc avoir le dernier mot, en 2010.
Une fois l’avion choisi, il faudra d’abord franchir l’obstacle du parlement, mi-2009. Opposée aux chasseurs, la gauche pourrait recevoir le soutien de l’UDC, décidée à barrer la route à Samuel Schmid par tous les moyens. Pour l’heure, le GSsA réclame qu’on publie le cahier des charges soumis aux candidats (pour qu’il ne puisse pas être modifié par la suite) ainsi que les résultats de l’évaluation. «Les entreprises en lice sont en concurrence internationale,
nous devons être très prudents», réagit Jürg Weber, directeur du projet chez Armasuisse. Secret d’entreprise oblige. Il ajoute que si la population n’a pas accès à ces données, les commissions parlementaires compétentes recevront des documents aussi détaillés que possible.
Cela ne suffit pas, selon Josef Lang (Verts), membre du GSsA et de la commission du National. «Il y a eu des cas de corruption dans presque tous les pays où Gripen a vendu des avions. Le seul remède est de rendre la procédure publique. Si une entreprise veut conclure une affaire, elle devrait être prête à se soumettre à des exigences de transparence, puisqu’elles sont les mêmes pour tous les candidats.»
Le GSsA demande également qu’Armasuisse ne traite qu’avec des sociétés qui communiquent les moyens engagés dans la procédure de sélection: budget, effectifs, identité des lobbyistes, ou rémunération des politiciens pour leurs conseils. Pour l’heure, face aux médias, les trois constructeurs entretiennent le flou. LUCIA SILLIG / EMMEN
GRIPEN
Construit par la firme suédoise Saab, cet appareil est le meilleur marché des trois. Vendu environ 80 millions de francs l’unité, ce monoréacteur (moins bruyant), est disponible très rapidement. La maintenance est relativement aisée et bon marché. La fiabilité est reconnue, mais les possibilités de le doter, à terme, de nouvelles technologies sont faibles. Il serait suffisant pour la surveillance aérienne, jugent les experts, mais risque d’être rapidement dépassé. Paraît inadapté pour d’éventuelles missions de l’armée à l’étranger.
RAFALE
Biréacteur construit par le Français Dassault, devisé à près de 100 millions de francs par unité. Appareil de la dernière génération, permettant un large spectre de missions, dont la maintenance est jugée relativement bon marché et qui pourrait être livré à brève échéance. Sa sophistication est néanmoins à double tranchant. Certains experts jurent «qu’un Rafale vaut deux Gripen». Pour d’autres, ce chasseur est au contraire «trop complexe».
EUROFIGHTER TYPHOON
Produit en Allemagne par le consortium EADS, devisé à près de 100 millions d’euros l’unité, auxquels il faut ajouter des coûts de maintenance plus élevés que pour les autres candidats. Avion jeune, l’Eurofighter a permis des développements technologiques de pointe. Problème: la technologie ne tient pas toutes ses promesses, et la fiabilité s’en ressent. Six armées européennes volent sur cet avion, avec des fortunes diverses. «C’est comme une voiture de sport italienne, lâche un spécialiste. Magnifique à piloter, mais souvent au garage…» (rh) -
C est un journaliste politique qui a rédigé l article pas un specialiste en revue aéronautique.
Alors ne vous tourmentez pas trop pour les forces/faiblesses affichées dans cette article.
Pour l'instant seul le gripen a été evalué en Suisse. le rafale c est pour octobre et Typhoon fin novembre. -
Voici un article daté du 11.08.2008 concernant l acquisition d avions de combat.
Publié dans le Temps principal quotidien romand orienté centre droite:
Dassault va devoir sérieusement se bouger….[b]Bataille dans le ciel helvétique
Dès mardi, les candidats au remplacement des avions Tiger de l'armée suisse se présentent au public. Dans un contexte très difficile, au moment où le Département de la défense souffre de l'affaiblissement de Samuel Schmid.
«Nous ne pouvions pas imaginer meilleure situation», exulte un membre du GSsA. En pleine récolte de paraphes dans le cadre de l'initiative pour un moratoire de dix ans sur l'achat d'un nouvel avion de combat, il affiche une mine réjouie. Au moment où l'armée s'apprête à livrer une âpre bataille, ces trois prochaines années, pour remplacer sa flotte obsolète de 54 Tiger, tous les voyants du Département de la défense semblent être au rouge. Mardi, à Emmen, le premier candidat, le suédois Gripen, se présentera au public.
Il y a d'abord la situation du ministre de la Défense. Samuel Schmid sort lourdement affaibli de la crise estivale qui a frappé son ministère. Alors qu'il sera en première ligne au parlement et face au peuple pour défendre la nécessité de cet achat, il souffre, plus que jamais, d'un manque de crédibilité.
A cela s'ajoute le fait que, au Conseil national, le dossier de l'armée est l'otage d'alliances contre nature entre la gauche et l'UDC pour des raisons idéologiques opposées. Cette union bloque presque systématiquement tous les crédits et les projets de réforme. Avec pour conséquence majeure que l'armée peine à percevoir ce que l'on attend d'elle et, a fortiori, à justifier son utilité. Pour les militaires, la retraite des Tiger aura pour conséquence de laisser orphelins les F/A-18 pour assurer l'espace aérien. Selon eux, cette mission ne pourrait dès lors pas être remplie 24 heures sur 24.
La démission de Roland Nef et le temps perdu pour désigner un nouveau chef de l'armée n'arrangent rien à la situation puisque cela prive l'institution de son «général». Cette vacance pénalise l'armée qui devrait avancer ses pions dès maintenant afin de bétonner une acquisition évaluée à 2,5 milliards pour une trentaine d'appareils.
«Enterrer l'avion de combat»
Ce contexte politique constitue une aubaine pour le GSsA. On imagine mal le groupement antimilitariste, qui aurait déjà réuni 30000 signatures en moins de trois mois, ne pas obtenir le soutien nécessaire pour parvenir à ses fins. Toutefois, avant que le peuple ne soit convoqué pour se prononcer, comme en 1993 sur les F/A-18 (57,2% de non), l'évaluation du besoin d'un nouvel avion de combat devra passer la rampe du parlement. Un passage qui n'aura rien d'une sinécure tant les majorités vont se jouer à quelques élus près au Conseil national. Deux refus d'entrée en matière suffiraient à couler le projet.
A la Chambre basse, l'ensemble de la gauche, emmenée par l'écologiste zougois Josef Lang, s'y oppose catégoriquement. Elle est non seulement allergique à toute dépense militaire d'une telle ampleur, mais un remplacement des Tiger, compte tenu de la situation politique européenne, lui apparaît absurde. Selon elle, des accords avec les pays voisins suffiraient. Dernièrement, Hans Widmer (PS/LU) a saisi l'occasion de satisfaire sa conception humanitaire de l'armée, en avançant l'acquisition d'avions de transports comme substitution aux nouveaux jets.
La gauche ne sera pas seule dans ce combat. Elle pourra aussi compter de précieux alliés dans les rangs de l'UDC, qui n'hésite pas à mettre des bâtons dans les roues de Samuel Schmid à chaque fois qu'une occasion se présente. Enfin, l'aile chrétienne-sociale ou les évangéliques du groupe démocrate-chrétien pourront encore grossir les rangs des opposants. Dans cette optique, le PS n'a pas manqué vendredi de saluer les menaces de l'UDC dans l'espoir d'«enterrer les avions de combat».
La charrue avant les bœufs
Du côté du PDC et du PRD, la grande majorité des élus semblent convaincus de la nécessité de doter les Forces aériennes de nouveaux appareils. Pius Segmüller (PDC/LU) avance l'argument de la souveraineté nationale et insiste sur le fait que l'on doit donner à l'armée les moyens de remplir sa mission de police aérienne. Et de voir derrière les futures attaques de l'UDC contre cet achat la seule volonté d'affaiblir Samuel Schmid.
Le radical Didier Burkhalter, conseiller aux Etats neuchâtelois, empoigne la problématique dans un autre sens. «Il faut impérativement imposer une vision globale des compétences que l'on souhaite donner à l'armée pour ensuite définir les moyens que l'on compte lui allouer», dit-il. Il milite désormais pour que le concept de programmes quadriennaux soit inclus dans le prochain rapport sur la politique de sécurité. Cela pour éviter que certaines dépenses soient refusées par des parlementaires qui perçoivent mal les enjeux de ces acquisitions par tranches.
Pour convaincre les parlementaires et le peuple, Samuel Schmid sera contraint d'arrondir les angles. Pour des raisons politiques, il pourrait ainsi préférer un avion qui n'a pas trop des allures de jouet technologique ou dont le coût n'est pas trop élevé. A ce titre, pour les spécialistes, le Gripen suédois dispose d'une certaine longueur d'avance sur ses concurrents, Rafale et Eurofighter, plus modernes et surtout plus chers. La composante «émission de bruit» jouera également un rôle important dans le choix final des appareils.
Les arguments économiques vont aussi peser dans la balance, notamment les participations industrielles liées à cet achat militaire (lire ci-dessous). Les lobbyistes des avionneurs l'ont bien compris et multiplient les contacts. Le rachat de Saab Space par Ruag, il y a un mois, peut, par exemple, être interprété comme un signe. Toutefois, un rapport de l'administration vient de remettre en cause le poids des contre-affaires liées à l'achat d'armement, mettant à mal l'un des principaux arguments des partis de droite. Pour eux, pour Samuel Schmid et pour l'armée, la bataille des nouveaux avions de combat a des allures de parcours du combattant.
Les industries sont en embuscade
Les contacts industriels ont débuté bien avant les tests techniques sur les avions.
Philippe Miauton
Six cents: c'est le nombre de rencontres organisées entre industriels étrangers et suisses. Cela bien avant qu'Armasuisse n'entreprenne les premiers tests sur les avions de combat en lice pour remplacer le Tiger. Pour l'industrie suisse, le type d'avion n'importe guère, ce qui pèse dans la balance, en revanche, c'est la qualité des participations directes - pour la fabrication complète ou partielle de l'avion sous licence - et indirectes contractées entre l'entreprise qui fournira l'appareil et le tissu industriel suisse.
Pour Giovanni Giunta, secrétaire général du Groupe romand pour le matériel de défense et de sécurité (GRPM), une association d'entreprises actives sur le marché de la sécurité, «le modèle n'a pas d'importance, l'avion n'est qu'un outil pour que les entreprises romandes puissent décrocher au minimum 30% des participations indirectes». Dans le cadre de l'accord d'achat, figure en effet comme condition que l'entreprise mandatée s'engage à passer commande auprès de l'industrie suisse à hauteur d'un montant similaire. Cette somme a pour l'heure été fixée à 800 millions, mais sera adaptée à l'enveloppe finale.
Le GRPM et son pendant alémanique Swissmem ont organisé deux plates-formes de contacts, l'une avec Saab, l'autre avec Dassault, des deux côtés de la Sarine. EADS, elle, n'a rencontré que les entreprises alémaniques. Et les avionneurs ne sont pas venus seuls. «Une septantaine d'industriels français ainsi qu'une cinquantaine d'industries suédoises ont participé aux rassemblements», énumère Giovanni Giunta.
Ces rencontres ont déjà porté leurs fruits puisque sept intentions de collaboration ont été signées par Dassault pour la seule Suisse romande. Pour Saab, les proches du dossier articulent un chiffre avoisinant la vingtaine sur l'ensemble de la Suisse. Saab se serait notamment entendu avec Rheinmetall Schweiz AG ainsi que Pilatus. Dassault aurait activement approché Swissmetal. Ces ententes jouent-elles vraiment un rôle dans le processus de désignation du futur jet? Suffisamment pour que les avionneurs aient jugé utile d'approcher très tôt les lobbies. Les pourparlers avec le GRPM ont ainsi débuté il y a cinq ans avec Saab, quatre ans avec Dassault et trois ans avec EADS.
«Ces intentions sont une condition sine qua non du catalogue de prestations. Une analyse détaillée permet ensuite d'évaluer les meilleures intentions, celles qui offrent les transferts technologiques ou les transferts de compétences les plus intéressants pour l'industrie suisse», explique un membre d'Armasuisse.
Ainsi, puisque le consortium européen EADS n'a pas répondu à l'appel des Romands, peut-on pour autant dire que l'Eurofighter a perdu du terrain sur ses concurrents? A Berne, beaucoup le pensent. «EADS semble maintenant rattraper son retard, mais le train est passé en ce qui concerne l'organisation d'un événement», répond de son côté Giovanni Giunta. EADS a, semble-t-il, préféré soigner ses contacts avec Ruag, avant tout concerné par les compensations directes.
Calendrier
Philippe Miauton
Août-décembre 2008: Essais en vol et au sol des appareils
Janvier-avril 2009: Optimalisation des offres
Juillet 2009: Choix du type d'avions
Session d'automne 2009: Achat soumis aux Chambres
Courant 2010: Eventuelle initiative du GSsA
2015-2016: Première livraison si les Chambres et le peuple approuvent l'achat
Rafale
Philippe Miauton
Producteur: Dassault Aviation (F)
Prix: 50 à 60 millions d'euros l'unité de base, sans coût de maintenance
Armée: France
• Forces
- Avion de combat multirôle à la pointe de la modernité
- Disponibilité rapide
- Eprouvé en opération, notamment en Afghanistan
• Faiblesses
- Son prix élevé, malgré un faible coût de maintenance
- Jugé trop sophistiqué
- Aucune commande n'a encore été enregistrée à l'exportation bien que le Rafale ait été noté positivement lors d'évaluations (Corée du Sud, Singapour, Pays-Bas, Australie, Brésil). Un problème dans la chaîne de livraison à moyen terme est souvent cité comme un motif dissuasif
Gripen
Philippe Miauton
Producteur: Saab (SWE)
Prix: 50 millions d'euros l'unité de base, sans coût de maintenance
Armées: Suède, République tchèque, Hongrie, Afrique du Sud, Thaïlande
• Forces
- Il est le moins cher des trois modèles tant du point de vue du prix d'achat que de la maintenance
- Bonne compatibilité avec les F/A-18. Il peut notamment emporter le même armement et utilise le même réacteur, un Volvo RM-12
- Disponibilité rapide
- Proposé dans sa version II, l'avion n'a plus de maladie de jeunesse
• Faiblesses
- Sa petite taille ne permet pas un ajout important de système de modernisation
Eurofighter
Philippe Miauton
Producteur: EADS (consortium européen)
Prix: plus de 60 millions d'euros l'unité de base, sans coût de maintenance
Armées: Allemagne, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Autriche, Arabie saoudite
• Forces
- Trois pays voisins de la Suisse en disposent
- Décolle aisément sans post-combustion
- Très bonne compatibilité de l'armement et des sous-systèmes
• Faiblesses
- L'Eurofighter est le plus cher des trois concurrents tant pour son coût de base que pour sa maintenance
- Des maladies de jeunesse subsistent
- A un radar considéré comme le moins performant du marché
Dernières galeries photo
-
ex-mills n'a créé aucune galerie photo pour l'instant.