SIPA S-700

Rappels

  • Catégorie : Projet
  • Constructeur : SIPA drapeau du pays

Historique

En janvier 1955, Yves Gardan travailla sur un projet d'avion ADAV de type "tail-sitter", similaire au C-450 Coléoptère, Pa-59 Aldébaran ou MS-1001 Statodyne" (pour ne citer que des projets français).

Comme les autres prototypes, la mission envisagée était l'interception sur zone avec un unique missile air-air. Cette mission était donc courte, de l'ordre de 13 minutes, avec un rayon d'action de 70 km et une montée à 15000 m en 5 minutes. La priorité était la vitesse ascensionnelle, non l'autonomie.

Cela donna donc un appareil très petit, le SIPA 700, d'une envergure de 5 m. L'avion était monoplace, doté de deux réacteurs alimentés par une entrée d'air frontale. Les réacteurs prévus étaient des Gabizo pourvus de PC, soit 1500 kgp chacun. Cette poussée risquant d'être insuffisante, un moteur-fusée à la base de la dérive était envisagé.

L'aile était médiane et delta (avec un bord de fuite en flèche), la dérive en flèche et cruciforme. L'empennage horizontal, assez petit, était de forme delta. Enfin, le train d'atterrissage était placé en bout d'ailes et de dérive, avec une béquille ventrale rétractable.

Le SIPA 700 n'intéressant pas les services officiels malgré une bonne vitesse ascensionnelle annoncée, Yves Gardan proposa une version plus petite, moins performante mais moins ambitieuse et plus rapidement disponible : le SIPA 710.

Sa masse au décollage aurait été limitée à 2500 kg, ce qui permettait de se passer du moteur-fusée. En gagnant sur la traînée, on espérait atteindre la vitesse de Mach 1,6. Le SIPA 710 intéressa suffisamment les autorités pour envisager d'en faire un véritable projet, passant par un banc d'essais volant. En effet, Gardan était conscient des problèmes spécifiques aux "tail-sitters", comme le manque de visibilité ou l'alimentation en carburant.

Mais dès la fin de 1955, les services officiels se désintéressèrent de façon général des ADAV, condamnant le SIPA S-700 comme d'autres.

Versions

  • SIPA S-700 : Version de base destinée à l'interception, non construite.
  • SIPA S-710 : Version plus petite du S-700, destinée à devenir un démonstrateur. Jamais construite.
Envergure Masse maxi au décollage Mach maximal HA Rayon d'action Équipage
SIPA S-7005 m (16 ft)70 km (43 mi, 38 nm)1
SIPA S-7102 500 kg (5 512 lbs)Mach 1,6

Sur le forum…

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    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • En janvier 1955, Yves Gardan travailla sur un projet d'avion ADAV de type "tail-sitter", similaire au C-450 Coléoptère, Pa-59 Aldébaran ou MS-1001 Statodyne" (pour ne citer que des projets français).

    Comme les autres prototypes, la mission envisagée était l'interception sur zone avec un unique missile air-air. Cette mission était donc courte, de l'ordre de 13 minutes, avec un rayon d'action de 70 km et une montée à 15000 m en 5 minutes. La priorité était la vitesse ascensionnelle, non l'autonomie.

    Cela donna donc un appareil très petit, le SIPA 700, d'une envergure de 5 m. L'avion était monoplace, doté de deux réacteurs alimentés par une entrée d'air frontale. Les réacteurs prévus étaient des Gabizo pourvus de PC, soit 1500 kgp chacun. Cette poussée risquant d'être insuffisante, un moteur-fusée à la base de la dérive était envisagé.

    L'aile était médiane et delta (avec un bord de fuite en flèche), la dérive en flèche et cruciforme. L'empennage horizontal, assez petit, était de forme delta. Enfin, le train d'atterrissage était placé en bout d'ailes et de dérive, avec une béquille ventrale rétractable.

    Le SIPA 700 n'intéressant pas les services officiels malgré une bonne vitesse ascensionnelle annoncée, Yves Gardan proposa une version plus petite, moins performante mais moins ambitieuse et plus rapidement disponible : le SIPA 710.

    Sa masse au décollage aurait été limitée à 2500 kg, ce qui permettait de se passer du moteur-fusée. En gagnant sur la traînée, on espérait atteindre la vitesse de Mach 1,6. Le SIPA 710 intéressa suffisamment les autorités pour envisager d'en faire un véritable projet, passant par un banc d'essais volant. En effet, Gardan était conscient des problèmes spécifiques aux "tail-sitters", comme le manque de visibilité ou l'alimentation en carburant.

    Mais dès la fin de 1955, les services officiels se désintéressèrent de façon général des ADAV, condamnant le SIPA S-700 comme d'autres.


    http://prototypes.free.fr/vtol/vtol-4b.htm
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