Les États-Unis :
Depuis 1962, les noms donnés suivent une règle très simple : une lettre donnant la mission initiale (F — Fighters — pour chasseur, C — Cargo — pour transporteur, H — Helicopter — pour ventilo, B — Bomber — pour les bombardiers, etc.), et un nombre, dans l'ordre avec quelques exceptions (rien entre le F-23 et le F35). D'autres lettres peuvent être ajoutées pour des missions supplémentaires (AH — Attack Helicopter).
Ensuite, la version est donnée par une lettre : F-16A, F-16B, etc. Un surnom est également attribué de façon plus ou moins officielle (Fighting Falcon pour le F-16)
Avant 1962, le système était similaire dans l'USAF, mais l'US Navy avait un système différent, vu qu'il y avait une lettre après le modèle pour rappeler
le constructeur (F-4F : quatrième chasseur de Grumman, F-4U : quatrième chasseur de Vought), et un nombre donne la version (F-4U-5).
La Russie :
Pour faire simple : c'est compliqué (bordélique ? ).
Il y a plusieurs noms qui se croisent :
- [*:2738yw3q] le bureau d'étude donne un nom (exemple : Sukhoï T-10), avec un suffixe lettré pour donner la version, alors qu'un suffixe numérique est ajouté aux prototypes : T-10 est le Su-27 de base, T-10M est un Su-27 modernisé, T10-4 est le 4ème prototype du Su-27 de base, T10M-3 est le 3ème proto du Su-27M).[/*:m:2738yw3q]
[*:2738yw3q] quand l'appareil est produit, l'armée lui donne un nom (exemple Su-27 pour le T-10). Et là, info peu connue et qui est la vraie raison de ce sujet : d'après l'ordre 704 de Staline du 9 décembre 1940, les nombres impairs désignent les chasseurs et les nombres pairs désignent le reste : le Yak-25 est d'abord un chasseur, le Yak-28 d'abord un bombardier. Et ça marche plutôt pas mal ! La version est donnée par un suffixe, en général une série de lettres puis de chiffres, ou le suffixe bis (très rare, il n'y a quasiment que le MiG-15 et le MiG-21). Parfois, l'absence de suffixe désigne la version initiale.[/*:m:2738yw3q]
[*:2738yw3q] il y a en général un numéro de produit, pour permettre une plus grande confidentialité (Izdelye — produit, objet — 84 pour le MiG-25). Ce type de noms est utilisé autant pour les appareils que pour les missiles, les radars, etc.. Ainsi, un agent étranger ne saura pas de quoi on parle s'il lit Izdelyie 77.[/*:m:2738yw3q]
[*:2738yw3q] l'OTAN donne un nom temporaire tant que la mission n'est pas connue (Ram-K pour un appareil identifié à la base de Ramenskoye, avant d'être connu sous le nom de Flanker)[/*:m:2738yw3q]
[*:2738yw3q] l'OTAN (ou plutôt l'ASCC) donne ensuite un nom dépendant de la mission, la première lettre donne la mission et le nombre de syllabes indique la motorisation : deux syllabes pour les jets, une syllabe pour les avions à piston. La version est donnée par une lettre (Flanker-B, Flanker-C, …), et très rarement par une lettre plus une modification (Bear-F mod' 4 pour le Tu-142M4).
Note : il n'y a pas toujours bijection entre versions russes et versions OTAN : deux versions peuvent avoir le même code OTAN, la même version pour les Russes aura deux codes OTAN distincts (ça arrive pour le MiG-23ML me semble-t-il).[/*:m:2738yw3q][/list:u:2738yw3q]
Je complèterai sûrement plus tard