SR-71 Blackbird

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quelques documents sur le SR-71 :
- la SER était bien prise en compte à l'époque
- le A-12 était plus léger et avait donc de meilleures performances (600 à 1 500 m d'altitude en plus, 0.1 Mach de mieux)
- le A-12 avait uniquement des caméras mais pouvait embarquer un SLAR, alors que le SR-71 embarquait tout (caméras, IR, ELINT, SLAR)
- le SLAR semble augmenter notablement la SER

Excellentes infos que tu as dégotté là, merci D9pouces de les partager. 
J'avais entendu parler l'étude de la SER et sa peinture contenant des micro-billes d'acier servant à disperser les ondes, mais je ne savais pas si c'était une légende. 
De plus, le fait qu'ils limitaient le SR-71 à Mach 3 en mission pour préserver les jointures des réservoirs d'ailes est aussi nouveau pour moi : je savais qu'il lui fallait une certaine vitesse pour chauffer sa cellule afin que les réservoirs soient étanches, mais je croyais que la limite supérieure concernait surtout la température des bords d'attaques et la consommation de carburant.

Oui, j'ai découvert ça également.
Pour l'étanchéité des réservoirs, je ne sais pas si c'est la dilatation du métal (je serais un peu surpris qu'il y ait une telle différence de taille) ou si c'est également les joints.

Et pour le ravitaillement en vol après le décollage, c'est manifestement une histoire de masse au décollage trop limitée.

Pour l'étanchéité des réservoirs, je ne sais pas si c'est la dilatation du métal (je serais un peu surpris qu'il y ait une telle différence de taille) ou si c'est également les joints.

Et pour le ravitaillement en vol après le décollage, c'est manifestement une histoire de masse au décollage trop limitée.

Ce que j'avais appris à l'époque dans mes bouquins, c'est qu'en effet, à T° ambiante, certaines plaques de métal n'étaient pas complètement étanches et qu'elles ne le devenaient qu'une fois en vol avec l'augmentation de la température. Je me souviens qu'ils disaient que si elles avaient été jointes au sol, elles auraient gondolés à haute vitesse, ce qui pouvait s'avérer dangereux, en plus de diminuer les performances.

Quant au ravitaillement, je me souviens qu'ils parlaient de la perte de carburant due au suintement des réservoirs avant que le Blackbird vole à haute vitesse, mais aussi de la quantité de carburant utilisé pour le décollage. Par conséquent, décoller avec les réservoirs non remplis et ravitailler l'appareil en vol juste après le décollage permet de résoudre bien des problèmes. 

Je me demande qui oserait faire la même chose actuellement.

Je me demande qui oserait faire la même chose actuellement.

À mon avis, plus personne.