De Havilland DH-82 Tiger Moth

Rappels

  • Catégorie : Avion d'entraînement de base
  • Constructeur : De Havilland drapeau du pays
  • Premier vol : 26 octobre 1931
  • Production : 8 868 appareils construits (cellules neuves)
De Havilland DH-82 Tiger Moth

Historique

Le de Havilland DH.82 Tiger Moth est un avion monomoteur d’entrainement biplan, biplace en tandem, muni d’un train d’atterrissage classique fixe.

À la fin des années 1920, la Royal Air Force veut s’équiper de nouveaux avions d’entrainement de base. Fort du succès de son appareil d’entrainement DH.60 Moth dans les aéroclubs civils, et même au sein de la RAF où une version remotorisée est utilisée, de Havilland décide de développer une version destinée aux différentes forces aériennes.
Désigné DH.60T « Moth Trainer » dans un premier temps, des modifications importantes sont apportées à la cellule du DH.60 « Moth Major » dont il est dérivé, avec une cellule plus résistante grâce principalement à sa structure métallique et un moteur de Havilland Gipsy II.

Huit appareils de présérie sont construits. Le premier vol d’un de ces appareils a lieu le 26 octobre 1931 piloté par Hubert Broad.
Après quelques tests, la RAF commande 35 machines pour épauler ses 124 DH.60 remotorisés. Ils sont redésignés DH.82 « Tiger Moth I » et entrent en service à partir de 1932.
Ils bénéficient d’une cellule à nouveau renforcée, afin de permettre l’emport de bombes inertes d’entrainement et d’une cinémitrailleuse.
Le moteur est un Gipsy III de 120cv, se différenciant du Gipsy II par l’inclinaison de sa partie supérieure, améliorant la visibilité du pilote vers l’avant.
Les ailes inférieures sont droites, avec un léger dièdre pour augmenter la visibilité vers le bas, et munies d’ailerons. Les ailes supérieures sont en flèche, ce qui permet d’en avancer la partie centrale afin de permettre un meilleur accès au siège avant et surtout de faciliter l’extraction du pilote munis d’un parachute.
Le système d’échappement du moteur est modifié et des portes rabattables sont installées de chaque côté du fuselage.

Par la suite, de Havilland remplacera les cadres entoilés de l’arrière du fuselage par du contreplaqué, plus résistant, donnant ainsi la version DH.82A « Tiger Moth II ».



De nombreuses succursales de Havilland de part le monde ont fabriqué cet appareil.

De Havilland Australia commence par assembler une vingtaine de cellules envoyées de Grande-Bretagne. Par la suite, c’est près de 1070 DH.82A qui y sont construits.

De Havilland Canada développe ensuite la version DH.82C, spécialement équipée pour les basses températures et équipée d’un moteur Menasco. L’entreprise fabrique au total 1548 DH.82, de toutes les versions confondues. Une série de 200 appareils est également fabriquée dans cette usine suite à la signature d’un contrat de prêts-bails avec l’USAAF. Ces appareils, désignés PT-24, sont livrés à la RCAF.

De Havilland New-Zeland construit 133 DH.82 et en assemble de nombreux autres à partir de pièces détachées envoyées de Grande-Bretagne.

Kjeller Flyfabrikk, en Norvège, en fabrique 37 après en avoir assemblé un à partir de pièces détachées.

Au Portugal, OGMA construit 91 DH.82.

En Suède, 23 DH.82 sont construits par AB Svenska Aeroplanavdelning Järnvägsverkstädernas, désignés sur place Sk.11.

En 1935, une version radiocommandée de l’appareil, désignée DH.82 « Queen-Bee » prend l’air. Servant de cible volante, ces avions ont un fuselage en bois dérivé du DH.60 avec les ailes du DH.82. Ils sont dirigés grâce aux actions de servocommandes pneumatiques actionnées depuis le système de guidage installé dans le poste de pilotage arrière. D’après certaines sources, le mot « Drone » serait dérivé de « Queen Bee » (!?!). 400 de ces appareils sont construits dans les usines de Havilland à Hatfield et 70 autres par Scottish Aviation.

D’autres appareils sont également fabriqués ou montés en Inde et en Rhodésie.

La production de DH.82 continue durant la seconde guerre mondiale.
Au total, plus de 4000 appareils sont produits pour la RAF et 2949 autres appareils sont fabriqués dans le cadre d’une harmonisation de la formation des pilotes dans les pays du Commonwealth (Commonwealth Air Training Plan).

Les Tiger Moth ont été utilisés par de nombreuses forces aériennes par le monde. Leurs missions principales était la formation de base et l’entrainement, tant au vol simple et à la voltige, qu’au combat aérien et largage de bombes. De nombreux utilisateurs les ont utilisés pour l’observation et la reconnaissance aérienne. Certains patrouillaient le long des côtes britanniques durant la seconde guerre mondiale à la recherche de sous-marins adverses. Bien que non armé, bien souvent leur présence suffisait pour faire plonger l’U-Boot pour se mettre à l’abri.
Des systèmes de fixations sont montés sur 350 Tiger Moth de la RAF pour les équiper de rack de bombes pour les utiliser comme bombardiers légers pour défendre les plages britanniques en cas d’invasion allemande.
D’autres projets d’utilisations sont aussi imaginés : fixer sous les ailes des DH.82 des réservoirs de poudres remplis de « Vert de Paris », un poison puisant à base d’arsenic, afin de l’épandre sur d’éventuelles troupes débarquées. L’installation de longues lames de faux sur les ailes des Tiger Moth a également été testée sous le nom de « parasplasher ». Officiellement pas retenue, cette version du DH.82 devait déchirer les parachutes durant leurs descentes.



Ils sont utilisés dans la RAF jusqu’en 1951, même si depuis 1946 ils commencent à être remplacé par des DHC-1 Chipmunk.

La Royal Navy, par contre, en achète un lot à divers propriétaires civils en 1956. Ils resteront en service jusqu’au début des années 1970 pour divers tests et expériences aéronautiques.
Un de ces appareils est devenu le dernier biplan à décoller d’un porte-avion sur la Manche. Mais cette opération a faillit mal tourner : le vent était important ce jour là et le DH.82, au moment où il a pris l’air, s’est trouvé avec une vitesse inférieure au porte-avion qui a dû virer de bord pour ne pas entrer en collision avec l’appareil !

De nombreux DH.82 retirés du service ont été bradés à 25$ pièces, sans instruments. C’est la raison pour laquelle on en a tant vu dans les aéroclubs comme appareils de loisirs, de voltige, d’entrainement et de remorquage de planeurs.
D’autres sont utilisés également comme avions agricoles. Le poste de pilotage avant est remplacé par un réservoir munis d’un système pour l’épandage de désherbant, insecticide ou engrais, sur les cultures, principalement en Nouvelle-Zélande.
Certains de ces appareils ont été munis, dans les années 1950, d’une verrière coulissante, protégeant ainsi les deux membres de l’équipage.

Un grand nombre de ces « Tiger Moth » appartenant à des collectionneurs et des pilotes privés volent encore.


Texte de Jéricho, avec son aimable autorisation.

Anciens pays utilisateurs

Versions

Longueur Envergure Hauteur Masse à vide Masse normale au décollage Plafond opérationnel Vitesse de croisière Distance franchissable Vitesse maximale BA Nombre de passagers Équipage
De Havilland DH-82C Tiger Moth2
De Havilland DH-83 Fox Moth4 1
De Havilland DH-82A Tiger Moth II7,29 m (23,917 ft)8,94 m (29,331 ft)2,66 m (8,727 ft)506 kg (1 116 lbs)825 kg (1 819 lbs)4 260 m (13 976 ft)145 km/h (90 mph, 78 kts)482 km (300 mi, 260 nm)176 km/h (109 mph, 95 kts)2

Sur le forum…

  • DH.82C
    ex RCAF
    http://stanakshot.free.fr/photos/USA/De-Havilland-DH.82C-Tiger-Moth/11697
    le Quiz aviation
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par stanak le 7 octobre 2020 15:30
  • Merci. :)
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer
  • Jericho a écrit

    La fiche (enfin) sur le site.

    Et elle méritait le temps que tu lui as consacré. Belle fiche ! ;)
    Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois
      Lien   Revenir ici   Citer
  • La fiche (enfin) sur le site.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Cool le mec sur la seconde…le bras à la portière…

    Superbes tes photos Stanak, tu commences à t'y faire ! :mrgreen:
    ;)
    Escaladant le bleu brûlant du vaste ciel J'ai survolé les cimes battues par les vents Et sous la coupole sainte de l'espace infini , Tendant la main, j'ai touché la face de Dieu.1/13 Artois
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  • RAF colors
    Image

    Swedish colors
    Image
    le Quiz aviation
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par stanak le 15 février 2016 07:42
  • Le de Havilland DH.82 Tiger Moth est un avion monomoteur d’entrainement biplan, biplace en tandem, muni d’un train d’atterrissage classique fixe.

    À la fin des années 1920, la Royal Air Force veut s’équiper de nouveaux avions d’entrainement de base. Fort du succès de son appareil d’entrainement DH.60 Moth dans les aéroclubs civils, et même au sein de la RAF où une version remotorisée est utilisée, de Havilland décide de développer une version destinée aux différentes forces aériennes.
    Désigné DH.60T « Moth Trainer » dans un premier temps, des modifications importantes sont apportées à la cellule du DH.60 « Moth Major » dont il est dérivé, avec une cellule plus résistante grâce principalement à sa structure métallique et un moteur de Havilland Gipsy II.

    Huit appareils de présérie sont construits. Le premier vol d’un de ces appareils a lieu le 26 octobre 1931 piloté par Hubert Broad.
    Après quelques tests, la RAF commande 35 machines pour épauler ses 124 DH.60 remotorisés. Ils sont redésignés DH.82 « Tiger Moth I» et entrent en service à partir de 1932.
    Ils bénéficient d’une cellule à nouveau renforcée, afin de permettre l’emport de bombes inertes d’entrainement et d’une cinémitrailleuse.
    Le moteur est un Gipsy III de 120cv, se différenciant du Gipsy II par l’inclinaison de sa partie supérieure, améliorant la visibilité du pilote vers l’avant.
    Les ailes inférieures sont droites, avec un léger dièdre pour augmenter la visibilité vers le bas, et munies d’ailerons. Les ailes supérieures sont en flèche, ce qui permet d’en avancer la partie centrale afin de permettre un meilleur accès au siège avant et surtout de faciliter l’extraction du pilote munis d’un parachute.
    Le système d’échappement du moteur est modifié et des portes rabattables sont installées de chaque côté du fuselage.

    Par la suite, de Havilland remplacera les cadres entoilés de l’arrière du fuselage par du contreplaqué, plus résistant, donnant ainsi la version DH.82A « Tiger Moth II ».

    De nombreuses succursales de Havilland de part le monde ont fabriqué cet appareil.

    De Havilland Australia commence par assembler une vingtaine de cellules envoyées de Grande-Bretagne. Par la suite, c’est près de 1070 DH.82A qui y sont construits.

    De Havilland Canada développe ensuite la version DH.82C, spécialement équipée pour les basses températures et équipée d’un moteur Menasco. L’entreprise fabrique au total 1548 DH.82, de toutes les versions confondues. Une série de 200 appareils est également fabriquée dans cette usine suite à la signature d’un contrat de prêts-bails avec l’USAAF. Ces appareils, désignés PT-24, sont livrés à la RCAF.

    De Havilland New-Zeland construit 133 DH.82 et en assemble de nombreux autres à partir de pièces détachées envoyées de Grande-Bretagne.

    Kjeller Flyfabrikk, en Norvège, en fabrique 37 après en avoir assemblé un à partir de pièces détachées.

    Au Portugal, OGMA construit 91 DH.82.

    En Suède, 23 DH.82 sont construits par AB Svenska Aeroplanavdelning Järnvägsverkstädernas, désignés sur place Sk.11.

    En 1935, une version radiocommandée de l’appareil, désignée DH.82 « Queen-Bee » prend l’air. Servant de cible volante, ces avions ont un fuselage en bois dérivé du DH.60 avec les ailes du DH.82. Ils sont dirigés grâce aux actions de servocommandes pneumatiques actionnées depuis le système de guidage installé dans le poste de pilotage arrière. D’après certaines sources, le mot « Drone » serait dérivé de « Queen Bee » (!?!). 400 de ces appareils sont construits dans les usines de Havilland à Hatfield et 70 autres par Scottish Aviation.

    D’autres appareils sont également fabriqués ou montés en Inde et en Rhodésie.

    La production de DH.82 continue durant la seconde guerre mondiale.
    Au total, plus de 4000 appareils sont produits pour la RAF et 2949 autres appareils sont fabriqués dans le cadre d’une harmonisation de la formation des pilotes dans les pays du Commonwealth (Commonwealth Air Training Plan).

    Les Tiger Moth ont été utilisés par de nombreuses forces aériennes par le monde. Leurs missions principales était la formation de base et l’entrainement, tant au vol simple et à la voltige, qu’au combat aérien et largage de bombes. De nombreux utilisateurs les ont utilisés pour l’observation et la reconnaissance aérienne. Certains patrouillaient le long des côtes britanniques durant la seconde guerre mondiale à la recherche de sous-marins adverses. Bien que non armé, bien souvent leur présence suffisait pour faire plonger l’U-Boot pour se mettre à l’abri.
    Des systèmes de fixations sont montés sur 350 Tiger Moth de la RAF pour les équiper de rack de bombes pour les utiliser comme bombardiers légers pour défendre les plages britanniques en cas d’invasion allemande.
    D’autres projets d’utilisations sont aussi imaginés : fixer sous les ailes des DH.82 des réservoirs de poudres remplis de « Vert de Paris », un poison puisant à base d’arsenic, afin de l’épandre sur d’éventuelles troupes débarquées. L’installation de longues lames de faux sur les ailes des Tiger Moth a également été testée sous le nom de « parasplasher ». Officiellement pas retenue, cette version du DH.82 devait déchirer les parachutes durant leurs descentes.

    Ils sont utilisés dans la RAF jusqu’en 1951, même si depuis 1946 ils commencent à être remplacé par des DHC-1 Chipmunk.

    La Royal Navy, par contre, en achète un lot à divers propriétaires civils en 1956. Ils resteront en service jusqu’au début des années 1970 pour divers tests et expériences aéronautiques.
    Un de ces appareils est devenu le dernier biplan à décoller d’un porte-avion sur la Manche. Mais cette opération a faillit mal tourner : le vent était important ce jour là et le DH.82, au moment où il a pris l’air, s’est trouvé avec une vitesse inférieure au porte-avion qui a dû virer de bord pour ne pas entrer en collision avec l’appareil !

    De nombreux DH.82 retirés du service ont été bradés à 25$ pièces, sans instruments. C’est la raison pour laquelle on en a tant vu dans les aéroclubs comme appareils de loisirs, de voltige, d’entrainement et de remorquage de planeurs.
    D’autres sont utilisés également comme avions agricoles. Le poste de pilotage avant est remplacé par un réservoir munis d’un système pour l’épandage de désherbant, insecticide ou engrais, sur les cultures, principalement en Nouvelle-Zélande.
    Certains de ces appareils ont été munis, dans les années 1950, d’une verrière coulissante, protégeant ainsi les deux membres de l’équipage.

    Un grand nombre de ces « Tiger Moth » appartenant à des collectionneurs et des pilotes privés volent encore.


    Versions :
    DH.60T Moth Trainer : Version militaire de l’avion d’entrainement DH.60, 8 exemplaires construits.

    DH.82 Tiger Moth : Version d’entrainement de base biplace en tandem et motorisée par un de Havilland Gipsy III. Rebaptisée Tiger Moth I dans la RAF après l’arrivée des versions suivantes.

    DH.82A Tiger Moth : Version biplace d’entrainement de base motorisé par un de Havilland Gipsy Major de 97kW (130cv). Il est équipé d’un capot permettant de faire de l’instruction de vol sans visibilité. Désigné Tiger Moth II dans la RAF.

    DH.82B Tiger Moth III: Version améliorée propulsée par un de Havilland Gipsy Major de 108kW (145cv). Premier vol le 1er octobre 1939, un seul appareil construit.

    DH.82C Tiger Moth: Version équipée pour être utilisée dans des conditions climatiques particulièrement froides. Une verrière coulissante en plexiglas permet de protéger les postes de pilotage. L’habitacle est chauffé. Les roues fixées sur des jambes en métal sont déplacées en avant et équipées de freins. Son moteur est un de Havilland Gipsy Major de 108kW (145cv). Ces appareils peuvent être équipés de skis où de flotteurs.

    DH.82C-2 Menasco MothI : version du DH.82C équipée d’un moteur Menasco Super Pirate D.4 de 125cv, suite à une pénurie en moteurs de Havilland Gipsy. Moins puissant, il est surtout utilisé pour l’instruction radio. 10 appareils construits.

    DH.82C-3 Menasco Moth II: Version modifiée du DH.82C-2 avec une capacité en carburant réduite, 125 exemplaires fabriqués.

    DH.82C-4 Menasco Moth III: Version pour l’instruction radio, mais le manque de radio et de moteur a fait capoter le projet qui a été annulé rapidement. Un seul exemplaire construit à partir d’une cellule d’un Menasco Moth II.

    DH.82 Queen Bee: Version radiocommandée utilisée comme cible volante. Le fuselage est celui d’un DH.60, plus économique, à la structure légèrement modifiée pour la rendre compatible avec les ailes et le moteur du DH.82. Cette version est équipée de roues ou de flotteurs, selon les besoins. 405 exemplaires construits.

    PT-24 Moth: DH.82C commandés à de Havilland Canada par les USA dans le cadre du programme de prêt-bail (Lend-Lease) afin d’équiper la Royal Canadian Air Force. 200 exemplaires fabriqués.

    Thruxton Jackaroo : Version modifiée du DH.82A développée par l’entreprise Jakaroo Aircraft Limited, comportant une cellule élargie permettant de placer deux fois deux sièges côtes-à-côtes. L’habitacle est protégé par une verrière coulissante vers l’arrière. 19 appareils modifiés.

    DH.83 Fox Moth : Version de transport léger, équipée de 3 à quatre sièges dans le fuselage entre le compartiment moteur et le poste de pilotage arrière. Ce dernier est parfois protégé par une verrière. L’accès aux sièges passagers se fait par une petite porte de chaque côté du fuselage. Cette version est fabriquée en Grande-Bretagne avant la seconde guerre mondiale, puis au Canada après le conflit. 154 exemplaires construits.


    Utilisateurs militaires :
    Afrique du Sud : South African Air Force.

    Allemagne : Luftwaffe.

    Australie : Royal Australian Air Force de 1939 à 1946 et Royal Australian Navy (Fleet Air Arm) 3 appareils de 1948 à 1957.

    Belgique : Forces aériennes belges, 31 appareils à partir de 1945.

    Birmanie : Forces aérienne.

    Brésil : Forces aériennes (Força Aérea Brasileira), 17 appareils à partir de 1932 et Marine Brésilienne (Marinha do Brasil).

    Canada : Royal Canadian Air Force et Royal Canadian Navy, 1384 DH.82C de 1940 à 1946 et 26 DH.82A de 1938 à 1948.

    Congo : Force Aérienne Congolaise.

    Danemark : Forces aériennes (Flyvevåbnet) ?

    Egypte : Forces aériennes

    Espagne : Fuerzas Aéreas de la República Española et Ejército del Aire.

    Finlande : Forces aériennes

    France : Armée de l’Air

    Grèce : Hellenic Air Force

    Inde : Royal Indian Air Force et l’Indian Air Force.

    Iran : Iranian Imperial Air Force, 109 DH.82 dont 10 fabriqués sur place en 1938 et 1939.

    Iraq : Iraqui Air Force.

    Israël : Sherut Avir et Israeli Air Force.

    Jordanie : Royal Jordanian Air Force.

    Malaysie : Malaya Auxiliary Air Force.

    Norvège : Norwegian Army Air Service, 38 DH.82 de 1933 à 1940.

    Nouvelle Zélande : Royal New Zeland Air Force.

    Pakistan : Pakistan Air Force, 7 DH.82 en 1947.

    Pays-Bas : Koninklijke Luchtmacht, Marine Luchtvaartdienst et Militaire Luchtvaart van het Koninklijk Nederlands-Indisch Leger.

    Pologne : Polish Air Force et Polish Air Force in Great Britain

    Portugal: Exército Português, Aviação Naval Portuguesa et Força Aérea Portuguesa.

    Royaume Unis : RAF et Fleet Air Arm

    Rhodésie : Rhodesian Air Force.

    Sri Lanka : Royal Ceylon Air Force et Sri Lanka Air Force.

    Suède : Forces aériennes (Flygvapnet)

    Tchécoslovaquie : Forces aériennes (Československé Vojenské Letectvo) un exemplaire entre 1945 et 1948.

    Thaïlande : Royal Thai Air Force et Royal Thai Navy.

    Uruguay : Fuerza Aérea Uruguaya.

    Yougoslavie : SFR Yugoslav Air Force, 24 DH.82 entre 1945 et 1948.

    Zimbabwe : South Rhodesian Air Force.


    Caractéristiques :
    Longueur : 7,29m
    Envergure : 8,94m
    Hauteur : 2,66m
    Masse à vide : 506kg
    Masse au décollage : 825kg

    Moteurs :
    1 moteur De Havilland Gipsy Major III

    Performances :
    Vitesse max basse altitude: 176km/h
    Vitesse de croisière : 145km/h
    Plafond opérationnel : 4260m
    Distance franchissable : 482km

    Armement :
    Sans.

    Liens internet :
    http://en.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_Tiger_Moth

    http://www.rcaf-arc.forces.gc.ca/v2/equip/hst/tigermoth-fra.asp

    http://www.pilotfriend.com/aircraft%20performance/dehavilland/2.htm

    http://www.militaryfactory.com/aircraft/detail.asp?aircraft_id=533

    http://www.avionslegendaires.net/fiche.php?id=tigermoth&numpage=2#historique
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par jericho le 18 juillet 2012 12:08