Mitsubishi Ki-30 Ann

Rappels

  • Catégorie : Avion d'assaut
  • Constructeur : Mitsubishi drapeau du pays drapeau du pays
  • Premier vol : 25 février 1937
  • Production : 696 appareils construits (cellules neuves)
Mitsubishi Ki-30 Ann

Historique

Au milieu des années 1930, la composante aérienne de l'Armée impériale japonaise décida de renouveler son parc de bombardiers légers jusque-là constitué de bimoteurs Mitsubishi Ki-2 (ce dernier modèle issu du Junkers K-37 allemand) et de biplans Kawasaki Ki-3. Mais si le premier donnait toute satisfaction, ce n'était pas le cas du second, pénalisé par un dramatique manque de fiabilité de son moteur. Fabriqué sous licence, son BMW IX à refroidissement liquide n'était pas adapté aux conditions d'emploi difficiles des opérations en Chine et son compresseur était tout particulièrement sujet à des pannes.

En mai 1936, les militaires japonais transmirent aux constructeurs Kawasaki et Mitsubishi une demande portant sur un nouvel appareil destiné au bombardement léger. Il était exigé un monoplan monomoteur pouvant transporter jusqu'à 450 kg de bombes et deux mitrailleuses pour sa défense à une altitude comprise entre 2 000 et 4 000 mètres. Il devait également pouvoir atteindre les 400 km/h en vitesse de pointe à 3 000 mètres d'altitude quand le Ki-3 ne dépassait pas les 260 km/h.

Les ingénieurs de Mitsubishi se mirent rapidement au travail et proposèrent le Ki-30, qui effectua son premier vol le 25 février 1937. Un second suivit rapidement. Celui-ci était motorisé de manière différente, le Mitsubishi Ha-6 d'origine ayant été remplacé par un Nakajima Ha-5 Kaï légèrement plus puissant (850 ch contre 825). Les performances en étant affectés de manière positive, le Ki-30 remotorisé attira l'attention des décideurs, d'autant plus que le projet de Kawasaki rencontrait des problèmes notables. Le Ki-32 pâtissait en effet de son moteur, un Kawasaki Ha-9-II à refroidissement liquide, plus fragile et moins fiable.

Finalement, l'Armée impériale décida de donner un avis favorable aux deux appareils, afin de disposer de plus d'effectifs dans la perspective d'un embrasement de l'Asie et d'un affrontement avec les puissances européennes. Le Ki-30 reçut la désignation de bombardier léger de l'Armée type 97. 16 appareils de présérie furent commandés à la fin de l'année 1937, la production en série ne débutant qu'en avril 1938 à l'usine de Nagoya.



Le Ki-30 était un appareil monoplan, à voilure médiane et construit entièrement en métal. Assez élégant, le Ki-30 ne disposait pas d'un train d'atterrissage rétractable, mais d'un train fixe caréné, moins complexe à fabriquer et à entretenir, et moins lourd. Une roulette de queue le complétait à l'arrière. Le cockpit allongé, entièrement composé de panneaux vitrés, abritait le pilote à l'avant, et un mitrailleur à l'arrière, les deux hommes communiquant au moyen d'un tube flexible reliant l'avant à l'arrière du cockpit. La propulsion était assurée par un unique moteur Nakajima Ha-5 Kaï, équipé d'une hélice tripale métallique à pas variable. Au décollage, ce moteur atteignait une puissance de 1 000 ch.

Une soute à bombes interne était aménagée sous le cockpit. Deux râteliers d'intrados, un monté sous chaque aile, permettaient également l'emport de 8 bombes de 15 kg, pour chaque râtelier. Au total, le Ki-30 pouvait embarquer jusqu'à 450 kg de bombes. Il était doté en plus d'une unique mitrailleuse frontale, et d'une mitrailleuse jumelée orientable, pour sa défense, toutes deux de calibre 7,7 mm. Cet armement demeura le même durant toute la carrière opérationnelle du Ki-30.

Le premier engagement au combat du Ki-30 eut lieu sur le théâtre d'opérations chinois, au printemps 1939. Face à une opposition aérienne quasi nulle, le Ki-30 se comporta de manière excellente. Facile à piloter et d'un comportement très sur, il fut rapidement apprécié par ses équipages. A la fin de l'année 1941, plusieurs unités de Ki-30 furent déployées dans les Philippines, contre les forces alliées. Bien couverts par la chasse japonaise, les Ki-30 purent à nouveau démontrer leurs qualités lors de missions d'attaque au sol. Les pilotes alliés lui attribuèrent le surnom Ann.

Toutefois, les Japonais comprirent très vite que le Ki-30 ne pourrait pas être maintenu en première ligne très longtemps. L'année 1942 vit donc son retrait des unités de première ligne et son transfert dans les écoles (notamment celle d'Hokota, dédiée au bombardement léger) et les unités d'instruction. D'autres appareils furent livrés au Siam (Thaïlande), alors allié du Japon.



La production s'étala de 1938 à 1941. En comptant les prototypes, 696 appareils furent construits, essentiellement par Mitsubishi (60 exemplaires furent cependant produits par Tachikawa, en 1940 et 1941).


Texte de Ciders, avec son aimable autorisation.

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  • Mitsubishi Ki-30 : Unique version de série.
  • Tachikawa Ki-30 : Exemplaires construits par Tachikawa en 1940 et 1941. 60 exemplaires.

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  • Historique :

    En mai 1936, l'Armée impériale japonaise décida de franchir un cap qualitatif, en lançant le remplacement de ses appareils de bombardement légers. Les appareils en question, le Mitsubishi Ki-2 (issu du Junkers K-37 allemand) et le biplan Kawasaki Ki-3 étaient vus comme dépassés. De surcroît, le Ki-3 avait toujours été handicapé par des problèmes de fiabilité moteur. Cependant, les deux appareils avaient été suffisamment réussi pour que les autorités militaires décident de ne confier ce projet à leurs deux constructeurs, Kawasaki et Mitsubishi.

    La note de l'Armée impériale demandait le développement d'un bombardier léger moderne. Il était exigé un monoplan monomoteur, pouvant transporter jusqu'à 450 kg de bombes et deux mitrailleuses pour sa défense à une altitude comprise entre 2 000 et 4 000 mètres. Il devait également pouvoir atteindre les 400 km/h en vitesse de pointe, à 3 000 mètres d'altitude. Chaque constructeur devait construire deux prototypes, qui seraient ensuite soumis à une batterie de tests, selon la procédure en vigueur à cette époque.

    Les ingénieurs de Mitsubishi se mirent rapidement au travail et proposèrent le Ki-30, qui effectua son premier vol le 25 février 1937. Un second suivit rapidement. Celui-ci était motorisé de manière différente, le Mitsubishi Ha-6 d'origine ayant été remplacé par un Nakajima Ha-5 Kaï légèrement plus puissant (850 ch contre 825). Les performances en étant affectés de manière positive, le Ki-30 remotorisé attira l'attention des décideurs, d'autant plus que le projet de Kawasaki rencontrait des problèmes notables. Le Ki-32 pâtissait en effet de son moteur, un Kawasaki Ha-9-II à refroidissement liquide, plus fragile et moins fiable.

    Finalement, l'Armée impériale décida de donner un avis favorable aux deux appareils, afin de disposer de plus d'effectifs dans la perspective d'un embrasement de l'Asie et d'un affrontement avec les puissances européennes. Le Ki-30 reçut la désignation de bombardier léger de l'Armée type 97. 16 appareils de présérie furent commandés à la fin de l'année 1937, la production en série ne débutant qu'en avril 1938 à l'usine de Nagoya.

    Le Ki-30 était un appareil monoplan, à voilure médiane et construit entièrement en métal. Assez élégant, le Ki-30 ne disposait pas d'un train d'atterrissage rétractable, mais d'un train fixe caréné, moins complexe à fabriquer et à entretenir, et moins lourd. Une roulette de queue le complétait à l'arrière. Le cockpit allongé, entièrement composé de panneaux vitrés, abritait le pilote à l'avant, et un mitrailleur à l'arrière, les deux hommes communiquant au moyen d'un gosport tube, un tube flexible reliant l'avant à l'arrière du cockpit. La propulsion était assurée par un unique moteur Nakajima Ha-5 Kaï, équipé d'une hélice tripale métallique à pas variable. Au décollage, ce moteur atteignait une puissance de 1 000 ch.

    Une soute à bombes interne était aménagée sous le cockpit. Deux rateliers d'intrados, un monté sous chaque aile, permettaient également l'emport de 8 bombes de 15 kg, pour chaque ratelier. Au total, le Ki-30 pouvait embarquer jusqu'à 450 kg de bombes. Il était doté en plus d'une unique mitrailleuse frontale, et d'une mitrailleuse jumelée orientable, pour sa défense, toutes deux de calibre 7,7 mm. Cet armement demeura le même durant toute la carrière opérationnelle du Ki-30.

    Le premier engagement au combat du Ki-30 eut lieu sur le théatre d'opérations chinois, au printemps 1939. Face à une opposition aérienne quasi nulle, le Ki-30 se comporta de manière excellente. Facile à piloter et d'un comportement très sur, il fut rapidement apprécié par ses équipages. A la fin de l'année 1941, plusieurs unités de Ki-30 furent déployées dans les Philippines, contre les forces alliées. Bien couverts par la chasse japonaise, les Ki-30 purent à nouveau démontrer leurs qualités lors de missions d'attaque au sol. Les pilotes alliés lui attribuèrent le surnom Ann.

    Toutefois, les Japonais comprirent très vite que le Ki-30 ne pourrait pas être maintenu en première ligne très longtemps. L'année 1942 vit donc son retrait des unités de première ligne et son transfert dans les écoles (notamment celle d'Hokota, dédiée au bombardement léger) et les unités d'instruction. D'autres appareils furent livrés au Siam (Thaïlande), alors allié du Japon.

    La production s'étala de 1938 à 1941. En comptant les prototypes, 696 appareils furent construits, essentiellement par Mitsubishi (60 exemplaires furent cependant produits par Tachikawa, en 1940 et 1941).

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    Caractéristiques :

    Version :

    Mistubishi Ki-30

    Type :

    Bombardier léger

    Equipage :

    2 (1 pilote, 1 mitrailleur)

    Moteur :

    1 Nakajima Ha-5 Kaï à refroidissement par air, de 14 cylindres en double étoile, d'une puissance de 850 ch (1 000 ch au décollage)

    Poids :

    Masse à vide : 2 230 kg
    Masse maximale au décollage : 3 322 kg

    Performances :

    Vitese maximale : 423 km/h à 3 000 m
    Vitesse ascensionnelle : 4 000 m en 8 min 10 ; 5 000 m en 10 mn 36
    Plafond pratique : 8 500 m
    Distance franchissable : 1 700 km

    Dimensions :

    Envergure : 14,55 m
    Hauteur : 3,64 m
    Longueur : 10,34 m
    Surface alaire : 30,58 mètres carrés

    Armement :

    1 mitrailleuse type 89 de calibre 7,7 mm, montée dans l'aile gauche (200 cartouches)
    1 mitrailleuse jumelée type 89 orientable, à l'arrière du cockpit (trois boîtiers de 90 cartouches par mitrailleuse)
    Charge maximale de 450 kg de bombes

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    Images :

    :arrow: Ki-30 sous cocardes françaises
    :arrow: Deux Ki-30 en vol
    :arrow: Une multitude de Ki-30 en vol
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par ciders le 1 décembre 2013 12:09
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