TAM Drone géorgien

Historique

La Géorgie a acquis plusieurs drones israéliens, des Hermes 450 et des Skylark. Mais en décembre 2011, un désaccord entre la Géorgie et Elbit obligea le gouvernement géorgien à rendre certains UAV : Israël fut accusée d'avoir permis aux Russes de pirater les drones vendus aux Géorgiens.

Afin de compenser la perte et de ne plus dépendre de fournisseurs étrangers, la Géorgie décida de concevoir son propre drone de reconnaissance. Il est cependant très probable qu'elle ait reçu de l'aide, soit d'Israël soit des États-Unis.

Le 10 avril 2012, le président Mikheil Saakashvili en révélait l'existence à l'occasion d'un vol de test. Le nom de ce drone est pour l'instant inconnu, mais on sait qu'il est construit par la TAM (Tbilisi Aircraft Manufacturing).

Il semble avoir fait son vol inaugural en 2011. C'est un drone de petite taille lancé par catapulte, dont l'endurance est de 8 heures, le plafond de 3000 mètres et la vitesse maximale de 160 km/h. Conçu pour la reconnaissance, il emporte 2 caméras, dont une à infrarouge. Il peut servir à la surveillance du territoire, des côtes et des frontières. Il peut aussi avoir un usage civil.

A la fin de sa mission, il atterrit grâce à un parachute. Il dispose aussi d'un airbag pour limiter les dégâts lors de l'atterrissage. Actuellement, 6 exemplaires auraient été produits et il semble en service au sein de la force aérienne géorgienne.

Pays utilisateur

• Géorgie : Armée de l'air géorgienne

Performances

• Endurance maximale : 8 h
• Plafond opérationnel : 3 000 m (9 843 ft)
• Vitesse maximale HA : 160 km/h (99 mph, 86 kts)