[quote][b][url=/v3/forum/forces-navales-7/topic/les-bon-comptes-de-la-marine-nationale-493/?post=9022#post-9022]ogotaï[/url] a dit le 26/10/2006 à 19:45 :[/b] [quote="Top gun"]Et ho ton lien il est mort ogotaï :?[/quote] hé, hé... j'avion prévu le coup ! :wink: [b][size=150]Moyens engagés. Les bons comptes de la Marine[/size][/b] Combien coûtent les moyens engagés par la Marine ? Connaît-on le coût horaire du porte-avions, d’une frégate, d’un hélicoptère ou d’un chasseur à réaction ? Affirmatif et au centime près, ces données étant régulièrement réactualisées. Ce travail comptable de haute volée permet de justifier, en bout de ligne, l’enveloppe budgétaire des armées. En bas de la chaîne, ces calculs permettent de déployer, si possible, le moyen le moins onéreux et accessoirement de facturer une intervention ou un service autre qu’une opération de sauvetage en mer, toujours gratuite en France. [b]Air. Cher Hawkeye[/b] [u]Hawkeye[/u] : 40.300 €/h. Cet avion de fabrication américaine, embarqué à bord du porte-avions (trois exemplaires en service), est l’appareil Marine le plus onéreux à l’heure. Equipé de son radar imposant (une galette au sommet de la carlingue), il permet d’assurer une large surveillance aérienne. Positionné au-dessus du Massif Central, il est capable de surveiller l’ensemble des mouvements aériens au-dessus du territoire national. [u]Rafale[/u] : 39.000 €/h. Le Rafale, le fleuron de l’industrie Dassault, n’est pas loin derrière l’avion radar américain. Le poste d’entretien rapporté à l’heure de vol est impressionnant puisqu’il revient à 30.000 € (1.900 € de carburant). Ces 39.000 € sont à rapprocher des 48.000 € de l’heure de fonctionnement du porte-avions, rémunération de ses 2.000 marins comprise. [u]Atlantique 2[/u] : 18.800 €/h. En troisième position des aéronefs les plus gourmands de la Marine, l’Atlantique 2, l’avion de recherches maritimes (8.700 € d’entretien, 1.270 € pour l’équipage embarqué bien fourni). [u]Super Etendard[/u] : 13.000 €/h. L’avion à réaction ancienne génération, toujours en service sur le porte-avions. A noter une consommation moindre par rapport au Rafale (1.278 €/h contre 1.900 €) et un entretien pratiquement quatre fois moins onéreux (8.200 €/h). [u]Falcon 50[/u] : 7.000 €/h. Bien moins coûteux à l’utilisation, le Falcon 50, qui permet notamment de repérer les naufragés, de larguer les premiers éléments de secours ou de participer à la chasse aux pollueurs, répond davantage à des critères et à des normes civiles de construction, bénéficiant d’une échelle de commercialisation plus étendue. Le poste entretien représente la moitié de ce coût horaire, la consommation (500 €/h) restant raisonnable. [u]Super Frelon[/u] : 10.000 €/h. Le Super Frelon et ses 13 t en charge arrive en tête des hélicoptères les plus onéreux. L’entretien rapporté à l’heure de vol s’élève à 6.500 €, un coût qui n’est pas appelé à diminuer au fur et à mesure de son vieillissement. La pièce maîtresse du sauvetage maritime français a été lancée il y a 42 ans ! [u]Lynx[/u] : 7.300 €/h. Doté de ses deux puissantes turbines, le Lynx n’est pas beaucoup moins cher. Utilisé en opérations maritimes diverses, il excelle dans le domaine de la chasse anti-sous-marine. [u]Dauphin[/u] : 3.700 €/h. Cet hélicoptère de service public est utilisé, notamment en Manche, pour la recherche et le sauvetage en mer. Peu gourmand en carburant (140 €/h, contre 380 €/h pour le Super Frelon), il dispose du poste d’amortissement le moins lourd de sa catégorie. [u]Alouette[/u] : 1.800 €/h. Utilisée pour la formation ou la surveillance des côtes, c’est, de tous les hélicoptères Marine, la moins gourmande en carburant (60 €/h)., Ses frais d’entretien pèsent pour plus de 50 % de son coût horaire. [b]Mer. Plus c’est gros plus c’est cher ![/b] [u]Porte-avions[/u] : 48.000 €/h. Avec ses 260 m de longueur et ses près de 2.000 marins embarqués, le Charles-de-Gaulle est évidemment le navire de surface le plus onéreux de la Marine. La moitié de ce coût horaire est absorbée par le poste amortissement. Les dépenses liées au personnel s’élèvent à 12.000 € à chaque heure de fonctionnement. La propulsion nucléaire limite à 430 €/h la consommation de combustible. [u]Jeanne-d’Arc[/u] : 17.000 €/h. La vieille dame tient le choc, après plus de quarante années de service et pratiquement autant de tours du monde. Les moteurs vapeur du porte-hélicoptères sont les plus gourmands de la Marine en carburant (1.000 €/h). L’entretien du navire représente un cinquième de ce coût horaire. [u]Frégate Tourville[/u] : 14.400 €/h. La frégate anti-sous-marine Tourville (152 m, 300 marins) consomme pratiquement autant que la Jeanne mais affiche un coût horaire inférieur, toutefois bien plus élevé que le Primauguet (9.000 €/h), moins âgé. [u]Monge[/u] : 12.500 €/h. Le navire d’observation et de mesures pour les missiles est le deuxième navire le plus long de la Marine (225 m pour 225 marins). Il supporte un amortissement de plus de 9.000 €/h. [u]Chasseur de mines[/u] : 2.100 €/h. Ces navires construits en époxy, pour la coque, afin de ne pas attirer les mines, sont des condensés de technologies et de matériels divers de détection. Ces navires de taille modeste (50 m) payent ce niveau d’équipement et de constante modernisation. [u]Frégate Germinal[/u] : 1.875 €/h. cette frégate de surveillance (93 m, 85 marins) est souvent utilisée le long des côtes. C’est elle qui, notamment, accompagne les navires suspectés de pollution jusqu’à Brest. [u]Bâtiment hydrographique[/u] : 1.100 €/h. Le Borda et Le Lapérouse sont utilisés à des missions multiples le long des côtes françaises ou étrangères. A noter des moteurs très peu gourmands en carburant (70 €/h). [u]Abeille Bourbon[/u] : 588 €/h. Le remorqueur de haute mer est affrété par la Marine qui ajoute à sa charge la consommation en carburant. L’heure d’utilisation des autres remorqueurs Alcyon et Argonaute est facturée 280 € et 730 €, hors carburant. [u]Remorqueur de sonars[/u] : 500 €/h. L’Antarès (28 m, 23 marins), souvent employé le long des côtes, a participé à des opérations d’accompagnement de navires suspectés de pollution. On le dépêche sur zone plus aisément qu’une frégate. [u]Sous-marin nucléaire d’attaque[/u] : 10.400 €/h. ces sous-marins forts discrets sont basés à Toulon. Le coût de fonctionnement à l’heure, dont le poste amortissement, équivaut à une frégate de type Primauguet. Aucune information, en revanche, concernant les sous-marins nucléaires de la force de dissuasion basés à l’Ile-Longue. [b]Course à la voile : 175.000 € le sauvetage[/b] Le coût du spectaculaire sauvetage des skippers embarqués sur les deux trimarans de 60 pieds, Foncia et Orange Project, lors de la dernière course à la voile Jacques-Vabre, se calcule très précisément. Il a fallu trois heures et demi de Super Frelon pour les rapatrier à Brest. L’hélicoptère avait décollé de Lanvéoc (29), s’était posé sur la Jeanne-d’Arc pour faire le plein, moteurs tournants, était reparti hélitreuiller les deux équipages dans la foulée avant de charger à nouveau les réservoirs sur le porte-hélicoptères, transformé en plate-forme de ravitaillement. Le déroutement pendant huit heures de la Jeanne-d’Arc avait été estimé, à l’époque, à 140.000 € auxquels on peut ajouter les 35.000 € de Super Frelon. Ce calcul ne prend pas en compte les équipes mobilisées au Cross, à la Préfecture maritime de Brest ainsi que le personnel activé à la base navale. Conformément à la gratuité du sauvetage français en mer, les deux sponsors n’ont pas eu à régler la facture. Ils ont pris la peine de rédiger un courrier exprimant toute leur reconnaissance. [url=http://www.letelegramme.com/]Source : Le télégramme.com[/url][/quote]