[quote][b][url=/v3/forum/histoire-et-actualit%C3%A9s-45/topic/et-apr%C3%A8s-le-p%C3%A9trole-1966/?post=89873#post-89873]glwpatton[/url] a dit le 28/06/2013 à 09:20 :[/b] Concernant ton opinion sur Superphénix je suis obligé de soutenir l'inverse. C'est uniquement un échec politique. Le prix est justifié par le fait que ce soit un prototype, avec une série de 5 à 10 réacteurs le prix deviendrait compétitif. Il a coûté très cher au finale parce que l’électricité produite n'a pas été vendu et que son arrêt fut anticipé (politiquement) de 40ans. Il n'y avait pas de faille de sécurité, malgré le sodium, ce réacteur été plus sur que les REP en service actuellement. La surgénération à fonctionné dans ce réacteur (et dans d'autres réacteurs expérimentaux plus petit). Sans surgénération de tout façon la filière nucléaire s’arrêtera d'elle même dans moins de 100ans par manque d'uranium de toute façon. Pour les technologies innovantes tel que les sels fondus, je pense au contraire que c'est vers celles ci qu'il faut se tourner, car elle apportent des solutions viables d'un point de vue de la sécurité, de l’économie, et sur le long terme. Concernant les doses : Je ne crois pas une seconde que des entreprises, sous traitante ou pas, prennent le risque, en France, d'exposer du personnel à des doses trop importante. Par contre, dans certaines professions il y a une banalisation du risque radioactif. Dès lors les personnels s'expose volontairement parce que c'est plus simple que de se protéger... :S C'est pourtant du personnel spécifiquement formé. Je ne parle pas des personnels de centrale nucléaire, mais d'autres métiers exposés, mais je suppose que le comportement peu être le même dans une centrale. [quote]glwpatton a écrit: mais sans une solution de réduction drastique de la durée de vie des déchets, alors je deviens un opposant catégorique. Donc du coup, tu en es où actuellement ? [/quote] Globalement voici ma position : je suis contre la construction massive de REP & autres EPR. Certains doivent néanmoins être construit pour assurer la transition. Lancer un programme ambitieux de réacteur à neutrons rapides à même de surgénérer et d'incinérer. Le choix de la technologie est libre, le plus rapide, et le moins coûteux, serai de s'appuyer sur le savoir faire unique acquis avec Superphenix et la technologie Sodium. Mais pour quoi pas faire le choix d'une autre filière. On peux imaginer un mixte de réacteurs de deux technologies. De plus, même si la France renonce aux nucléaire les grands émergent ne le feront pas. La technologie Sodium de Superphenix est très étudié en Inde, qui avec ses reverses de Thorium va se lancer dans un programme de réacteur surgénérateur. On peut penser que la Chine ne sera pas en reste... Donc priver l'industrie tricolore de la filière nucléaire c'est la priver d'un de ses atouts majeurs (qui sont l'aérospatial, le nucléaire,... et ??? le vin et le parfum ?) sans pour autant augmenter la sécurité sur la planète car d'autres pays construirons des réacteurs nucléaires. L'effet sécuritaire de l'abandon français de cet énergie pourrai même être négatif. En effet, la France fait partie des pays où le contrôle est le meilleur, il n'est pas parfait et doit encore être amélioré, mais il est bien plus important que dans la majorités des autres pays utilisateurs de cette énergie. Or la France, par son statut de grand utilisateur de l'énergie nucléaire, à un rôle important dans le contrôle international, et impose sa vision de la sécurité. Si l’énergie nucléaire est abandonné en France, la France n'aura plus de légitimité à contrôler les autres pays, on peut alors craindre des dérives importantes, des centrale low cost vendue par des pays pas forcement utilisateur de cette technologie (exemple : la vente aux Emirats de réacteurs coréens...).[/quote]