[quote][b][url=/v3/forum/autres-sujets-militaires-44/topic/les-amniens-et-les-flingues-1900/?post=73362#post-73362]jericho[/url] a dit le 29/02/2012 à 09:54 :[/b] J'vais essayer, mais je ne suis pas à fond là dedans, il y aura peut-être quelques erreurs. - les Cours de Jeunes Tireurs pour les jeunes Suisses de 17-20 ans: Les armes (fusils d'assaut, voire pistolet) sont prétées par l'armée aux sociétés de tir qui organisent les cours. De mon temps, on rentrait à la maison avec son arme entière, plus tard, les culasses étaient démontées et restaient au stand de tir. Maintenant, je crois que les armes doivent rester au stand de tir, mais c'est à confirmer. Chaque jeune est assuré par l'assurance militaire de son domicile au stand de tir, par le plus court chemin. - Les Militaires: Entre chaque période de service militaire (et jusqu'à 35 ans environ), les militaires gardent leurs armes à domicile. Jusqu'en 2010 (je crois), avec une boite scellée contenant 50 cartouches. Maintenant, il n'y a plus cette munition "de poche", qui ne devait être ouverte qu'en cas de conflit pour assurer la sécurité du militaire de chez lui à son lieu de rassemblement. Depuis environ deux ans, certains arsenaux cantonaux mettent à disposition un endroit pour stocker les armes dont les miliciens ne veulent pas garder chez eux. - Après l'armée: Il est en général permis de racheter son arme, excepté dans certains cas. En ce qui me concerne, je n'ai pas pu racheter mes armes. En 1993, lors du changement avec le nouveau FASS, elle allait à la fonderie et en 2007, à la fin de mon service, mon FASS.90 est resté propriété de l'armée. Par contre, en échange, j'ai pu acheter un FASS.57 d'occase que j'ai revendu à une copine de ma société de tir qui en voulait un. De toutes façons, j'en avais déjà un civil, presque neuf. - Dans le privé: Pendant longtemps, les lois cantonnales étaient très diférentes. À Genève, on devait faire une demande au poste de police et après 3 à 4 semaines on recevait l'accord, pour autant que l'on soit en ordre. Par la suite, Genève a dût se soumettre à la loi fédérale, qui était plus laxiste et que je trouvais dangereuse. C'est le vendeur qui devait se renseigner et garder le contrat de vente durant au minimum 10 ans... Ensuite, la loi fédérale s'est durcie et on en est, je crois à ce que l'on avait à Genève avant. Chaque achat doit recevoir l'approbation de la police. La vente d'arme automatique est interdite et les armes doivent être bridées au coup par coup... Pour la chasse, désolé, mais je ne connais rien... EDIT: Sinon, il y a encore passablement de sociétés de tirs qui essayent de survivre. Une grande partie de leurs revenus vient des subsides versés par l'armée pour organiser les tirs obligatoires que chaques soldat équipé d'un fusil doit faire chaque année. Avec la diminution des effectifs (de 600'000 à 450'000 en 1995 et prochainement à 100'000), c'est de plus en plus difficile, même en augmentant les cotisations. De nombreux tirs sont organisés chaque années dans les cantons. En faisant partie d'une société de tir, c'est possible de s'y inscrire et d'y participer seul ou en groupe. Mais le plus chouette tir, à mon goût, est le Tir en Campagne. À la même date, ce tir est effectué dans tous les principaux stand de tir de Suisse. Quand j'étais gosse, c'était plus de 600'000 tireurs qui participaient. Maintenant, il y en a plus qu'environ 140'000. Voilà, je crois avoir fait le tour de la question... Un Paradis des tireurs, peut-être plus pour longtemps: l'Europe fait pression depuis de nombreuses années pour encore durcir la loi.[/quote]