[quote][b][url=/v3/forum/pr%C3%A9sentations-19/topic/dis-pour-ton-anniversaire-tu-te-pr%C3%A9senteras-quand-m%C3%AAme-940/?post=73222#post-73222]pcmax[/url] a dit le 24/02/2012 à 09:35 :[/b] Sur le bas du forum, dans la rubrique "anniversaires", apparaît depuis ce matin RogCas (40). Et oui, c'est qu'il a quarante balais notre ami Roro ! :merlin: Peu d'entre vous le connaissez mais ce gars, ancien modo, passe de temps à autre et comme c'est un mec bien, j'ai pensé qu'il méritait qu'on lui souhaite son anniversaire ! Donc, j'ouvre le ban et je lui offre ce petit souvenir d'une époque ou on parlait beaucoup d'avions mais aussi de drôles de choses ! J'ai retrouvé un de mes textes et je te l'offre Roger ! "La vieille indienne s'éteignait peu à peu et Juanito, (prononcez Rrrouanito) parrain du milieu Salvadorien, avait perdu de son assurance lorsque la voix chevrotante, avant de se taire à jamais avait prédit: « Il viendra de la mer et s’appellera Vagabond. Il aura la barbe… sera instruit, mais… aaaaahh… (c’est un râle)… méfiez vous de lui… aaaah (un autre) la main de Dieu n’est rien à côté de sa divine puissance. Aimez-le comme oun padré (un père)… craignez-le comme la mouerta (la mort)… aaaahhh (un troisième… on sent que la fin est proche…) il sera sans scroupoula (sans scrupules) »… Puis, dans un dernier sursaut, sur son lit de mort, elle s’était cambrée et avait crié : « Il est arrivé… il est parmi nous… Misèèèrree (misère)… Il te jettera un défi Juanito… surtout, si tu tiens à la vida (la vie)…. ne le relève pas… sois béni… aaaaahhhhh (dernier soupir) ». Puis, elle avait rejoint ses ancêtres. Juanito avait demandé à ses filleuls, ses bras droits et ses hommes de main de venir avec lui vers la plage ou devait arriver « Vagabond ». Une longue procession silencieuse était donc partie du village et, par le sentier de la plage était descendue… à la plage. Il était midi. Il faisait chaud sur la grève et RogCas pestait de s’être endormi à la barre de son bateau « Vagabond »… son fidèle 60 pieds avec lequel il parcourait les océans depuis deux mois. Celui-ci avait dérivé vers l’ouest et s’était échoué sur cette plage de la côte Salvadorienne. « Tant pis, je laisse la victoire aux autres » pensait-il amèrement en passant un coup d’éponge sur la coque abîmée… Il n’entendit pas venir la procession derrière lui et sursauta lorsque la voix de Juanito lui lança « Et toi l’étranger… qué tou fé ? » (que fais tu ? )… RogCas avait jeté l’éponge au sol, devant lui et avait répondu sans hésitations « J’essuie Vagabond » A ces mots, la foule stoppa net. Les femmes mirent les enfants à l’abri dans leurs robes…les hommes de mains jetèrent leurs armes au sol et se signèrent… les yeux de Juanito s’écarquillèrent et un silence de plomb envahit l’air devenu subitement torride. Seule une mouche de mer osa rompre l’ambiance électrique. Bzzzz bzzz bzzzzz bzz bzzzz (à écouter sur MP4 pour une meilleure qualité). Puis Juanito se laissa tomber à genoux sur les galets en criant « Il est vagabond… Il est vagabond… Gloire à loui (lui)…. ». Et la foule se précipita vers Roger qui ne comprenait pas. Des mains viriles le relevèrent et le hissèrent à bout de bras au dessus des têtes en criant « Il est Vagabond… il est vagabond !!». Apeuré, notre ami ne cessait de répéter « J’essuie Vagabond… mais… j’essuie Vagabond !!»… et la foule reprenait en cœur : « Il est Vagabond… il est Vagabond !!» en remontant le chemin de la plage qui menait cette fois ci… au village. Seulement quelques jours avaient suffi et Roger avait comprit qu’une vie de rêve s’offrait à lui, installé à la tête d’un empire mafieux certes mais empire doré. Il avait tous les droits et pleins pouvoirs. Il s’était pris au jeu et ne pensait déjà plus à retourner vers la vie qu’il avait laissée en embarquant depuis de ponton des Sables D’olones. « Fini de sortir me les geler le soir pour faire pisser le chien… fini le bébé qui ne veut téter … fini le patron qui me faisait ch^er… A moi la belle vida (La langue Salvadorienne est très proche du Portugais !) Il avait pris la précaution de faire pousser son bateau au large et avait fixé près de la barre un papier sur lequel il avait écrit «La mer est mauvaise…ça bouge beaucoup… aaaaahhhh… je tombe à l’eau ! » en souhaitant qu’il serait un jour porté disparu par ses proches… L’argent, l’alcool, les casinos, les armes, les femmes, les belles voitures, les gros cigares… il était maître de tout et le plus petit de ses caprices était exécuté sans délai, au seul claquement de doigts. Un mois qu’il avait pris la peau de « Vagabond » et que ce rôle le comblait de joie. Assis dans son fauteuil de parrain, Il surveillait le comptage de billets de banques ce jour là et de grosses gouttes perlaient du front dégarni de son comptable, tremblant de peur à l’idée qu’un seul billet puisse manquer… C’est qu’il avait la gâchette facile Don Vagabond… Un « Toc toc toc… » timide se fit entendre et une voix chevrotante parvint de derrière la lourde porte : « Sénior Vagabond… sénior Vagabond ?... »… OUI hurla t’il…. « Qué sé passé ? » (que se passe t’il ?)… Encore plus fluette, la voix lui répondit : « Oun message ourgent (urgent)… d’AM.Net… Z’ont bézoin dé vous … » La table et le fauteuil se renversèrent lorsqu’il se redressa… Il prit son sombréro, le cala sur sa tête, vérifié que ses des 45 étaient bien à la ceinture et cria : « Qué oun m’amèné moun avion... pronto» (il avait déjà pris l’accent…) Il vira le pilote du siège de « Air Force Two » qu’il avait fait construire, régla son siège, poussa les quatre manettes à fond et prit le cap d’AM.net." Si tu passes... a la tienne l'ami ! :bieres:[/quote]