[quote][b][url=/v3/forum/france-29/topic/les-mirage-f2f3-418/?post=6208#post-6208]clansman[/url] a dit le 23/07/2006 à 11:04 :[/b] S'il est des Mirage qui méritent leur nom, c'est bien ceux-là qui nous sont pratiquement inconnus. ^^ En 1963, l’armée de l’air établit un cahier de charge pour un futur remplaçant du Mirage III. Celui-ci doit être d’abord un appareil de pénétration à basse altitude et par tous temps , mais aussi un intercepteur supersonique. Il doit pouvoir utiliser de courtes pistes et atterrir à moins de 260 km/h, sur des pistes sommairement aménagées. C’est l’équipe de Jean-Jacques Samin, chez Dassault, qui met de côté la formule delta et reprend alors la cellule du Mirage V, en y greffant une aile en flèche de 55° en position haute, hypersustentée, ainsi qu’un empennage horizontal placé bas sur la cellule. Cette combinaison permet un bon compromis entre vol à grande vitesse et distance d’atterrissage. Il propose alors son Mirage III F2, commandé le 21 novembre 1963. En 1965, l’Armée de l’Air passe commande de 3 prototypes, alors rebaptisés Mirage F2, tous biplaces. Motorisé tout d’abord avec un TF-30 développant 8400 Kgp avec post-combustion (le réacteur du Tomcat), le Mirage F2-01 décolle pour la première fois à Istres le 12 juin 1966, aux mains de Jean Coureau. Plus tard, on l’équipe avec le TF-306 de 9000 Kgp, version du TF-30 élaboré par Snecma sous licence Pratt & Whitney et prévue pour les éventuels appareils de série. Le 22 décembre de la même année, il atteint Mach 2 et atterrit sur 480 mètres. C’est son second vol ainsi remotorisé. Les données en vol sont retransmises pour la première fois par télémétrie, améliorant la sécurité de l’équipage. Cependant, la France s’étant retiré du commandement intégré de l’OTAN, la défense aérienne redevient une priorité pour l’armée de l’air. En effet, celle-ci dispose déjà d’un certain nombre d’avions de pénétration, mais pas ou peu d’intercepteurs. Depuis mai 1966, Dassault, par ailleurs peu convaincu par le F2, doit en faire un intercepteur pur. L’avionneur propose alors le Mirage F3, un monoplace un peu plus petit que le F2, propulsé par une version du TF-306 développant 10000 Kgp. Israël, qui était intéressé par le projet de chasseur de pénétration à basse altitude au point d’envisager d’en commander 50, se détourne alors du projet. Le prototype du F3 restera inachevé, semble-t-il, victime du succès du programme Mirage G, de son coût trop élevé, de la dépendance de la technologie américaine en matière de motorisation. Le développement du Mirage F2/F3 sera alors arrêté en novembre 1967. La cellule a cependant servi de base au Mirage F1, et les essais du système de tir… au Mirage 2000. Mirage F2 [b]Dimensions[/b] [i]Longueur : [/i]17,50 m [i]Envergure : [/i]10,50 m [i]Hauteur : [/i]5,80 m [i]Surface alaire : [/i]36 m² [b]Masses[/b] [i]A vide : [/i]9800 kg [i]maximale : [/i]18000 kg [b]Motorisation[/b] [i]Moteur : [/i]1 Pratt & Whittney TF-30 [i]Poussée : [/i]8430 Kgp avec post-combustion. [b]Performances[/b] [i]Vitesse maximale : [/i]Mach 2 [i]Plafond : [/i]20000 m [i]Distance franchissable : [/i]1110 km [i]Equipage : [/i]1 pilote et 1 navigateur. [i]Armement : [/i] [i]Pays utilisateurs : [/i]France (prototype) Sources : http://www.dassault-aviation.com/fr/passion/avions/dassault-militaires/mirage-iii-f2-f3.html?L= http://www.caea.info/fr/coll/miragef1.php http://forum.keypublishing.co.uk/archive/index.php?t-39065.html http://forums.futura-sciences.com/thread56338.html http://tomcat85.free.fr/MirageF2.php http://en.wikipedia.org/wiki/Dassault_Mirage_F2 http://www.aviastar.org/air/france/dassault_mirage_f-2.php http://www.scramble.nl/wiki/index.php?title=Dassault_Mirage_F2 http://www.vectorsite.net/avmirf1.html#m1[/quote]