[quote][b][url=/v3/forum/france-29/topic/la-famille-leduc-et-les-statoreacteurs-1213/?post=53916#post-53916]sefianiy[/url] a dit le 19/07/2010 à 20:52 :[/b] René Leduc, né en 1898, débuta sa carrière d’ingénieur comme mecanicien vélo. Il suivit une voie très sinueuse qui l’enmena vers les champs de bataille de la Somme aux Flandres, puis vers des etudes d’ingénierie qui l’amenère, en 1923, chez Breguet. Chef du bureau des calculs, il s’interressa aux comportement des poutres pneumatiques et à l’élasticité des corps creux. En 1933, il déposa un brevet pour le statoréacteur, sur base d’un principe décrit par René Lorin en 1913: “Autant l'air est, à l'échelle de l'homme, un point d'appui fugitif et décevant lorsqu'il est utilisé à un état voisin de l'état statique, autant ce point d'appui est immuable et sûr quand il est attaqué avec une vitesse suffisante ; et le glissement sur l'air d'une surface portant 300 kg par m2 peut être assimilé, au point de vue de la stabilité, au roulement d'une roue sur un rail d'acier.”. Leduc appelle ce principe qui deviendra plus tard le statoréacteur, la thermopropulsion. Il entreprend des recherches, en 1938, qui seront interrompues durant l’occupation allemande. Celles-ci, reprendront dès le depart de l’occupant et aboutiront au Leduc 010. Les premiers vols composites de celui-ci débuteront dès 1946, les premiers largages et vols planés en 1947, et enfin, en 1949, le premier vol du statoréacteur. Lors de ce premier vol, le Leduc 010 est piloté par Jean Gonord. Cet apareil, realisa de nombreux vols qui finirent par l’enmener à 11.000 m d’altidtude, et atteignit la vitesse de 0,85 Mach. Toutefois, le phénomène de compressibillités se manifesta et faisait faire de bonds de 600 m à l’avion. Le 016, qui est une evolution agrandie du 010, avait deux réacteurs en bout d’aile qui furent rapidement démonté, car trop compliqué à mettre au point. Le 021 (2 exemplaires) suivit le 016 en 1953. Ceux-ci, beaucoup plus gros, réalisèrent 385 vols, dont 248 de façons autonomes. Depuis le début, les porteurs furent des Languedocs et des Heinkel HE 274 (évolutions du Heinkel HE 177). Le 022, evolution ultime de la famille des Leduc, arriva en 1956. Celui-ci résolvait une des grandes limites des appareils precedents. Ceux-ci, n’étant équipé que d’un statoréacteur, ne pouvait pas décoller par leur propre moyen, car il avait besoin d’uen entrée d’air avec une certaine vitesse pour fonctionner. Au point fixe, la poussée était nulle. Ce dernier avatar, emportait également un turboréacteur qui lui permettait de décoller par ses propres moyens. Il était aussi le plus puissant de la famille. C’est lui qui atteignit Mach 1 au 151eme, et dernier vol (141 vols pour d’autres sources). En effet, las des problèmes qui tardaient à se résoudre et sous la contrainte budgétaire, le gouvernement de l’époque annula ce programme. Un deuxième 022 était en construction, plus puissant, il était programmé pour Mach 2.0, 16.000 m d’altitude et une vitesse ascentionelle de 370 m/s. Plusieurs projets sont passes sur la planche à dessin: 04 (chasseur), 012 (bombardier), 015, 020, 030 (intercepteur léger bi-tuyère), 040 (intercepteur léger), 050 (bombardier). L’objectif était d’arriver à une production dans les années 60. Le Griffon, concurrent continua un petit temps, avant d’être annulé, lui aussi. Ce sont finalement les Américains qui dévellopèrent le statoréacteur, pour arriver au X-43 Scramjet qui atteignit Mach 10 ! René Leduc laissa derrière lui, une série de brevets: turbine pour la fourniture d’énergie aux instruments embarqués, cabine largable, servo-commande hydraulique, ailes fraisés dans la masse faisant office de reservoir structuraux. Quelques sources sur le web: [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Leduc_%28Ing%C3%A9nieur%29[/url] [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Leduc_%28avion%29[/url] [url]http://aerostories.free.fr/constructeurs/leduc/page3.html[/url] [url]http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=6443.0[/url][/quote]