[quote][b][url=/v3/forum/aviation-civile-17/topic/les-innovations-du-boeing-787-409/?post=45564#post-45564]ex-cluster[/url] a dit le 28/12/2009 à 17:50 :[/b] Bon pour répondre à Sandra, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'ouvrir un nouveau topic, et en plus je vais ensuite rebondir sur le 787. Pour la diminution des coûts, ce sont des économies de temps et de carburants. On parle de plan de vol plus direct, d'aterrissage en pente continue (sans les paliers). Pour les plan de vol plus direct, on va à terme "oublier" les RVSM. A l'heure actuelle, les avions circulent dans des couloirs prédéfinis, superposés, sur des axes définis. De tel manière, que "n'importe où" décolle l'avion, il doit rejoindre ce couloir. En automatisant, on va pouvoir améliorer les plans de vol, mieux jouer avec la météo, mettre fin aux hippodromes d'attente, très gourmands en carburant, de même les approches en pente continue, sont moins bruyantes et plus économes. Si on ajoute le volet concernant la gestion du trafic au sol, cela permettra un meilleur cadencement des avions, moins d'attente pour les passagers. C'est un cercle virtueux qui doit toucher tous les aspects d'un vol, de l'embarquement au débarquement des passagers. Et c'est là que j'en viens au 787. Tout d'abord il faut recentraliser le problème, et le point central pour les compagnies aériennes, c'est la recette unitaire. A savoir ce que rapporte chaque passager. Il y a bien sûr les différences entre les passagers "haute contributions" (ça veut tout dire) 1ère classe et affaire, et les passagers de la classe éco. Les premiers apportent beaucoup de recettes, les second permettent d'avoir un coefficient de remplissage satisfaisant. Et le 787/A350 et le 380 sont 2 réponses différentes. Les premiers misent sur le trafic point à point, entre 2 mégapolopoles, (surtout affaire il me semble). Avec des avions assez grand pour être confortable et rentabiliser le vol, mais pas trop, car la recette unitaire est au max, quand le coefficient de remplissage est au max. L'A380 mise sur l'effet de masse pour faire baisser le prix du billet, donc faciliter le remplissage, et là encore jouer sur la recette unitaire, mais avec un levier différent. Comme on met beaucoup de monde, en ne consommant pas beaucoup plus, on rentabilise plus facilement le vol, et ainsi de suite. Mais l'A380 est là aussi pour permettre de désengorger les aéroports saturés, en permettant de transporter plus de passagers sur un créneau horaire. On peut ainsi utiliser les autres créneaux libérés, soit pour développer de nouvelles lignes (vision du côté de la compagnie), soit pour permettre de repousser la saturations de l'aéroport. Je crois que je n'ai rien oublié. Mais Osorno, par exemple, ou tous ceux qui travaillent dans les compagnies aériennes, pourraient à mon avis corriger les erreurs que j'ai du faire, ou les oublies.[/quote]